Au cœur de l’actualité il y a quelques semaines, lors de l’annonce de sa vente, le puissant Iron Man van de Padenborre est subitement disparu, à l’âge de quinze ans. Fils de Darco, l’étalon BWP avait acquis quelques beaux succès au plus haut niveau avec Grégory Wathelet ces dernières années. Il laisse derrière lui une descendance intéressante.
“Merci pour les moments incroyables que tu nous as fait vivre en famille dans le monde entier… Tu nous quittes en champion et auras porté notre élevage au top niveau durant de nombreuses années. Merci pour tout.” Par ces mots, Logan Leemans, fils d'André, naisseur et ancien copropriétaire d’Iron Man van de Padenborre, a annoncé la mort de son ancien protégé, vendu l’automne dernier au profit de l’Irlande. Lancé sur la scène internationale par Stefan Corten, le puissant fils de Darco et Dirka van de Padenborre, une fille de Chin Chin, avait rapidement intégré les écuries de Grégory Wathelet. Avec le médaillé de bronze par équipe des derniers Jeux olympiques, l’étalon BWP a connu de belles réussites au plus haut niveau. En mai dernier, le couple avait notamment brillé sur la sublime place de Sienne, en remportant le Grand Prix secondaire lors du CSIO 5* de Rome, quelques mois avant d'aider la Belgique à décrocher son ticket olympique. À cela s’ajoutent six victoires internationales, au Saut Hermès, à Londres, Liège ou encore Paris, sur des épreuves à 1,50 ou 1,55m. En 2019, Iron Man s’était également offert la deuxième place de l’étape de la Coupe du monde Longines de Bordeaux.
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Après près de huit années passées au sein des écuries Wathelet, l’étalon avait été vendu en Irlande par l’intermédiaire de Karel Cox, qui gère désormais sa carrière de reproducteur. “Je n’étais pas contre le garder jusqu’à la fin de sa carrière”, expliquait Grégory Wathelet au sujet de son ancien complice dans une interview accordée mercredi 18 janvier. “Ses éleveurs et moi étions copropriétaires. Eux étaient plus ouverts à une vente, et nous avons saisi le train en marche. Son départ m’a un peu plus embêté, pas tant sur le plan sportif que par rapport au fait qu’il était dans mes écuries depuis huit ans. J’aurais aimé le conserver à mes côtés, mais c’était un choix décidé.” Sans crier gare, cet attachant étalon, qui avait conquis le cœur de son entourage, a poussé son dernier souffle, alors qu’il entamait sa quinzième année, des suites de coliques.
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Derrière lui, Iron Man laisse des premières générations intéressantes. Citons ainsi Nino du Roton (mère par Codex), qui faisait hier ses débuts en Coupe du monde et était sorti lauréat d’un Grand Prix 2* début décembre à Kronenberg avec Leopold van Asten, Irona van de Viking (mère par Catango), vue jusqu’à 1,50m sous la selle de Pieter Devos, Olina (mère par Dandy du Plape) ou encore Pandora van Olv Hove (mère par Heartbreaker). Le BWP compte également cinq fils approuvés.
Crédit photo : © Mélina Massias. Photo à la Une : Grégory Wathelet et son ancien complice à Barcelone.
