Tous deux gris, tous deux de petite taille, Invincible de Riverland et Igy de la Roque sont les nouveaux champions de France des six ans. Le hongre et la jument se sont imposés après quatre parcours parfaits, sous les selles de Robin Le Squeren et Geoffroy Breant. Alors que le premier est un habitué des distinctions bellifontaines, le second y a goûté pour la première fois dans le championnat de France réservé aux jeunes chevaux. Invincible de Riverland et Igy de la Roque ont respectivement mis à l’honneur Mickaël Varliaud et Alexandrine Bonnet-Dian, éleveurs des deux fils… d’Untouchable.
Untouchable était l’étalon de la soirée, samedi 31 août à Fontainebleau. Ou plutôt les Untouchable étaient les étalons de la soirée. Sacrés championne et champion des six ans, respectivement du côté des femelles et des hongres et entiers, Igy de la Roque et Invincible de Riverland ont tous deux Untouchable comme père, mais pas le même ! La première est une descendante d’Untouchable 27, fils de Hors La Loi II avec une mère par Heartbreaker, tandis que le second est un produit d’Untouchable M, fils de Quick Star avec une mère par Corrado I. Quoi qu’il en soit, ces deux gris au modèle harmonieux et de petite taille ont fait le bonheur de leurs cavaliers, Geoffroy Breant et Robin Le Squeren, de leurs naisseurs, Alexandrine Bonnet-Dian et Mickaël Varliaud, ainsi que celui de toutes leurs équipes.
Une première pour Alexandrine Bonnet-Dian !
Quarante-deux juments nées en 2018 ont pris le départ de la première manche du championnat de France des six ans de Fontainebleau, dont l’impressionnante Itchina Mail Verley, née chez Bernard Le Courtois et Juan Camilo Ricci, lauréate de la seconde qualificative avec Carla Mateu Rapinat. En ouverture, la petite-fille de Katchina Mail, que son naisseur estime aussi bonne, si ce n’est meilleure, que sa grand-mère a réalisé une démonstration. Malheureusement, la faute concédée dans la première qualificative ne lui a pas permis de faire partie des quinze rappelées pour le quatrième et dernier parcours de ce championnat des six ans.
Quatre jeunes pousses sont parvenues à ne pas renverser de barre tout au long de la semaine. Également basé sur la régularité de la saison et des notes au modèle, le classement a finalement été dominé par la plaisante Igy de la Roque, petite jument grise montée par Geoffroy Breant qui a offert à Alexandrine Bonnet Dian son premier titre de championne de France ! “L’élevage de la Roque ne présente jamais, ou presque, de chevaux à Fontainebleau. C’est donc un premier titre pour moi et cela me fait super plaisir. C’est vraiment important pour moi. J’estime qu’il faut venir à la Grande Semaine lorsque cela a du sens et que les chevaux sont prêts. Igy était prête physiquement et nous avions l’impression qu’elle était contente”, se réjouit l’éleveuse normande.
“En passant en dernier, j’avais forcément un peu de pression”, poursuit Geoffroy Breant, sacré champion de France en jeunes chevaux pour la première fois, dix-neuf ans après son titre de champion de France Pro 2, acquis en 2005 avec Hilarion d’Aguzon. “Igy m’a été confiée par Alexandrine Bonnet-Dian l’année dernière. À cinq ans, nous avons surtout fait des épreuves Préparatoires, à 1,15 et 1,20m. Elle a fait énormément de sans-faute et était étonnante ! Lorsque je l’ai récupérée, j’étais le premier à me dire qu’elle était sympa, mais en concours, elle gagne en galop et en moyens. C’est sa qualité. C’est une jument douée, très douée et intelligente. En main, on la promène comme un poney. Elle toise d’ailleurs 1,58m, mais elle est fantastique. À la maison, elle a un petit galop, mais une fois en concours, je me retrouve court dans les lignes ! Elle est incroyable. C’est un plaisir d’obtenir ce titre, d’autant plus que Igy a été vendue en amont de la finale. Je suis resté motivé et j’ai tout fait pour arriver prêt car je savais que compte tenu de sa régularité, elle avait une chance. Igy est une machine à sans-faute. Elle a un mental extraordinaire. Je remercie Alexandrine pour sa confiance. Je m’entraîne également régulièrement avec Adeline, sa fille, et Victor Bettendorf. Je suis ravi.”
