JEM - Caen 2014
Coupe des nations - part 1 Nouvelle journée et nouveau parc d'obstacle aussi somptueux que lors du premier jour assortis dans un tour dessiné par Frédéric Cottier avec justesse et permettant une nouvelle journée de grand sport. C'est sans aucun doute la bonne nouvelle de ces Jeux Equestres où l'organisation hasardeuse laissera un souvenir quelque peu amer aux nombreux visiteurs … heureusement réconcilié par les moments de sports qu'ils auront pu partager après des queues interminables : pour attendre des navettes trop peu nombreuses, entrer dans le stade, chercher péniblement à manger … des moments qui feront probablement rire d'ici quelques semaines ou quelques jours … mais laisse un gout amer pour une organisation d'une telle envergure… même si beaucoup d'effort ont déjà été réalisés par les organisateurs qui tentent de pallier aux manquements de la première semaine. Mais revenons-en au sport car il y en a eu avec ces moments de joie et de peine. Douleur d'abord pour l'équipe belge. En l'absence de Jos Lansink, c'est à Pieter Devos qu'a été attribué le rôle d'ouvreur. Malheureusement, l'homme des Grand Prix à 1 million de dollar ne peut éviter une faute sur la rivière avant de doubler la mise en toute fin de parcours sur la sortie du dernier double … avant que Dream of India Greenfield (Gem of India) ne jette complètement l'éponge en s'arrêtant sur le dernier et en se laissant littéralement tomber par terre. Pieter Devos tente de rester à cheval mais il n'y a rien à faire lorsque le sort s'acharne, c'est l'élimination et le public était déjà bien heureux de pouvoir voir cavalier et monture quitter ensemble le stade après avoir craint le pire. Côté belge, c'est la consternation. L'un de ses piliers vient de s'effondrer, rien ne va plus. La pression est énorme sur les épaules d'Olivier Philippaerts qui ne peut éviter deux fautes dans le triple avant d'ajouter une faute de plus un peu plus tard : 12 points. Les carottes sont cuites, on ne voit pas comment la Belgique pourrait se qualifier pour la seconde manche de la coupe des nations… on ne pense même plus à la qualification Olympique. C'est donc sans pression que Jos Verlooy entre en piste mais le jeune homme est concentré. La starlette a fait place au cavalier que l'on aime voir, le gamin se bat et réussi presque son pari même si une barre sur le magnifique oxer du coq français placé juste avant la dernière ligne vient perturber son plan et remue encore un peu plus sa déception. On espère alors que Grégory Wathelet pourra garder sa place du premier jour mais c'était sans compter sur une bête faute dès le deuxième obstacle, vertical de la FEI. La journée fut rude même si le numéro un belge repartira bel et bien en individuel demain. Moins bien parti encore la veille, les Suisse n'auront pas pu redresser la barre … même si ils auraient pu passer par le chat de l'aiguille. Premier à s'élancer, Pius Schwizer et Toulago (Toulon) ne peuvent éviter un lourd score de 12 points mais l'outsider de l'équipe, Jane Richards et son fantastique Pablo de Virton (Andiamo) rendent l'espoir à lute de couleurs avec un sans-faute somptueux. Paul Estermann étaient à deux doigts de l'imiter avant une faute de Castlefield Eclipse (Obos Quality) sur l'entrée du double, avant dernier obstacle du parcours. Steve Guerdat aurait pu être une nouvelle fois le sauveur de sa nation mais si Nino des Buissonnets (Kannan) ne s'arrête pas, il ne pourra pas éviter une faute sur la sortie du triple. La Suisse sera onzième et première équipe à ne pas repartir au contraire de l'Ukraine qui aura pu compter sur un sans-faute somptueux de Cassio Rivetti sur Vivant vd Heffinck (Fuego du Prelet) mais aussi sur les performances de son mécène Oleksandr Onyshchenko qui aura lui-même participer à la qualification de son équipe avec une seule faute en selle sur valentino Velvet (Indoctro). Et si Ferenc Szentirmai ne peut éviter trois faute avec Chadino (Chacco Blue), l'inévitable Katharina Offel tiendra le bon bout malgré une faute de Charlie (Cornet Obolensky). Marcel Delestre lui aura réussi à créer l'exploit avec ses troupes Colombiennes qui accèdent pour la première fois de leur histoire à la seconde manche par équipe. Pourtant, les choses auraient pu mieux commencer. Daniel Bluman étant à deux doigts de signer le sans-faute avec Sancha LS (Chin Chin) avant que la barre de l'ultime obstacle du parcours ne gise au sol ! Une alternative que ne prendra pas Carlos Lopez qui signe un sans-faute remarquable avec Prince de la Mare (Beduin de Moens). Les choses se gâteront en début d'après-midi lorsque Roberto Teran ne peut éviter un stop de Woklahoma (Sheraton) sur le milieu du tripler avant de fauter sur la sortie avant d'ajouter une troisième faute sur l'entrée de la dernière combinaison : 14 points ! Ce sera sans conséquence car malgré deux fautes de Dayro Arroyave coup sur coup en début de parcours avec Eldorado vh Vijverhof (Thunder vd Zuuthoeve), ce sera suffisant pour continuer l'aventure. «Depuis que les championnats du monde existe, c'est la première fois que la Colombie réussi à réunir ses quatre meilleurs cavaliers du moment ce qui n'avait jamais été possible à cause de problèmes politiques fédérales. La meilleure décision que notre fédération a prise, c'est la nomination d'un chef d'équipe qui a pu faire ses sélections et mettre un ordre. Pouvoir monter avec les quatre meilleurs cavaliers de notre pays, c'est quelque chose que nous attendions depuis longtemps alors je tiens à féliciter Marcel Delestre et notre fédération. C'est certain que pour les 160 cavaliers qui sont présents ici, les JEM sont l'objectif principal de leur saison jusqu'au Jeux Panaméricain la saison prochaine qui représenteront notre épreuve qualificative pour les JO de Rio de Janeiro. Pour nous, ici, c'est une bonne préparation en vue de cet objectif avec une mise en application des connaissances, une organisation de stratégie et une consolidation de l'équipe en vue des Jeux Panaméricains. A titre personnel, c'est Jeux Mondiaux à Caen sont vraiment très symbolique pour moi puisque je vis en France mais il y a 17 ans lorsque j'ai fait mon premier concours international sur le sol français, c'était à Caen alors c'est une super expérience pour moi de revenir ici d'autant que j'ai beaucoup de connaissances et énormément d'amis en Normandie. » réagi Carlos Lopez à l'issue de l'épreuve. L'Irlande aura manqué de chance avec pas moins de trois parcours à quatre points dont le vainqueur de la veille, Bertram Allen et Molly Malone qui n'auront pu éviter une faute sur la sortie du double placé en avant dernière position alors que Cameron Hanley aura fauté à trois reprises avec Antello Z (Animo II Z). Très bien partie la veille avec une seconde place provisoire, la Suède recule également avec un départ à douze points pour Peder Fredericson sur H&M Sibon (Sibon W) puis une faute d'Alexander Zettermann sur Cafino (Cardento) et encore 8 points pour Henrik von Eckermann sur Gotha FRH (Goldfever). Heureusement pour les hommes d'Henk Nooren, Rolf Goran Bengtsson viendra remettre un peu d'ordre dans la maison avec un sans-faute somptueux de Casall (Caretino) permettant à ses couleurs de rester en course. Très motivé et concentré, Yann Candele ne lâche rien et signe un magnifique tour sans-faute avec Showgirl (ex Manureva la Guimorais par Gold de Becourt) maintenant son équipe dans la course aux médailles malgré une faute de ses capitaines : Ian Millar sur Dixson (Vigo d'Arsouilles) et Eric Lamaze sur Zigali PS (Kigali). Devant et toujours plus haut, c'est la résurrection d'une équipe de stars coachée avec la finesse d'un Jean-Maurice Bonneau qui a su se relever là où la plupart se seraient enlisés ! Douzième la veille après