CSI***** Paris Eiffel 2017
Grand Prix Le Longines Paris Eiffel Jumping faisait son retour cette année sur les champs de Mars après un exode d'un an dans le parc de la Bagatelle. Un retour réussi avec un VIP plus chic que jamais qui intégrait pour la première fois la statue du Maréchal Joffre sous ses étoiles, offrant une atmosphère particulièrement réussie. Mais l'équipe de Virginie Couperie-Eiffel ne s'est pas contentée d'offrir un VIP chaleureux, elle a aussi soigné son public. Les tribunes auront été bien garnies samedi malgré une météo mitigée qui n'a néanmoins cessé de s'améliorer. Cela en était presque une surprise pour pas mal de cavaliers devenus des habitués du Global Champions Tour : il peut bel et bien y avoir du public sur ce circuit aussi ! Malheureusement, ils ne sont pas gâtés car il faut bien dire que les speakers du concours auront tout tenté à répéter les règles de la Global Champion's League durant le passage des 57 cavaliers de cette épreuve avec grand renfort de musiques et autres jingles … mais ce n'est pas gagné pour autant. On cherche toujours l'esprit d'équipe liant les cavaliers dont la priorité et bel et bien de se qualifier parmi les 25 meilleurs pour participer au Grand Prix malgré la dotation déjà très intéressante de l'épreuve alors que la scission avec les cavaliers concourant en individuel n'est pas évidente. Le Longines Paris Eiffel Jumping aura montré qu'il pouvait être un très beau concours … mais on en vient à se demander si le Global Champions Tour peut encore s'intégrer dans un véritable concours … Les 25 meilleurs cavaliers de l'épreuve précédente se retrouveront pour le Grand Prix qui débutera en début de soirée à 19h45, l'objectif étant de terminer le concours avec le coucher du soleil. Mais une fois de plus, il est difficile de comprendre pourquoi quelques cavaliers ont changé de montures alors que la plupart ont conservé la même que dans l'épreuve précédente … ce n'est pas très clair. Mais bon, peu importe le règlement, il y a une compétition et un vainqueur. Juan-Carlos Capelli, vice président de Longines, entourré par l'organisatrice du Paris Eiffel Jumping Virginie Couperie-Eiffel et le fondateur du Global Champions Tour Jan Tops Philippe Rozier était le premier à s'élancer avec Rahotep de Toscane (Quidam de Revel) mais ils ne pourront éviter une faute et un point de temps dépassé. Les fautes s'enchainent pour les concurrents et l'on se rend vite compte que l'on n'aura pas un barrage fleuve. Patrice Delaveau faute sur l'élément central du triple. Vainqueur dans l'épreuve par équipe, Simon Delestre avait toutes les cartes en main pour rejoindre le barrage jusqu'à la petite faute d'Hermes Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray) sur l'ultime obstacle du parcours. Quelle déception. Niels Bruynseels aussi loupera le coche avec une faute sur l'élément central du triple avec Gancia de Muze (Malito de Rêve). Dernier à s'élancer, Kevin Staut avait remporté en tant qu'individuel l'épreuve qualificative pour ce Grand Prix avec sa petite crack Ayade de Septon (Wandor vd Mispelaer) mais il a cette fois opté pour Silver Deux de Virton (Kashmir van't Schuttershof) et ne peut éviter deux fautes.
