Jamais deux sans trois, les Pays-Bas remportent à nouveau la finale Coupe des nations !
Cette année, l'Irlande ne conserve pas son titre mais reste sur le podium !
Dernière journée de compétition et pas des moindres au Real Club de Polo de Barcelone ! Cet après-midi, huit nations se sont retrouvées pour disputer la grande finale du circuit Coupe des nations 2021. Pour la troisième fois depuis sa création, les Pays-Bas ont remporté haut la main ce titre, cette fois-ci devant l’Irlande et la Belgique.
Partis en ouvreurs pour l’équipe des Pays-Bas, Maikel van der Vleuten et Beauville Z (Bustique) ont prouvé qu’ils étaient encore en grande forme au retour des Jeux de Tokyo où ils avaient empoché le bronze en individuel. Après un parcours sans faute lors de l’épreuve qualificative, ils n’ont fait que réitérer ! « J’ai attendu cette finale de Barcelone, c’est toujours excitant d’être ici. Notre chef d’équipe, Rob Ehrens, m’a fait partir en premier et c’était important pour moi d’essayer de faire un sans-faute pour donner un bon feeling dès le départ », a expliqué Maikel van der Vleuten en conférence de presse. Message reçu pour Willem Greve et Carambole (San Patriognano Cassini) qui ont su imiter leurs camarades. La jeune cavalière néerlandaise Sanne Thijssen n’a quant à elle pas à démérité : elle a été pénalisée d’une barre seulement avec son fidèle Con Quidam RB (Quinar). Ce score a toutefois été effacé par l’expérimenté Harrie Smolders associé à Monaco (Cassino II). Avec ce nouveau sans-faute, le couple a permis aux Pays-Bas de terminer l’épreuve avec un score vierge, synonyme de victoire.
Maikel van der Vleuten et Beauville Z. © Léa Tchilinguirian
L’expression « jamais deux sans trois » prend tout son sens ! Certes, il ne s’agit pas de trois victoires consécutives (2014, 2017 et 2021) mais les Pays-Bas peuvent nettement se réjouir de ce titre. D’ailleurs, si Maikel van der Vleuten faisait partie de l’équipe gagnante la première année, Harrie Smolders montait sur la plus haute marche du podium avec ses coéquipiers trois ans plus tard.
Championne en 2019, l’Irlande reste sur le podium
Le combat fut rude entre les Pays-Bas et l’Irlande ! Après le sans-faute de Denis Lynch, le point de temps dépassé d’Eoin McMahon et les deux fautes de Michael Duffy, la place de l’Irlande sur le podium ne dépendait que de Darragh Kenny ! Dans cette dernière rotation, le cavalier de VDL Cartello (Numero Uno) n’avait pas le droit à la moindre faute aux obstacles pour se maintenir sur le podium et il n’a pas failli. Son parcours parfait a permis d’effacer les huit points de Michael Duffy et de garder le score final d’un point. Plus qu’heureux de sa journée, Darragh Kenny livre sa réaction à Studforlife :
L’Irlande ne conserve donc pas son titre cette année mais maintient tout de même un pied sur le podium en s’octroyant la seconde place, le tout avec son nouveau chef d’équipe, Michael Blake, successeur de Rodrigo Pessoa depuis la fin de l’année 2019. D’ailleurs, les cavaliers et chevaux étaient différents des dernières éditions mais les nations présentes sur le podium étaient bel et bien les mêmes ! La Belgique, deuxième la dernière fois, a terminé à la troisième place cette année. Les parcours vierges de Jérôme Guéry et Grégory Whatelet ont compensé les deux parcours à quatre points de Niels Bruynseels et de Nicola Philippaerts.
« Lorsque Quel Homme (de Hus, Quidam de Revel) est revenu de Tokyo, il était plus qu’en forme. Après, j’ai enchaîné les compétitions avec Bruxelles et Aix-la-Chapelle. Il a beaucoup donné là-bas mais le plan était quand même de venir ici. Il a eu peu de temps pour récupérer et je l’ai senti fatigué. Il était trop calme par rapport à son habitude. Les deux fautes dans la qualificative s'expliquent par cela. Nous avons laissé Quel Homme se reposer hier et ce matin en arrivant, il avait un œil plus vif. En le montant sur le plat, je me suis dit « c’est bon, je le retrouve ». Je suis très content de lui sur le parcours de cet après-midi, j’ai eu de bonnes sensations », développe Jérôme Guéry à Studforlife.
Photo à la une : ©FEI/Lukasz Kowalski