l'épreuve de chasse, le Brésil remonte à la 5 ème place provisoire. Pedro Veniss ne commet qu'une faute avec Quabri de l'Isle (Kannan) mais derrière la révolte gronde et c'est Alvaro de Miranda lui-même qui sonne la fin de la récréation avec un sans-faute magnifique sur AD Bogeno (ex Queen's Lover Hero ; Baloubet du Rouet). Derrière ses équipiers savent ce qu'ils leur restent à faire … et le font : Marlon Zanotelli est sans-faute avec Clowni (Colman) tout comme Rodrigo Pessoa avec Status (Satisfaction). « C'était difficile de commencer plus mal qu'hier. A partir de là, il y avait deux choses à faire : d'une part que cela n'affecte pas le reste du groupe, que ce ne soit pas contagieux. J'avais bien insisté sur le fait que durant un championnat, il y avait toujours une merde et que c'est là qu'on allait voir si ils avaient un vrai esprit d'équipe. Sans vouloir ne parler que du passé, j'ai pris mon expérience de Jerez de la Frontera où Gilles Bertran de Balanda avait raté sa première manche mais ses équipiers avaient rattrapé le coup. Ici, j'ai directement réuni tout le monde après la chute de Doda et je leur ai dit qu'une équipe ce n'était pas des mots, c'était des comportements et qu'on allait voir si ils étaient vraiment une équipe. On s'est préparé, c'est un accident mais on ne va rien lâcher. Ensuite pour Doda, il a fallu qu'il évacue et tout le monde est allé autour de lui. Hier soir, comme chaque fois, je leur ai fait un briefing et on en a parlé. Je lui ai montré les videos et nous avons convenu que c'était bel et bien un accident et qu'autrement, il aurait été sans-faute. Je lui ai dit qu'il ne fallait rien changé à son équitation mais qu'il fallait juste qu'il passe à autre chose, juste regarder devant en ajoutant que ce qu'il avait vécu, ça arrivait à d'autres mais qu'il y avait deux catégories de cavaliers : les bons cavaliers et les champions mais que moi, je pensais qu'il faisait partie des champions et que je savais que demain, il allait me le montrer. Ce ne sont que des mots … mais il est allé se couché tôt car il avait envie de passer à demain pour que cette journée s'efface pour lui … puis on a vu le reste aujourd'hui. Maintenant, il faut que l'on reste bien les pieds sur terre : on n'a rien gagné ! On a juste gagné le droit de jouer encore demain ! On a fait un bond en avant en se rapprochant du podium en termes d'écart. Sincèrement, je suis fier de mes cavaliers car coacher des bonhommes pareil, c'est juste un privilège mais il faut rester humble, calme, solidaire comme l'on est et que chacun monte son cheval sans s'occuper de l'autre. Là, on va refaire un briefing et notre rituel comme on le fait tous les jours depuis une semaine que nous sommes ensemble. Il n'y a pas d'euphorie, il faut que l'on reste dans notre bulle et nous verrons demain soir où l'on est ! Evidemment, pour moi, être en France cela change la donne. Je suis heureux que l'on continue l'aventure en même temps que la Coolombie. Nous étions aux commandes de l'équipe de France avec Marcel Delestre en même temps puisque lui s'occupaient des poneys et des juniors. Cela me fait très plaisir de partager cela aujourd'hui avec lui. Cela montre que ce que nous avons fait, ce n'est pas vain. Cela nous a amené une expertise qui est recherchée, je pense, par d'autres pays. Je dis ça humblement sans prétention lorsqu'André-Jacques Le Goupil s'est trompé et a annoncé Beezie Madden, le public l'a sifflé, quand Rodrigo rentre, c'est une bronca et le public a soutenu Doda parce qu'il avait envie qu'il se refasse et je sens bien qu'il y en a qui ont deux drapeaux… aussi parce que je suis à la tête de l'équipe. » Pedro Veniss ajoutera « Nous sommes très content avec nos résultats d'aujourd'hui. Hier, nous avons eu un accident avec Doda et aujourd'hui, il a montré avec les autres cavaliers pourquoi nous sommes venus ici. Hier, nous étions