Née en Normandie, Igy de la Roque est issue d’une souche très sérieuse, sa troisième mère étant nulle autre que Phedra Rateliere. Sa grand-mère, Feldam de Blondel, a notamment obtenu un ISO 153. En plus de ses clear rounds, Igy de la Roque a obtenu l’excellente note de 16,3/20 au modèle, soit la deuxième meilleure appréciation de sa catégorie. “La mère d’Igy, Feldam de Blondel, est par Kannan. Nous l’avons achetée foal à l’élevage de Blondel. Je l’ai co-exploitée plusieurs années avec Margareth Noël, de l’élevage du Thot. J’ai eu Igy il y a six ans. Elle est toute petite, mais a toujours été très concours, très intelligente pour tout. Avec Untouchable 27, il y a beaucoup de disparité dans le modèle, mais il transmet toujours de la qualité. Igy a de l’énergie, de l’envie et le sens du concours. On retrouve aussi cela chez beaucoup de juments qui ont Kannan dans l’origine maternelle”, complète Alexandrine Bonnet-Dian. “Nous venons de vendre Igy, un petit peu avant la finale. Philippe Barbot s’est occupé de sa commercialisation. Elle continuera avec l’un de ses élèves, qui vient d’achever ses années à poney. J’essaierai peut-être d’acheter l’une de ses pouliches par la suite pour que l’histoire continue ! J’ai vendu sa mère l’année dernière à l’élevage des Orcets et je suis très contente qu’elle soit là-bas. En général, lorsque je vends mes juments, je reste en contacts avec leurs nouveaux éleveurs.”
Au deuxième rang, Arthur Le Vot a hissé Isis de B’Neville, une jument dont il pense le plus grand bien et dont il parle avec des étoiles dans les yeux. Malgré un point de temps enregistré lors de la seconde qualificative, le duo s’est paré d’argent. Voilà deux ans, le Breton occupait déjà la même position, dans le championnat de France des sept ans, avec un certain Fancy de Kergane, qui fait désormais les belles heures de l’Irlande. “J’estime énormément Isis. En plus, l’entente avec elle est formidable. Je l’adore. Je ne sais pas si elle fera ce qu’ont fait Fancy de Kergane ou Génial de B’Neville, mais je crois énormément en elle. Cette performance fait plaisir, pour Jean-Baptiste Thiébot, son éleveur et propriétaire, évidemment, mais aussi pour Isis qui le mérite énormément”, apprécie le jeune homme, excellent formateur de jeunes chevaux. “L’histoire est longue. Elle a débuté il y a au moins sept ans, si ce n’est plus, avec Jean-Baptiste Thiébot. Il a été le premier à me confier des chevaux. Nous nous sommes rencontrés un petit peu par hasard, même si on connaissait bien évidemment son élevage. Isis est à la maison depuis l’année dernière. C’est une jument assez exceptionnelle dans la qualité. Elle est très sensible, mais elle prend de plus en plus sur elle. Mais sa sensibilité fait aussi sa qualité, et n’est pas étrangère au fait qu’elle soit si respectueuse, si volontaire. Elle veut faire plaisir à son cavalier. Côté caractère, elle est d’une douceur ; c’est un vrai petit bijou. Il faut toujours être très calme avec elle et elle se pose de plus en plus, elle est de plus en plus sereine. Elle reste une guerrière dans le fond ; elle a juste besoin qu’on lui donne de la confiance, de la sérénité. C’est une jument qui, dans des événements où il y a un peu plus de pression comme ici, se gonfle à bloc lorsqu’elle entre en piste.”
Cette très bonne Selle Français résulte du fruit du croisement entre By Cera d’Ick et Aube de B’Neville, une fille d’Idem de B’Neville dont la souche a donné quelques bons performers, mais reste “modeste”, selon son éleveur, Jean-Baptiste Thiébot, présent sur place. Le Normand n’a pas manqué de louer les qualités de la famille Le Vot, avec laquelle il travaille en étroite collaboration. De son côté, Arthur Le Vot espère conserver sa perle encore quelque temps. Mais avant cela, place à des vacances bien méritées à l’herbe !
