Notre site web utilise la publicite pour se financer. Soutenez nous en desactivant votre bloqueur de publicite. Merci !

Kent Farrington conclut l’année au sommet de la hiérarchie mondiale

Kent Farrington s’accroche à son brassard de numéro un mondial.
Sport jeudi 4 décembre 2025 Mélina Massias

Le patron, c’est lui ! Pour le huitième mois consécutif, Kent Farrington domine le classement mondial. Grâce à de formidables montures, l’Américain caracole en tête de la hiérarchie mensuelle éditée par la Fédération équestre internationale et portera le brassard de leader jusqu’à la fin de l’année. Derrière lui, Scott Brash voit sa saison exceptionnelle être récompensée. L’Ecossais figure toujours deuxième et supplante désormais Christian Kukuk, qui a pris l’ascendant sur Ben Maher pour… trois points ! 

Sans surprise, le brassard de numéro un mondial sera porté par Kent Farrington jusqu’à la fin de l’année. La Fédération équestre mondiale (FEI) a mis à jour sa hiérarchie mensuelle pour décembre. Et l’Américain caracole toujours en tête. Malgré un mois de novembre plutôt léger, avec une seule victoire - dans l’épreuve reine du CSI 4* de Wellington sur Contina 47, alias Greya - le kid de Chicago conserve sereinement son rang. Il sera la tête de série numéro une du CHI de Genève, où il entendra assurément briller en piste, que ce soit à l’occasion du Trophée de Genève, l’une de ses épreuves fétiches, du Top Ten Rolex IJRC ou encore du Grand Prix Rolex. Pour l’occasion, il misera sur ses deux juments de tête - sa fille de Colestus mais aussi son autre crack Toulayna van het Bloesemhof - et sur un jeune Selle Français, Gary de Brekka, alias Garisson. Arrivé sous sa selle cet été en provenance de l’écurie d’Olivier Guillon, l’alezan a fait son galop d’essai à 1,60m fin octobre, pour un score de douze points. Avant cela, il avait obtenu plusieurs classements à 1,50m, dont deux à Greenwich. 

Aux rênes de Greya, Kent Farrington a obtenu son plus beau succès du mois de novembre en s'imposant dans un Grand Prix 4* à Wellington. © Sportfot

Comme le mois dernier, Scott Brash est le deuxième meilleur cavalier du monde. L’Ecossais, qui a longtemps occupé le rang de son homologue états-unien, avait connu une période plus creuse ces dernières années. Depuis un an et demi, il a retrouvé un état de grâce impressionnant. Son classement récompense une année exceptionnelle, marquée par deux médailles d’argent aux championnats d’Europe de La Corogne ainsi que six victoires en Grands Prix 5*, pour ne citer que ces succès là ! En novembre, le seul vainqueur du Rolex Grand Chelem de saut d’obstacles de l’histoire n’a participé qu’au CSI 5* de Prague, théâtre des Play Offs de Global Champions, qui n’offrent aucun points dans le décompte de la FEI pour sa hiérarchie mondiale. Séparé de la pole position par 195 unités le mois dernier, il l’est… d’exactement autant en décembre ! 

Auteur d'une saison remarquable, Scott Brash talonne toujours son homologue américain. © Sportfot

Pour trois tous petits points, le trio de tête accueille Christian Kukuk, au détriment de Ben Maher. L’Allemand, sacré champion olympique à Paris en 2024 avec Checker 47, n’a marqué des points qu’à Vérone, grâce à sa troisième place dans l’étape de la Coupe du monde Longines. Là-bas, le soldat de Ludger Beerbaum avait sellé Just Be Gentle. Avant sa performance, il a été filmé au paddock, lors d’une séance d'entraînement le montrant utiliser une paire de rênes allemandes seule et faire travailler sa jument de façon critiquable. Après avoir présenté ses excuses à Stuttgart, il a vécu un mauvais concours sur le plan sportif et n’a guère plus brillé à Prague, notamment lors de la finale de la lucrative Global Champions League, conclue avec vingt points sur son meilleur complice.

Quatrième, donc, Ben Maher n’a pas marqué de points suffisamment conséquents pour garnir son total à Vérone et Stockholm. Il devance Gilles Thomas, toujours stable en cinquième place et fort d’un nouveau triomphe obtenu dans le Grand Prix 4* de Stockholm aux rênes de Chuck Marienshof. Richard Vogel conserve lui aussi sa sixième place. Alors qu’il passe une partie de l’hiver outre-Atlantique, où Gangster Montdésir continue ses folies, l’Allemand retrouvera l’Europe pour l’immanquable CHI de Genève la semaine prochaine. 

Derrière, le reste du Top 10 joue aux chaises musicales. L’Américaine Laura Kraut, meilleure cavalière du monde et seule à figurer parmi les dix premiers de la hiérarchie mondiale, gagne un rang. Elle est septième. Le Néerlandais Harrie Smolders la suit, à l'inverse du mois précédent où il figurait à sa place, tandis que Julien Epaillard et Daniel Coyle intervertissent aussi leurs rangs par rapport à novembre. Onzième, McLain Ward devance… Nina Mallevaey, qui n’en finit plus de faire des pas de géante ! Après une pause bien méritée pour sa grande Dynastie de Beaufour, la Française a retrouvé sa base floridienne avec bonheur et réussite. Elle et sa fille de Diamant de Semilly se sont ainsi hissées au troisième rang du Grand Prix Coupe du monde d’Arcadia, il y a deux semaines. En gagnant cinq places, la Nordiste, championne de France en titre, confirme son rang de deuxième meilleure cavalière du monde. Et si la suite la menait même à dépasser Laura Kraut ? 

Douzième mondiale, Nina Mallevaey continue aussi de dominer la hiérarchie réservée aux cavaliers de moins de vingt-cinq ans, devant ses amis et coéquipiers Antoine Ermann et Jeanne Sadran ! © Shannon Brinkman / FEI

Le classement complet. 

Photo à la Une : Kent Farrington s’accroche à son brassard de numéro un mondial. © Sportfot