tous avec Doda. Nous savons que c'est un grand cavalier et on avait vraiment 100% confiance qu'il allait faire un sans-faute aujourd'hui. Personnellement, je suis content de mon cheval. Il a très bien sauté. Je ne l'ai que depuis 4 mois mais la faute est pour moi car je suis arrivé un peu près du triple. J'avais toujours dit que mon objectif serait les Jeux Olympiques, il est encore un peu jeune pour ce niveau-là mais tout s'est enchainé très vite ces derniers mois et j'ai un bon sentiment. » Aux avant-poste la veille, la France aura aujourd'hui reculé sans pour autant perdre pied même si Philippe Guerdat n'était pas à la fête. Après trois parcours à quatre points, il fallut attendre Patrice Delaveau et Orient Express (Quick Star) pour voir le premier sans-faute de l'équipe qui se maintient à la 4 ème place. Devant les ténors se sont installés. Les allemands remontent sans pour autant briller. Christian Ahlmann sur Codex One (Contendro I) et Ludger Beerbaum sur Chiara (Contender) auront ouvert et fermé la route avec une faut chacun alors qu'au milieu les deux fils de Cornet Obolensky auront assuré le spectacle avec deux sans-faute magnifique pour Daniel Deusser sur Cornet d'Amour et Marcus Ehning sur Cornado NRW. Côté américain, c'est l'inverse. L'expérience de McLain Ward sur Rothchild du Bousquetiau (Artos Z) et de Beezie Madden sur Cortes C (Randel Z) aura payé avec deux sans-faute à la clé alors que Kent Farrington sur Voyeur (Tolano v't Riethof) et Lucy Davis sur Barron (ex Underground des Hauts Droits ; For Pleasure) ne pourront éviter une faute. Pendant ce temps, les hollandais réalisent une véritable promenade de santé avec trois parcours sans pénalité mettant de côté les 9 points de jur Vrieling sur VDL Bubalu (Baloubet du Rouet). Les Golden Boys de Rob Ehrens ont désormais une barre d'avance sur les USA avec 18 points d'écart entre la première et la dixième équipe toujours en compétition pour demain.
Coupe des nations - part 1 Nouvelle journée et nouveau parc d'obstacle aussi somptueux que lors du premier jour assortis dans un tour dessiné par Frédéric Cottier avec justesse et permettant une nouvelle journée de grand sport. C'est sans aucun doute la bonne nouvelle de ces Jeux Equestres où l'organisation hasardeuse laissera un souvenir quelque peu amer aux nombreux visiteurs … heureusement réconcilié par les moments de sports qu'ils auront pu partager après des queues interminables : pour attendre des navettes trop peu nombreuses, entrer dans le stade, chercher péniblement à manger … des moments qui feront probablement rire d'ici quelques semaines ou quelques jours … mais laisse un gout amer pour une organisation d'une telle envergure… même si beaucoup d'effort ont déjà été réalisés par les organisateurs qui tentent de pallier aux manquements de la première semaine. Mais revenons-en au sport car il y en a eu avec ces moments de joie et de peine. Douleur d'abord pour l'équipe belge. En l'absence de Jos Lansink, c'est à Pieter Devos qu'a été attribué le rôle d'ouvreur. Malheureusement, l'homme des Grand Prix à 1 million de dollar ne peut éviter une faute sur la rivière avant de doubler la mise en toute fin de parcours sur la sortie du dernier double … avant que Dream of India Greenfield (Gem of India) ne jette complètement l'éponge en s'arrêtant sur le dernier et en se laissant littéralement tomber par terre. Pieter Devos tente de rester à cheval mais il n'y a rien à faire lorsque le sort s'acharne, c'est l'élimination et le public était déjà bien heureux de pouvoir voir cavalier et monture quitter ensemble le stade après avoir craint le pire. Côté belge, c'est la consternation. L'un de ses piliers vient de s'effondrer, rien ne va plus. La pression est énorme sur les épaules d'Olivier Philippaerts qui ne peut éviter deux fautes dans le triple avant d'ajouter une faute de plus un peu plus tard : 