Vigo Cécé, très en vogue depuis déjà plusieurs mois, n’a pas non plus manqué de se distinguer à la Grande Semaine. Grâce à Indy de Talma, le regretté étalon a brillé sur la troisième marche du podium. Sa fille était montée par Valentin Pacaud, pour le compte de son naisseur et propriétaire, Michel Guiot, bien occupé cette semaine, à la fois dans son rôle d’éleveur, mais aussi et surtout dans son costume de président de la Société hippique française. “J’ai commencé à monter Indy à mon arrivée au haras de Talma, lors de son année de cinq ans. La saison dernière, nous avons pris le temps nécessaire pour gérer sa force et sa trajectoire à l’obstacle. Elle a participé au CIR, où elle est sans-faute, avant de retourner au champ. Elle a repris le travail cet hiver, puis nous avons suivi le circuit classique. Elle a fait une super finale, avec un quadruple sans-faute. Je n’avais pas de doute sur sa qualité et nous nous attendions à une bonne performance, mais on ne sait jamais si les chevaux de six ans vont réussir à enchaîner quatre parcours de championnat”, analyse Valentin Pacaud. “Les principales qualités d’Indy sont sa force et ses moyens. Elle est très respectueuse, et sa fougue fait aussi partie de ses points forts. Il faut encore réussir à gérer sa trajectoire, mais il s’agit d’une vraie jument d’avenir. Elle est très simple au quotidien et lorsqu’on s’occupe d’elle ; elle est très, très cool.”
La puissante alezane est une arrière-petite-fille de Joyeuse, qui a notamment engendré l’inoxydable Requiem de Talma, prunelle des yeux d’Alexandra Ledermann et toujours fringant du haut de ses dix-neuf printemps. La grand-mère d’Indy, Pépite de Talma, a, elle, donné, entres autres, l’étalon Adagio de Talma mais aussi Comédie de Talma, vue en Suisse avec Steve Guerdat, Anthony Bourquard et Fanny Guerdat-Skalli avant d’être cédée outre-Atlantique. Cette saison, la prometteuse représentante de l’affixe de Talma a donné des embryons de Casallo à son éleveur, assurant la suite de son histoire.
Également quadruple sans-faute lors de ce championnat, Indiana du Montceau est quatrième sous la selle d’Alexandre Louchet. Cette fille d’Upsilon et petite-fille d’Un Caprice de Chalusse est née chez Marie-Juliette Jean et Renaud Fressange. Sa grand-mère, Niobe de Nantuel, est notamment à l’origine de la compétitive Denerys du Montceau, ancienne complice de Nicolas Delmotte, désormais sous bannière helvète. La dernière mention Elite décernée aux femelles de six ans du cru 2018 a été remise à Isabella du Ry, née chez la cavalière internationale australienne et installée en France Amy Graham et montée par Alix Ragot. Isabella du Ry, sanctionnée par une faute sur son ultime parcours de la semaine, est une fille du Holsteiner Bella Baloubet, fils de Baloubet du Rouet qui s’est notamment imposé jusqu’en Grand Prix 4* avec… Amy Graham, et petite-fille du BWP Toulon, avec, donc, une majorité de sang étranger dans son papier.
Les résultats complets du championnat des juments.
La tête du classement du Critérium des juments, qui intègre les chevaux enregistrés dans un stud-book étranger, leur régularité sur la saison, mais qui ne prend en compte aucune notation, notamment celle du modèle, n’est que peu chamboulée. Igy de la Roque le domine, tandis qu’Indy de Talma et Isis de B’Neville intervertissent leur classement du championnat. Première représentante étrangère, Casalita Denfer, née en France chez Philippe Berthol mais inscrite au Luxembourg, est cinquième aux rênes de Berenger Oudin. Casalita Denfer est une fille de Casallo avec une mère par le Holsteiner Clarimo.
