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Joe Clee, un briton à l'accent belge.

Interviews mercredi 2 juillet 2014
Joe Clee, un briton à l'accent belge. Comment et pourquoi avez-vous choisi d'acheter Diablesse et Utamaro ? J.C. : « C'était un peu le pedigree et un peu tout en fait. Diablesse était si respectueuse. Lorsqu'elle sautait, elle était toujours en alerte, toujours éveillée, elle donnait un très bon feeling. Il y avait juste la galopade qui n'était pas très facile, mais le reste était très bien. Après lorsqu'on achète un jeune cheval comme cela, on espère qu'il deviendra un bon cheval, mais on n'espère pas qu'il saute des Coupes du monde où ce genre de concours, juste que ce sera un bon cheval. Vous devez avant tout choisir les qualités que vous aimez et elle avait cette qualité en étant si respectueuse, en ayant une tête fantastique et en voulant toujours faire le boulot. Pour être correct, je devrais dire que vous espérer toujours qu'ils feront ce genre d'épreuves, mais que vous ne pouvez pas le savoir car il n'y a pas de garantie. Utamaro est un cheval différent de Diablesse, dans son physique et sa manière de fonctionner, car il est petit avec une galopade fantastique, mais la tête est la même. Ce sont deux chevaux qui veulent terminer sans-faute avant tout. A la fin, c'est cela notre sport : terminer sans-faute ! Ce n'est pas être beau, c'est finir avec un flot ! Diablesse a déjà terminé avec plus de rubans que la plupart des chevaux, donc au final, l'attitude de ces deux chevaux est assez similaire. Je pense que quand on va choisir des chevaux, on ne doit pas chercher à retrouver le même galop, le même look, la même taille… c'est l'envie de sauter qui est déterminante. Le physique est important, mais la tête est le plus important. L'attitude et la qualité sont les deux points les plus importants pour moi lorsque j'essaie un cheval. C'est difficile de juger, mais vous devez faire de votre mieux. A la fin, ils ont besoin d'avoir tout, car il y a des petits chevaux qui veulent le faire, mais qui ne peuvent pas. » Diablesse en finale du championnat du monde des 5 ans Durant votre jeunesse, vous avez pu voir en Grande Bretagne le clan Whitaker occuper les places de l'équipe nationale durant de longues années sans rien partager. Cela fait peur pour un jeune cavalier qui veut arriver au plus haut niveau ? J.C. : « Vous savez, j'ai toujours rêvé d'évoluer à ce niveau… mais c'est un rêve ! On ne se dit pas qu'on ne va pas être dans l'équipe, car il y a toujours ces gars-là. Je ne pense pas avoir déjà pensé à ça. Je voulais être dans l'équipe et j'ai rêvé de cela, mais cela parait toujours tellement loin. » Pour vous, cela a été difficile de faire partie de l'équipe britannique ? J.C. : « Je pense que c'est la même chose pour tout le monde. Lorsqu'on fait des sans-faute et que l'on gagne des épreuves, on peut intégrer l'équipe. Ce n'est pas qu'on ne voulait pas de moi, c'est juste que c'est seulement maintenant que je fais des sans-faute à ce niveau. Cela ne fait que deux ans que je monte des Grand Prix 3, 4, 5 étoiles. Je suis toujours resté concentré sur mon boulot, sans jamais penser à l'équipe. Lorsque nous allions dans un deux étoiles, je me concentrais sur ce deux étoiles, pareil pour un trois étoiles. Toujours en essayant de donner le meilleur de nous-mêmes, mais cela ne fait que deux ans que l'on a pu évoluer en 4 et 5 étoiles et ces derniers six mois ont été incroyables. Nous espérions un jour entrer dans l'équipe, mais nous n'avons jamais rien exigé. Nous espérions atteindre le plus haut niveau et cela passe par faire partie de l'équipe nationale, et c'est très agréable aujourd'hui. » La suite, c'est demain.