Fin du rêve pour Andres Vereecke qui voit filer son premier crack.
Membre de l'équipe belge des jeunes cavaliers lors de la finale des Coupes des Nations à Opglabeek en 2018, Andres Vereecker et Igor vd Wittemoere (Cooper vd Heffinck x Orlando x Fuego du Prelet) auront connu une année 2019 extraordinaire avec comme point d'orgue leur victoire dans le Grand Prix**** de Liège après avoir déjà remporté le Grand Prix*** de Reims et pris la seconde place dans un Grand Prix** à Valkenswaard, et en s'imposant également sur les pistes de Saint-Lô et Donaueschingen. Malheureusement, les bonnes choses ont une fin et à 22 ans, le jeune homme voit partir son premier crack qui évoluera désormais sous la selle du cavalier égyptien, Nayel Nassar.
Une décision toujours difficile mais un apprentissage pour un jeune professionnel comme cela est déjà arrivé de nombreuses fois dans la carrière de son père, le cavalier international belge Koen Vereecke : « Avant tout, je suis très fier de mon fils pour le parcours qu'il a fait avec Igor. J'aimais beaucoup Igor dans ses jeunes années mais j'ai pensé qu'il pouvait aider Andres et je lui ai confié. Aujourd'hui, l'évolution du cheval, leurs résultats, c'est avant tout le fruit de son travail. C'est toujours une décision difficile mais il l'accepte, il sait que c'est nécessaire pour faire tourner l'écurie. Nous avons reçu énormément d'offres l'an dernier et c'était le bon moment. On aimerait évidemment garder un tel cheval... mais on ne peut pas avoir l'argent et avoir le cheval, il faut choisir. Il a 12 ans, il part dans une bonne écurie avec la perspective de le voir aller aux Jeux Olympiques, cela compte aussi. C'est sûr que ce n'est pas évident pour Andres, d'autant que le jour où le cheval est vendu, on a reçu un appel pour lui proposer d'aller monter la Coupe du Monde de Leipzig, c'est dur. Mais comme je lui ai dit, j'ai vendu Jativia l'an dernier, et aujourd'hui, j'ai de nouveaux deux chevaux qui sont presque prêts pour le haut niveau. Igor est son premier top cheval et c'est sûr qu'on ne croise pas des chevaux comme lui tous les jours, c'est rare même, mais en travaillant il pourra en avoir d'autres. Je suis content aussi qu'il ait pu goûter à des grosses épreuves. Aujourd'hui, il sait ce qu'est une épreuve à 1m60, il sait ce qu'il faut pour sauter ces épreuves-là. C'est important pour la suite de sa carrière. »