CHI***** Genève 2015
15ème finale du Top10 Genève aura été le théâtre de la 15 ème finale du top 10 avec une première manche grosse et délicate qui n'aura pourtant pas fait beaucoup de dégâts avec seulement deux cavaliers pénalisés dont Ludger Beerbaum qui totalise un record de 12 participations avec Marcus Ehning. La seconde manche gardait dès lors un incroyable suspens puisque les dix cavaliers repartent dans l'ordre inverse du classement de la première manche et 8 peuvent toujours espérer l'emporter. Christian Ahlmann est le premier d'entre eux et l'allemand est venu avec de grandes ambitions mais Codex One (Contendro I) ne peut éviter la faute sur le vertical placé en avant dernière position. Le numéro deux mondial Kent Farrington ne se pose pas de question, il galope autant sur les verticaux que sur les oxers tout en restant sans faute : 37''54, c'est très très rapide et cela va être très difficile d'aller chercher l'américain et son incroyable Voyeur (Tolano v't Riethof). C'est trop rapide pour Gregory Wathelet avec Algorythem (Tampa) qui pour sa première finale du top 10 ne peut cette fois éviter deux fautes après un très beau tour initial. Après un premier tour très spectaculaire, Simon Delestre et Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray) reviennent en piste. Battu en toute fin d'épreuve la semaine dernière à Paris, le scénario est ici différent car il va cette fois falloir attaquer très fort pour aller chercher l'américain. Le petit alezan répond aux sollicitations et réussi le double sans faute mais en 38''97, c'est de nouveau la seconde place. Le clan Delestre s'habitue aux belles prestations de leurs protégés. Un français en cache un autre et Pénélope Leprévost a une belle carte à jouer avec Flora de Mariposa (For Pleasure) mais le distance ne sort pas comme il le faudrait et le couple ne peut éviter la faute sur l'entrée de la combinaison, 4 points … c'est loupé. Vainqueur de la finale du Top 10 de Stockholm en 2013, Daniel Deusser ne se laisse pas impressionné, il donne le meilleur de lui-même avec le grand First Class van Eeckelghem (Balou du Rouet). C'est sans faute mais 39''36, ce n'est que la troisième place provisoire. « Le premier tour était vraiment un beau parcours et la seconde manche s'est courue vraiment très vite. J'ai essayé d'utiliser la grande galopade de mon cheval, je voulais vraiment gagner et je pensais que c'était la chance que j'avais … mais ce n'était pas suffisant aujourd'hui. » réagira Daniel Deusser. A 20 ans, Bertram Allen vit sa première finale mais on sait qu'il en faut plus pour impressionner le jeune homme qui ne peut malheureusement éviter une grosse faute de Molly Malone (Kannan) sur l'oxer sur bidet placé en début d'épreuve. C'est loupé. Il n'en reste dès lors plus qu'un pour tenter de barrer la route de l'américain mais il ne s'agit ni plus, ni moins du numéro un mondial et vainqueur de la finale du top 10 2014 : Scott Brash et Sanctos vh Gravenhof (Quasimodo vd Molendreef). Ils partent très vite… mais se font piéger sur le même obstacle que Bertram Allen, c'est fini. L'américain remporte sa première finale du top 10 mais restera très sobre malgré les félicitations de ses collègues pendant que l'écossais termine son parcours. « On ne s'habitue pas à être deuxième mais finir sur le podium de tels compétitions, c'est fantastique. La situation par rapport à dimanche dernier était très différente puisque Patrice m'a battu en passant en dernière position alors qu'ici Kent était passé avant moi mais il a eu un barrage exceptionnel. Pour ma part, je ne peux rien regretter. Mon cheval a sauté fantastique, il a répondu à tout ce que je lui ai demandé. J'ai respecté tout ce que j'avais prévu avant … mais ce n'était pas suffisant. Depuis dimanche passé, nous avons travaillé à la maison avec Ryan mais uniquement sur le plat. Il a juste fait quelques sauts hier dans la 145 pour qu'il voit la piste mais c'est tout. C'est un cheval qui en fait ne saute jamais à la maison. » réagira Simon Delestre. Le numéro deux mondial aura le triomphe modeste : « Dans une telle compétition, tous les cavaliers sont rapides. Je partais en début d'épreuve et j'ai décidé de prendre tous les risques pour tenter de gagner mais tant que le dernier n'est pas passé, rien n'est joué mais ici, cela a payé. Nous voulons tous gagné cette compétition : le prize money est important et c'est l'une des épreuves phares d'un concours fantastique comme celui de Genève, cela fait donc de cette victoire une grande victoire et j'en suis très heureux. Bien sûr que je rêve d'être un jour numéro un mondial mais ce n'est pas une obsession. J'établis mon programme en fonction des chevaux que j'ai et je me concentre sur mon travail qui est de gagner de grosses épreuves. Après le classement n'est qu'une récompense du travail accompli mais pas un but en soi. J'aimerais évidemment être un jour numéro un mondial mais on verra le jour où cela arrivera. Ici, c'est notre dernier concours de l'année, nous allons nous concentrer sur le Grand Prix avant de rentrer aux USA. C'est vrai que l'an prochain, il y aura les Jeux Olympiques à Rio mais c'est encore très loin. Voyeur a de bonnes chances pour y aller mais j'ai également de bons jeunes chevaux qui pourraient également faire partie du voyage. Voyeur est un cheval spécial comme beaucoup des meilleurs chevaux du monde. Il est difficile et il est fort mais avec l'âge et l'expérience, il est désormais plus facile à gérer. Il aime la vitesse comme ici lors de la seconde manche et s'améliore au fur et à mesure.»
