L'histoire aura été magnifique : née chez les Vanderhasselt, Identity Vitseroel était une fille de l'ancienne grande gagnante internationale Wariska de la Falize (Darco) et portait le nom de la crack ponette qui a révélé les frères sur la scène internationale. Un héritage qu' Identity Vitseroel (Air Jordan) a su sublimer pour permettre à Christophe Vanderhasselt d'évoluer au plus haut niveau avec des classements dans des Grand Prix comme ceux de Chantilly, Helsinki, Treffen et tant d'autres.
Mais l'histoire s'arrêtera ici car c'est désormais sous le pavillon australien d'Edwina Tops-Alexander que la petite baie continuera désormais d'évoluer.
"J'ai toujours dit que ce serait une décision difficile. Cela fait 4 ans que je refuse toutes les offres que j'ai reçues car j'avais envie de faire du sport et je suis très heureux d'avoir pu le faire. Nous avons signé de très belles performances et de très beaux résultats... mais lorsqu'on a qu'un seul cheval, c'est très difficile alors j'ai pensé que c'était le bon moment de la laisser partir, d'autant que je pense qu'elle peut très bien convenir à Edwina qui a déjà pu montrer ce qu'elle pouvait faire avec de petits chevaux. Des chevaux de ce calibre, c'était impensable d'accepter de la laisser partir n'importe où. Ici, je sais qu'elle va dans une écurie professionnelle où elle va être choyée et où on va bien s'occuper d'elle. La voir partir laisse un sentiment très spécial, d'un côté, je suis vraiment triste et de l'autre, je suis aussi heureux du parcours que nous avons réalisé ensemble.
Pour ma part, c'est certain que cela signifie de faire un pas en arrière. Identity est le meilleur cheval que j'ai monté jusqu'à présent. L'histoire n'est pas encore finie car elle nous a laissé deux poulains ... mais il faudra encore patienter un peu pour cela. Aujourd'hui, il me reste Cana vd Blom avec qui je me suis classé second dans une grosse épreuve à Liège et de bons jeunes 7 ans qui doivent encore continuer leur formation." nous expliquera Christophe Vanderhasselt.