Grand Prix Le Longines Paris Eiffel Jumping faisait son retour cette année sur les champs de Mars après un exode d'un an dans le parc de la Bagatelle. Un retour réussi avec un VIP plus chic que jamais qui intégrait pour la première fois la statue du Maréchal Joffre sous ses étoiles, offrant une atmosphère particulièrement réussie. Mais l'équipe de Virginie Couperie-Eiffel ne s'est pas contentée d'offrir un VIP chaleureux, elle a aussi soigné son public. Les tribunes auront été bien garnies samedi malgré une météo mitigée qui n'a néanmoins cessé de s'améliorer. Cela en était presque une surprise pour pas mal de cavaliers devenus des habitués du Global Champions Tour : il peut bel et bien y avoir du public sur ce circuit aussi ! Malheureusement, ils ne sont pas gâtés car il faut bien dire que les speakers du concours auront tout tenté à répéter les règles de la Global Champion's League durant le passage des 57 cavaliers de cette épreuve avec grand renfort de musiques et autres jingles … mais ce n'est pas gagné pour autant. On cherche toujours l'esprit d'équipe liant les cavaliers dont la priorité et bel et bien de se qualifier parmi les 25 meilleurs pour participer au Grand Prix malgré la dotation déjà très intéressante de l'épreuve alors que la scission avec les cavaliers concourant en individuel n'est pas évidente. Le Longines Paris Eiffel Jumping aura montré qu'il pouvait être un très beau concours … mais on en vient à se demander si le Global Champions Tour peut encore s'intégrer dans un véritable concours … Les 25 meilleurs cavaliers de l'épreuve précédente se retrouveront pour le Grand Prix qui débutera en début de soirée à 19h45, l'objectif étant de terminer le concours avec le coucher du soleil. Mais une fois de plus, il est difficile de comprendre pourquoi quelques cavaliers ont changé de montures alors que la plupart ont conservé la même que dans l'épreuve précédente … ce n'est pas très clair. Mais bon, peu importe le règlement, il y a une compétition et un vainqueur. Juan-Carlos Capelli, vice président de Longines, entourré par l'organisatrice du Paris Eiffel Jumping Virginie Couperie-Eiffel et le fondateur du Global Champions Tour Jan Tops Philippe Rozier était le premier à s'élancer avec Rahotep de Toscane (Quidam de Revel) mais ils ne pourront éviter une faute et un point de temps dépassé. Les fautes s'enchainent pour les concurrents et l'on se rend vite compte que l'on n'aura pas un barrage fleuve. Patrice Delaveau faute sur l'élément central du triple. Vainqueur dans l'épreuve par équipe, Simon Delestre avait toutes les cartes en main pour rejoindre le barrage jusqu'à la petite faute d'Hermes Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray) sur l'ultime obstacle du parcours. Quelle déception. Niels Bruynseels aussi loupera le coche avec une faute sur l'élément central du triple avec Gancia de Muze (Malito de Rêve). Dernier à s'élancer, Kevin Staut avait remporté en tant qu'individuel l'épreuve qualificative pour ce Grand Prix avec sa petite crack Ayade de Septon (Wandor vd Mispelaer) mais il a cette fois opté pour Silver Deux de Virton (Kashmir van't Schuttershof) et ne peut éviter deux fautes.
Alors que trois barragistes se sont détachés parmi les onze premiers partants, il n'y en aura plus un seul par la suite. Ils ne seront donc que trois à en découdre pour la victoire.
Harrie Smolders est le premier à s'élancer avec son métronome à sans faute ! Une fois de plus Don VHP Z (Diamant de Sémilly) s'exécute et réalise un somptueux sans-faute en 42''13. Les suivants n'ont pas le droit à l'erreur.
« Le premier tour était très difficile et on l'a vu avec le nombre de sans faute. J'étais premier à m'élancer au barrage. Je pense avoir fait un tour propre en essayant d'aller aussi vite que possible mais je savais que derrière moi les deux cavaliers étaient plus rapides. Don est probablement le cheval le plus consistant du circuit cinq étoiles actuellement, que ce soit ces dernières semaines, ces derniers mois ou l'an passé. Nous allons essayer de garder cette forme le reste de l'année d'autant que si nous prenons la tête du Global Champions Tour, on voit que le classement est très serré. Je pense que la conformation du barrage ne lui convenait pas très bien … mais il faut bien admettre qu'il n'y a pas beaucoup de barrages qui lui conviennent bien mais il est toujours présent et jamais très loin. Mais qu'est-ce que Julien Epaillard a vraiment à perdre car si le normand fait partie des cavaliers les plus rapide du circuit, sa présence au barrage avec son jeune produit maison Usual Suspect d'Auge (Jarnac x Papillon Rouge) est une réelle surprise et, sans aucun doute, la sensation de la journée. Mais comme à son habitude, le français ne lâche rien et effectue une dernière ligne de toute beauté. Usual Suspect s'exécute et améliore le chrono du hollandais 