15ème finale du Top10 Genève aura été le théâtre de la 15 ème finale du top 10 avec une première manche grosse et délicate qui n'aura pourtant pas fait beaucoup de dégâts avec seulement deux cavaliers pénalisés dont Ludger Beerbaum qui totalise un record de 12 participations avec Marcus Ehning. La seconde manche gardait dès lors un incroyable suspens puisque les dix cavaliers repartent dans l'ordre inverse du classement de la première manche et 8 peuvent toujours espérer l'emporter. Christian Ahlmann est le premier d'entre eux et l'allemand est venu avec de grandes ambitions mais Codex One (Contendro I) ne peut éviter la faute sur le vertical placé en avant dernière position. Le numéro deux mondial Kent Farrington ne se pose pas de question, il galope autant sur les verticaux que sur les oxers tout en restant sans faute : 37''54, c'est très très rapide et cela va être très difficile d'aller chercher l'américain et son incroyable Voyeur (Tolano v't Riethof). C'est trop rapide pour Gregory Wathelet avec Algorythem (Tampa) qui pour sa première finale du top 10 ne peut cette fois éviter deux fautes après un très beau tour initial. Après un premier tour très spectaculaire, Simon Delestre et Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray) reviennent en piste. Battu en toute fin d'épreuve la semaine dernière à Paris, le scénario est ici différent car il va cette fois falloir attaquer très fort pour aller chercher l'américain. Le petit alezan répond aux sollicitations et réussi le double sans faute mais en 38''97, c'est de nouveau la seconde place. Le clan Delestre s'habitue aux belles prestations de leurs protégés. Un français en cache un autre et Pénélope Leprévost a une belle carte à jouer avec Flora de Mariposa (For Pleasure) mais le distance ne sort pas comme il le faudrait et le couple ne peut éviter la faute sur l'entrée de la combinaison, 4 points … c'est loupé. Vainqueur de la finale du Top 10 de Stockholm en 2013, Daniel Deusser ne se laisse pas impressionné, il donne le meilleur de lui-même avec le grand First Class van Eeckelghem (Balou du Rouet). C'est sans faute mais 39''36, ce n'est que la troisième place provisoire. « Le premier tour était vraiment un beau parcours et la seconde manche s'est courue vraiment très vite. J'ai essayé d'utiliser la grande galopade de mon cheval, je voulais vraiment gagner et je pensais que c'était la chance que j'avais … mais ce n'était pas suffisant aujourd'hui. » réagira Daniel Deusser. A 20 ans, Bertram Allen vit sa première finale mais on sait qu'il en faut plus pour impressionner le jeune homme qui ne peut malheureusement éviter une grosse faute de Molly Malone (Kannan) sur l'oxer sur bidet placé en début d'épreuve. C'est loupé. Il n'en reste dès lors plus qu'un pour tenter de barrer la route de l'américain mais il ne s'agit ni plus, ni moins du numéro un mondial et vainqueur de la finale du top 10 2014 : Scott Brash et Sanctos vh Gravenhof (Quasimodo vd Molendreef). Ils partent très vite… mais se font piéger sur le même obstacle que Bertram Allen, c'est fini. L'américain remporte sa première finale du top 10 mais restera très sobre malgré les félicitations de ses collègues pendant que l'écossais termine son parcours. « On ne s'habitue pas à être deuxième mais finir sur le podium de tels compétitions, c'est fantastique. La situation par rapport à dimanche dernier était très différente puisque Patrice m'a battu en passant en dernière position alors qu'ici Kent était passé avant moi mais il a eu un barrage exceptionnel. Pour ma part, je ne peux rien regretter. Mon cheval a sauté fantastique, il a répondu à tout ce que je lui ai demandé. J'ai respecté tout ce que j'avais prévu avant … mais ce n'était pas suffisant. Depuis dimanche passé, nous avons travaillé à la maison avec Ryan mais uniquement sur le plat. Il a juste fait quelques sauts hier dans la 145 pour qu'il voit la piste mais c'est tout. C'est un cheval qui en fait ne saute jamais à la maison. » réagira Simon Delestre. Le numéro deux mondial aura le triomphe modeste : « Dans une telle compétition, tous les cavaliers sont rapides. Je partais en début d'épreuve et j'ai décidé de prendre tous les risques pour tenter de gagner mais tant que le dernier n'est pas passé, rien n'est joué mais ici, cela a payé. Nous voulons tous gagné cette compétition : le prize money est important et c'est l'une des épreuves phares d'un concours fantastique comme celui de Genève, cela fait donc de cette victoire une grande victoire et j'en suis très heureux. Bien sûr que je rêve d'être un jour numéro un mondial mais ce n'est pas une obsession. J'établis mon programme en fonction des chevaux que j'ai et je me concentre sur mon travail qui est de gagner de grosses épreuves. Après le classement n'est qu'une récompense du travail accompli mais pas un but en soi. J'aimerais évidemment être un jour numéro un mondial mais on verra le jour où cela arrivera. Ici, c'est notre dernier concours de l'année, nous allons nous concentrer sur le Grand Prix avant de rentrer aux USA. C'est vrai que l'an prochain, il y aura les Jeux Olympiques à Rio mais c'est encore très loin. Voyeur a de bonnes chances pour y aller mais j'ai également de bons jeunes chevaux qui pourraient également faire partie du voyage. Voyeur est un cheval spécial comme beaucoup des meilleurs chevaux du monde. Il est difficile et il est fort mais avec l'âge et l'expérience, il est désormais plus facile à gérer. Il aime la vitesse comme ici lors de la seconde manche et s'améliore au fur et à mesure.»