12 points. Les carottes sont cuites, on ne voit pas comment la Belgique pourrait se qualifier pour la seconde manche de la coupe des nations… on ne pense même plus à la qualification Olympique. C'est donc sans pression que Jos Verlooy entre en piste mais le jeune homme est concentré. La starlette a fait place au cavalier que l'on aime voir, le gamin se bat et réussi presque son pari même si une barre sur le magnifique oxer du coq français placé juste avant la dernière ligne vient perturber son plan et remue encore un peu plus sa déception. On espère alors que Grégory Wathelet pourra garder sa place du premier jour mais c'était sans compter sur une bête faute dès le deuxième obstacle, vertical de la FEI. La journée fut rude même si le numéro un belge repartira bel et bien en individuel demain. Moins bien parti encore la veille, les Suisse n'auront pas pu redresser la barre … même si ils auraient pu passer par le chat de l'aiguille. Premier à s'élancer, Pius Schwizer et Toulago (Toulon) ne peuvent éviter un lourd score de 12 points mais l'outsider de l'équipe, Jane Richards et son fantastique Pablo de Virton (Andiamo) rendent l'espoir à lute de couleurs avec un sans-faute somptueux. Paul Estermann étaient à deux doigts de l'imiter avant une faute de Castlefield Eclipse (Obos Quality) sur l'entrée du double, avant dernier obstacle du parcours. Steve Guerdat aurait pu être une nouvelle fois le sauveur de sa nation mais si Nino des Buissonnets (Kannan) ne s'arrête pas, il ne pourra pas éviter une faute sur la sortie du triple. La Suisse sera onzième et première équipe à ne pas repartir au contraire de l'Ukraine qui aura pu compter sur un sans-faute somptueux de Cassio Rivetti sur Vivant vd Heffinck (Fuego du Prelet) mais aussi sur les performances de son mécène Oleksandr Onyshchenko qui aura lui-même participer à la qualification de son équipe avec une seule faute en selle sur valentino Velvet (Indoctro). Et si Ferenc Szentirmai ne peut éviter trois faute avec Chadino (Chacco Blue), l'inévitable Katharina Offel tiendra le bon bout malgré une faute de Charlie (Cornet Obolensky). Marcel Delestre lui aura réussi à créer l'exploit avec ses troupes Colombiennes qui accèdent pour la première fois de leur histoire à la seconde manche par équipe. Pourtant, les choses auraient pu mieux commencer. Daniel Bluman étant à deux doigts de signer le sans-faute avec Sancha LS (Chin Chin) avant que la barre de l'ultime obstacle du parcours ne gise au sol ! Une alternative que ne prendra pas Carlos Lopez qui signe un sans-faute remarquable avec Prince de la Mare (Beduin de Moens). Les choses se gâteront en début d'après-midi lorsque Roberto Teran ne peut éviter un stop de Woklahoma (Sheraton) sur le milieu du tripler avant de fauter sur la sortie avant d'ajouter une troisième faute sur l'entrée de la dernière combinaison : 14 points ! Ce sera sans conséquence car malgré deux fautes de Dayro Arroyave coup sur coup en début de parcours avec Eldorado vh Vijverhof (Thunder vd Zuuthoeve), ce sera suffisant pour continuer l'aventure. «Depuis que les championnats du monde existe, c'est la première fois que la Colombie réussi à réunir ses quatre meilleurs cavaliers du moment ce qui n'avait jamais été possible à cause de problèmes politiques fédérales. La meilleure décision que notre fédération a prise, c'est la nomination d'un chef d'équipe qui a pu faire ses sélections et mettre un ordre. Pouvoir monter avec les quatre meilleurs cavaliers de notre pays, c'est quelque chose que nous attendions depuis longtemps alors je tiens à féliciter Marcel Delestre et notre fédération. C'est certain que pour les 160 cavaliers qui sont présents ici, les JEM sont l'objectif principal de leur saison jusqu'au Jeux Panaméricain la saison prochaine qui représenteront notre épreuve qualificative pour les JO de Rio de Janeiro. Pour nous, ici, c'est une