Untouchable M, l’élevage de Riverland et Robin Le Squeren : un combo gagnant
Septembre 2018. Robin Le Squeren et Dorado de Riverland, cinq ans et fils d’Untouchable M, s’imposent sur l’herbe tant regrettée du vallonné terrain d’honneur de Fontainebleau. Quelques mois plus tôt, dans les prairies charentaises de l’élevage de Riverland, un certain Invincible de Riverland, fils d’Untouchable M, voit le jour. Six ans plus tard, le voilà à son tour sacré champion de France, cette fois sur la carrière des princes et le sable bellifontain. Untouchable M, l’élevage de Riverland et Robin Le Squeren : un combo gagnant !
“Nous avons beaucoup de jeunes chevaux et la finale de Fontainebleau est toujours un objectif très important pour nous. Nous essayons donc de venir dans les meilleures conditions possibles. Nous avons un bon circuit de formation. Essayer de trouver de bons jeunes chevaux et les former correctement est notre cœur de métier”, souligne Robin Le Squeren. “Invincible, comme son affixe l’indique, est né à l’élevage de Riverland. J’ai commencé à le monter à cinq ans, où il était déjà finaliste. Il est très respectueux, très énergique dans le saut. Il a ce côté Quick Star que transmet Untouchable M et a aussi de bons moyens. Il a la technique de saut typique des Untouchable M, avec les genoux un petit peu bas. Il saute comme cela depuis toujours et s’en sert très bien ! Dorado de Riverland, avec qui j’avais également remporté un championnat ici, sautait de la même manière. Personnellement, cela ne me dérange pas du tout. Gagner ici est toujours satisfaisant.”
Comme quatre-vingt-quatre autres chevaux cette année-là, son partenaire du jour est né pour le compte du haras de Riverland. Bien nommé - même si la fin de son quatrième et dernier parcours de la semaine manquait quelque peu de souveraineté -, le gris est un petit-fils du Oldenbourg Lifestyle, et descend de la souche de Quidam de Revel. “On retrouve chez Invincible notre souche favorite, celle de Quidam de Revel, mais aussi d’Arqana de Riverland. Ce titre est une très belle chose et une vraie satisfaction pour tout le travail effectué à l’année. Nous avons déjà eu un champion à cinq ans avec Robin, Dorado, un autre fils d’Untouchable M. Cet étalon produit des chevaux sensibles, très respectueux, très modernes et avec beaucoup de sang. C’est ce qu’il faut aujourd’hui dans le sport”, se satisfait Mickaël Varliaud.
Cédé à Philippe Rozier lors des ventes aux enchères organisées à La Baule un peu plus tôt cette année, le nouveau champion de France retrouvera dès la saison prochaine un autre champion, olympique cette fois-ci. Pour cette dernière grande échéance avec Robin Le Squeren, le fils d’Untouchable M lui a permis de s’offrir un deuxième titre consécutif, après celui acquis l’an dernier avec Idagio d’Ellipse chez les cinq ans, et de rendre un bel hommage à feu Jean-Maurice Bonneau, avec lequel il s’entraînait et qui l’avait accompagné en 2023 lors de son sacre.
Des quarante et un mâles à avoir pris le départ de la première manche de la finale, Invictus de Moyon a été le deuxième meilleur et a fait forte impression sous la selle de Grégoire Hercelin. Sans doute l’un des plus remarqués de sa catégorie, l’alezan a montré toute son aisance. Né dans la Manche, chez la famille Janvier, à Moyon Villages, le fils de Panama Tame était déjà présent à Fontainebleau l’an dernier… sur le Cycle libre 2, pour sa première année de concours, avec Guillaume Birot !
“Il y a deux ans, je montais Gutchi de Moyon, la sœur d’Invictus de Moyon. Elle avait remporté la deuxième qualificative des six ans. Lorsqu’elle a été vendue, nous nous sommes intéressés à sa famille maternelle et nous avons acheté son frère l’hiver dernier, avec la famille Philippaerts ! Il était engagé à Fontainebleau en Cycle libre avec un cavalier amateur l’an dernier et le voici aujourd’hui ! Au départ, nous ne savions pas vraiment s’il serait prêt pour la finale et puis, au fur et à mesure de la saison, il nous l’a prouvé. Sa famille donne de super chevaux de concours, dotés d’un mental exceptionnel. Invictus a d’énormes moyens et est très respectueux”, loue Grégoire Hercelin, qui ne manque pas d’ambitions pour son complice. “Le plan pour lui ? Aller, un jour, faire de grands, grands concours avec l’un des frères Philippaerts !” Même s’ils n’étaient pas sur place, les éleveurs de cet excellent alezan ont reçu un coup de fil de Grégoire Hercelin pour partager leur joie et leur satisfaction d’avoir fait naître ce jeune talent.
