
Le fait qu'il travaille aujourd'hui chez Stephex, où vous aviez travaillé avant. Vous l'avez conseillé dans son choix avant qu'il ne commence là ?
J.C. : « Non, Daniel n'a besoin de personne pour prendre ses décisions. Il est grand assez pour ça. En fait, je ne fais que lui envoyer des messages pour le féliciter de ses performances et ce genre de choses. Je pense qu'il a assez dans ses écuries pour parler de chevaux, aller au concours… c'est parfois bien aussi de se relaxer avec autre chose. »
Mais vous ne parlez jamais ensemble des problèmes qu'il a avec un cheval ou que vous avez ?
J.C. : « Honnêtement, je ne pense pas qu'il ait des problèmes. Vous pensez qu'il en a ? … et je ne pense pas qu'il m'écouterait. Ce serait agréable s'il pouvait me donner quelques leçons de temps en temps, mais je pense qu'il est vraiment très occupé. Cela me plairait beaucoup d'avoir de l'aide de sa part, mais en même temps, j'ai l'aide de Jos Kumps et Johan Heins, et cela fonctionne très bien, alors je suis content comme cela. »
C'est quelque chose que vous avez vraiment voulu, d'avoir des gens autour de vous pour vous aider ?

J.C. : « C'est une décision qui lui appartient ! J'ai un grand respect pour lui et quoi qu'il arrive, je sais que sa décision sera la bonne. Evidemment que j'espère qu'il les gardera pour moi, mais si l'un d'eux est vendu, je suis certain que nous en parlerons ensemble, mais la décision finale lui revient et je resterai derrière cette décision. »
Aujourd'hui, vous êtes installé avec toute votre famille juste à côté de votre écurie. Est-ce que vous comptez continuer à être employé encore longtemps ou pensez-vous parfois à faire votre propre écurie ?
J.C. : « Non, non, je veux continuer ici. L'endroit est magnifique, nous avons un très bon piquet de chevaux, je n'ai aucune raison de vouloir changer. Nous sommes heureux ici. Il ne faut jamais dire jamais, mais actuellement, nous avons un objectif et je veux continuer à travailler dans ce sens. Actuellement, nous allons essayer de nous qualifier pour les Jeux Equestres Mondiaux. Ce n'est pas facile, mais si on n'essaie pas, on n'y arrive pas, et après cela, nous nous fixerons d'autres buts. C'est déjà agréable de faire partie des gars qui espèrent aller au WEG.
Je me sens privilégié d'avoir trois supers chevaux qui me permettent de pouvoir envisager cela et qui me mettent dans une position où je peux y penser. Travailler avec ce but, c'est déjà une réussite pour moi. Nous avons commencé il y a 7 ans ce travail avec un rêve, ça a toujours été un rêve. Faire partie de la long list pour un championnat majeur, c'est déjà une belle récompense.»
Vos parents et votre famille acceptent plus facilement votre décision de partir avec ces bons résultats ?