bonne préparation en vue de cet objectif avec une mise en application des connaissances, une organisation de stratégie et une consolidation de l'équipe en vue des Jeux Panaméricains. A titre personnel, c'est Jeux Mondiaux à Caen sont vraiment très symbolique pour moi puisque je vis en France mais il y a 17 ans lorsque j'ai fait mon premier concours international sur le sol français, c'était à Caen alors c'est une super expérience pour moi de revenir ici d'autant que j'ai beaucoup de connaissances et énormément d'amis en Normandie. » réagi Carlos Lopez à l'issue de l'épreuve. L'Irlande aura manqué de chance avec pas moins de trois parcours à quatre points dont le vainqueur de la veille, Bertram Allen et Molly Malone qui n'auront pu éviter une faute sur la sortie du double placé en avant dernière position alors que Cameron Hanley aura fauté à trois reprises avec Antello Z (Animo II Z). Très bien partie la veille avec une seconde place provisoire, la Suède recule également avec un départ à douze points pour Peder Fredericson sur H&M Sibon (Sibon W) puis une faute d'Alexander Zettermann sur Cafino (Cardento) et encore 8 points pour Henrik von Eckermann sur Gotha FRH (Goldfever). Heureusement pour les hommes d'Henk Nooren, Rolf Goran Bengtsson viendra remettre un peu d'ordre dans la maison avec un sans-faute somptueux de Casall (Caretino) permettant à ses couleurs de rester en course. Très motivé et concentré, Yann Candele ne lâche rien et signe un magnifique tour sans-faute avec Showgirl (ex Manureva la Guimorais par Gold de Becourt) maintenant son équipe dans la course aux médailles malgré une faute de ses capitaines : Ian Millar sur Dixson (Vigo d'Arsouilles) et Eric Lamaze sur Zigali PS (Kigali). Devant et toujours plus haut, c'est la résurrection d'une équipe de stars coachée avec la finesse d'un Jean-Maurice Bonneau qui a su se relever là où la plupart se seraient enlisés ! Douzième la veille après l'épreuve de chasse, le Brésil remonte à la 5 ème place provisoire. Pedro Veniss ne commet qu'une faute avec Quabri de l'Isle (Kannan) mais derrière la révolte gronde et c'est Alvaro de Miranda lui-même qui sonne la fin de la récréation avec un sans-faute magnifique sur AD Bogeno (ex Queen's Lover Hero ; Baloubet du Rouet). Derrière ses équipiers savent ce qu'ils leur restent à faire … et le font : Marlon Zanotelli est sans-faute avec Clowni (Colman) tout comme Rodrigo Pessoa avec Status (Satisfaction). « C'était difficile de commencer plus mal qu'hier. A partir de là, il y avait deux choses à faire : d'une part que cela n'affecte pas le reste du groupe, que ce ne soit pas contagieux. J'avais bien insisté sur le fait que durant un championnat, il y avait toujours une merde et que c'est là qu'on allait voir si ils avaient un vrai esprit d'équipe. Sans vouloir ne parler que du passé, j'ai pris mon expérience de Jerez de la Frontera où Gilles Bertran de Balanda avait raté sa première manche mais ses équipiers avaient rattrapé le coup. Ici, j'ai directement réuni tout le monde après la chute de Doda et je leur ai dit qu'une équipe ce n'était pas des mots, c'était des comportements et qu'on allait voir si ils étaient vraiment une équipe. On s'est préparé, c'est un accident mais on ne va rien lâcher. Ensuite pour Doda, il a fallu qu'il évacue et tout le monde est allé autour de lui. Hier soir, comme chaque fois, je leur ai fait un briefing et on en a parlé. Je lui ai montré les videos et nous avons convenu que c'était bel et bien un accident et qu'autrement, il aurait été sans-faute. Je lui ai dit qu'il ne fallait rien changé à son équitation mais qu'il fallait juste qu'il passe à autre chose, juste regarder devant en ajoutant que ce qu'il avait vécu, ça arrivait à d'autres mais qu'il y avait deux catégories de cavaliers : les bons cavaliers et les champions mais que moi, je pensais qu'il faisait partie des champions