Impeccable de bout en bout comme ses deux voisins de podium, Icatcher de Baloustar a terminé troisième… en partie en raison de son absence au CIR cette saison ! Préservé, l’étalon, qui compte pour l’instant trois produits enregistrés au SIRE, n’a pas obtenu de point de bonification, mais son talent, couplé à celui de son cavalier, Duarte Romao, a suffi à lui offrir une excellente position dans ce championnat des hongres et mâles de six ans. Né chez le Suisse Udo Oppermann, qui en est toujours propriétaire, le bai est un fils de… Balou Star, évidemment. Le petit étalon magique est, en effet, le protégé du naisseur de Icatcher de Baloustar. Sa mère, Lady du Drulhe, est, elle, par Lordanos et provient d’une lignée Anglo-arabe mixte, ayant donné des chevaux indicés en saut d’obstacles mais aussi en concours complet et en dressage, à l’image de Quim de Druhles, né chez Michel Seyrolle, dans le Cantal.
“Icatcher de Baloustar a réalisé une super saison. J’ai peut-être commis une erreur en ne l’engageant pas sur un CIR, mais cela n’était pas obligatoire. Cependant, il partait avec un désavantage, puisqu’il ne bénéficiait d’aucun point de bonification, à l’inverse de ses concurrents. Mais nous nous sommes bien rattrapés !”, explique Duarte Romao. “C’est un cheval très courageux, très respectueux, qui a envie de bien faire. C’est un cheval d’avenir. Il était monté par Jérémie Rolland à quatre et cinq ans, et je l’ai récupéré il y a un an, d’un commun accord avec son ancien cavalier. Nous l’avons préservé cette année, car c’est un cheval vraiment très bien dans sa tête. Il appartient à son éleveur, qui est également propriétaire de son père, Balou Star. Il est très passionné !”
Les deux dernières mentions Elite de cette catégorie ont été décernées à Ictinos d’Ouilly, présenté par Alexandre Sueur, et Idaho du Grimeux, sous la selle d’Arthur Le Vot, décidément en grande forme à Fontainebleau ! Le premier n’a été pénalisé que d’un point de temps lors de la seconde qualificative, et n’a pas renversé une barre du week-end. Il s’agit d’un fils de Qlassic Bois Margot, qui a déjà réussi à l’élevage d’Alexandra Lebon Noel De Burlin et de François-Xavier Lebon, et de Chanel, par Cassini I. Ictinos d’Ouilly est notamment un frère utérin de Coco du Houblec (Carrico), né chez David Desmonts, sur une lignée Holsteiner. Malgré une faute dans la première manche de la finale, Idaho du Grimeux est quatrième et Elite. Le hongre est l’un des nombreux fils de Candy de Nantuel observés lors de cette Grande Semaine. En 2017, l’alezan du Groupe France Elevage a engendré plus de cent-soixante-dix produits en France. Né chez Jean-Luc Flambard, le bai est un petit-fils de Kannan, sur la souche originelle d’un certain Safari d’Auge.
Les résultats complets du championnat des hongres et entiers.
En 2017, Candy de Nantuel n’a pas seulement séduit en France. En Belgique, Frederick Engels lui a fait confiance pour sa fille de Lupicor, Liberté. Six ans après avoir pointé le bout de son nez, Candice vd Celiebruge, enregistré au stud-book Zangersheide, a fait sensation à Fontainebleau, produisant des sauts spectaculaires aux rênes de Stéphanie Hennequin. Le fils de Candy de Nantuel a remporté le Critérium de sa génération, devant Big Day, le fils de What A Quickstar R, alias Big Star, champion olympique en 2016, monté par Valentin Besnard. Champion de France, Invincible de Riverland est troisième de ce classement.
Les résultats complets du Critérium.
Photo à la Une : Un dernier saut pour un titre pour Robin Le Squeren et Invincible de Riverland. © Mélina Massias