40''67. Vainqueur des six barres la veille à 2m05, l'alezan est désormais en tête du Grand Prix cinq étoiles ! Il n'en reste plus qu'un à s'élancer mais Olivier Philippaerts a bien compris qu'il n'avait pas grand-chose à perdre non plus puisque, de toute façon, ce jeune homme qui n'a finalement que 23 ans est assuré d'un premier podium sur le circuit du Global Champion's Tour . «C'est vrai que je suis encore jeune mais cela faisait déjà longtemps que je courais derrière un premier podium sur ce circuit. J'ai commencé un peu trop lentement sur les 3-4 premiers obstacles et après, c'était trop loin pour pouvoir refaire mon retard. Dans la première ligne, je ne pensais pas pouvoir enlever une foulée puis je suis resté un peu trop à attendre sur le 3. Je dois m'en vouloir aujourd'hui car Legend a très bien sauté comme lors des derniers concours, elle est en grande forme et j'espère bien la garder dans cet état de forme le reste de la saison. » A la conférence de presse, Jan Tops se félicitait pour ce fantastique circuit qu'est le Global Champions Tour avec ce sport extraordinaire où les cavaliers doivent venir avec leur meilleur cheval pour y être compétitif … . Mais le sourire du Hollandais s'est quelque peu estompé au récit de l'histoire fantastique de Julien Epaillard qui aura pourtant encensé le circuit dont il venait de remporté l'étape parisienne. « En fait, il était prévu que j'emmène Toupie de la Roque ici mais la jument toussait beaucoup et je me suis dit que ça n'allait pas être possible. Ce n'était pas non plus possible d'emmener Quatrin de la Roque car il doit enchainer les concours d'Estoril et de Chantilly, je me suis donc dit que j'allais emmener Usual Suspect d'Auge … mais je ne m'attendais pas à être compétitif. C'est un cheval qui a été compliqué à ses débuts, il aimait beaucoup les portes d'entrée et de sortie des concours notamment. Je n'avais que lui pour faire les grosses épreuves car c'était la première fois que je montais mon second cheval, Instit de Jucaso (Cooper vd Heffinck), qui m'a été confié par Jérôme Guery et Grégoire Oberson et que je devais donc apprendre à connaitre. Usual est un cheval très inquiet. J'ai toujours su qu'il avait beaucoup de force et qu'il était très respectueux puis il saute clairement mieux sur le sable que sur l'herbe et je dois choisir les pistes sur lesquels je l'emmène car il saute les bidets mais pas les rivières. Maintenant, je suis vraiment très satisfait de la maturité qu'il a prise durant ce week-end et je pense qu'en évoluant de la sorte, il n'est pas impossible qu'un jour, il saute les rivières. C'est sûr que c'est un cheval que l'on n'aura pas par la force, il faut l'emmener le plus souvent possible au concours mais avec de tels résultats … ça motive un peu de le mettre dans le camion. Ici, l'épreuve des six barres lui a fait beaucoup de bien. Pas spécialement pour la hauteur mais pour le fait d'entrer et sortir de piste de nombreuses fois. Cela m'a beaucoup aidé car le cheval a banalisé le fait d'entrer dans la piste. Il a vu que cela se passait bien et qu'il pouvait faire ça facilement. Le premier jour, il était très intimidé par la piste et les écrans géants. Le cheval sortait jusqu'ici en CSI deux étoiles alors évidemment, il a été un peu surpris par l'ambiance et le décor d'un concours de ce niveau. Aujourd'hui, déjà dans la qualif, il était plus relâché et plus je rentrais en piste, plus il était relâché et disponible. C'est un cheval super anxieux. Je pense que la chance a été un peu de notre côté aujourd'hui pour franchir la combinaison sans faute mais on voit que le cheval a véritablement le potentiel pour sauter cela. Personnellement, je pensais d'ailleurs avoir fait faute mais quand j'ai entendu le public nous soutenir, j'ai compris que l'on était toujours sans faute et j'ai attaqué la dernière ligne en me disant que nous n'avions rien à perdre. C'est une victoire qui veut dire beaucoup pour moi car je n'avais jamais eu de victoires en cinq étoiles dans ma carrière avant cette année et là, c'est ma seconde en France ! 2017 est donc une année incroyable et on dit jamais deux sans trois. En plus, avec un cheval né à la maison, c'est une belle consécration pour l'élevage de ma femme et tout cela est possible grâce à toute une équipe qui me soutien dont mes sponsors de la Laiterie de Montaigu. Nous avons encore d'autres jeunes chevaux issus de l'élevage qui semblent vraiment intéressants et que nous tentons d'amener le mieux possible. Nous essayons de faire une bonne sélection sans trop nous tromper. Avoir deux chevaux qui participent en cinq étoiles dont un qui a gagné désormais en 5*… en espérant que cela arrivera également avec le second, cela motive évidemment. »explquera Julien Epaillard qui fêtait en même temps que sa première victoire, son premier podium du Global Champion's Tour, tout simplement.