et que je savais que demain, il allait me le montrer. Ce ne sont que des mots … mais il est allé se couché tôt car il avait envie de passer à demain pour que cette journée s'efface pour lui … puis on a vu le reste aujourd'hui. Maintenant, il faut que l'on reste bien les pieds sur terre : on n'a rien gagné ! On a juste gagné le droit de jouer encore demain ! On a fait un bond en avant en se rapprochant du podium en termes d'écart. Sincèrement, je suis fier de mes cavaliers car coacher des bonhommes pareil, c'est juste un privilège mais il faut rester humble, calme, solidaire comme l'on est et que chacun monte son cheval sans s'occuper de l'autre. Là, on va refaire un briefing et notre rituel comme on le fait tous les jours depuis une semaine que nous sommes ensemble. Il n'y a pas d'euphorie, il faut que l'on reste dans notre bulle et nous verrons demain soir où l'on est ! Evidemment, pour moi, être en France cela change la donne. Je suis heureux que l'on continue l'aventure en même temps que la Coolombie. Nous étions aux commandes de l'équipe de France avec Marcel Delestre en même temps puisque lui s'occupaient des poneys et des juniors. Cela me fait très plaisir de partager cela aujourd'hui avec lui. Cela montre que ce que nous avons fait, ce n'est pas vain. Cela nous a amené une expertise qui est recherchée, je pense, par d'autres pays. Je dis ça humblement sans prétention lorsqu'André-Jacques Le Goupil s'est trompé et a annoncé Beezie Madden, le public l'a sifflé, quand Rodrigo rentre, c'est une bronca et le public a soutenu Doda parce qu'il avait envie qu'il se refasse et je sens bien qu'il y en a qui ont deux drapeaux… aussi parce que je suis à la tête de l'équipe. » Pedro Veniss ajoutera « Nous sommes très content avec nos résultats d'aujourd'hui. Hier, nous avons eu un accident avec Doda et aujourd'hui, il a montré avec les autres cavaliers pourquoi nous sommes venus ici. Hier, nous étions tous avec Doda. Nous savons que c'est un grand cavalier et on avait vraiment 100% confiance qu'il allait faire un sans-faute aujourd'hui. Personnellement, je suis content de mon cheval. Il a très bien sauté. Je ne l'ai que depuis 4 mois mais la faute est pour moi car je suis arrivé un peu près du triple. J'avais toujours dit que mon objectif serait les Jeux Olympiques, il est encore un peu jeune pour ce niveau-là mais tout s'est enchainé très vite ces derniers mois et j'ai un bon sentiment. » Aux avant-poste la veille, la France aura aujourd'hui reculé sans pour autant perdre pied même si Philippe Guerdat n'était pas à la fête. Après trois parcours à quatre points, il fallut attendre Patrice Delaveau et Orient Express (Quick Star) pour voir le premier sans-faute de l'équipe qui se maintient à la 4 ème place. Devant les ténors se sont installés. Les allemands remontent sans pour autant briller. Christian Ahlmann sur Codex One (Contendro I) et Ludger Beerbaum sur Chiara (Contender) auront ouvert et fermé la route avec une faut chacun alors qu'au milieu les deux fils de Cornet Obolensky auront assuré le spectacle avec deux sans-faute magnifique pour Daniel Deusser sur Cornet d'Amour et Marcus Ehning sur Cornado NRW. Côté américain, c'est l'inverse. L'expérience de McLain Ward sur Rothchild du Bousquetiau (Artos Z) et de Beezie Madden sur Cortes C (Randel Z) aura payé avec deux sans-faute à la clé alors que Kent Farrington sur Voyeur (Tolano v't Riethof) et Lucy Davis sur Barron (ex Underground des Hauts Droits ; For Pleasure) ne pourront éviter une faute. Pendant ce temps, les hollandais réalisent une véritable promenade de santé avec trois parcours sans pénalité mettant de côté les 9 points de jur Vrieling sur VDL Bubalu (Baloubet du Rouet). Les Golden Boys de Rob Ehrens ont désormais une barre d'avance sur les USA avec 18 points d'écart entre la première et la dixième équipe toujours en compétition pour demain.