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Horse & Hope : La générosité des étalonniers du CSO au service de la lutte contre le cancer

Communiqués samedi 4 février 2023 Dev Dev

La générosité des étalonniers du CSO a permis de faire une bonne action. En effet, parmi la sélection exceptionnelle de saillies et de paillettes, 25 lots sans prix de réserve ont été généreusement offerts par les propriétaires d'étalons dont les bénéfices seront reversés à deux fondations en faveur de la lutte contre le cancer.

En outre, cette vente a permis aux éleveurs d’acquérir à la fois les semences d’étalons confirmés mais aussi celles des stars de demain, en vue de commencer la saison de reproduction dans les meilleures conditions.

Horse & Hope ainsi qu’Ekestrian remercient tout particulièrement tous les généreux étalonniers donateurs, ainsi que les acheteurs qui se sont pris au jeu pour cette belle initiative.

Etalonniers donateurs :
- Eden Farm - Gaëtan et Alice Decroix
- Haras du Fougeray - Christian Bihl
- François et Danielle Vorpe
- Haras de Courthioust - François Roemer
- Horse of Belgium - Nicolas Boudrenghien
- La Ferme du Seigneur - Marc Vanlangendonck
- We Live Horses - Ludo Philippaerts
- Gregory Wathelet & Gilles Botton Stallions
- Eurohorse - Axel Verlooy
- Ecurie de Pégase - Alix et Frédéric Ragot
- Ecurie D’Authuit
- Maéva Ruault
- Juliette Megret - De Brabander - Stal de Muze BV
- Charles Henri Fermé
- Haras des Capitelles- Jean Marc Houy
- New horses dreams - Virginie Lefebvre
- Jumping Clarance Gendron - Pascal Gendron
- Ecurie Covarel - Marjorie Covarel
- Attila Korusz
- Sonia Deseuzes
- France Etalons
- Elevage Morinda - Hérica Ravel

Gaëtan Decroix et son projet caritatif sont à découvrir à travers une interview très personnelle. Il nous parle de la maladie, la création d’Horse & Hope, le soutien de ses proches, son message aux personnes touchées par le cancer et bien plus encore :

Vous avez créé l’association caritative Horse & Hope en 2019 pour soutenir la lutte contre le cancer. Comment vous est venue l’idée d’un appel aux dons sous la forme d’une vente aux enchères caritative en ligne ? 
J’ai eu deux cancers, l’un en 2015, l’autre en 2019. On m’a alors proposé de rentrer dans un programme expérimental, avec un traitement très lourd qui obligeait à être en isolement en chambre stérile pendant plusieurs semaines, sans garantie de résultats supérieurs à ceux des traitements connus. Mon cœur avait envie d’aider la science, mais j’avais d’autres projets. Je n’ai pas eu le courage, j’ai refusé. 2019 était une année avec un contexte émotionnel très fort, riche du point de vue de l’amitié et du sport. J’ai eu envie de dire merci à la vie, de remercier, à ma manière, ceux qui soignent et ceux qui travaillent sans relâche pour trouver de nouveaux traitements. Je me suis alors dit qu’offrir, de la part de mes confrères, une saillie de leur(s) étalon(s) dans une vente aux enchères dont les profits seraient reversés à la recherche contre le cancer ne devait pas être insurmontable. Et j’ai eu raison.

Comment avez-vous convaincu les donateurs ? Quel message avez-vous voulu leur transmettre ? 
Le cancer est une maladie qui concerne tout le monde. Il n’y a pas une personne qui ne soit touchée, dans son propre corps ou dans celui de ses proches. Le cancer m’est tombé dessus sans prévenir. Le regard des autres a changé sur moi. Je ne me suis jamais caché. Il y a beaucoup d’argent dans notre milieu, qui peut paraître, parfois, un peu superficiel mais où il y a aussi, et surtout, beaucoup d’humanité. En 2019, j’ai commencé par contacter des amis. Tout est allé vite, j’avais à peine le temps de finir ma phrase, d’argumenter sur la mise en avant des étalons via la promotion autour de la vente en ligne qu’on me posait la question : « Que donner ? ». Rien. Une dose qui passe parmi tant d’autres. Les enchérisseurs, de leur côté, n’ont pas hésité à mettre un peu plus d’argent dans la vente, ils voulaient contribuer. Mon message était passé : le cancer peut se soigner, il ne doit plus être synonyme de mort. Il faut en parler, il faut lutter, il faut aider la recherche, les malades et leur entourage.

La suite de l’interview est à découvrir sur Ekestrian : http://bit.ly/3YhJopD