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Henrik von Eckermann prolonge son règne au sommet du classement mondial en septembre et change de dauphin

HVE
mercredi 4 septembre 2024 Mélina Massias

Jusqu’où ira Henrik von Eckermann ? En septembre, et pour le vingt-sixième mois consécutif, le Suédois portera le brassard de numéro un mondial. Après avoir manqué ses Jeux olympiques, le cavalier des écuries Cyor a su rebondir, enregistrant d’excellents résultats lors des CSIO 5* de Dublin et Bruxelles. Derrière lui, le Top 10 bouge et Steve Guerdat le talonne désormais. Ben Maher, son ancien dauphin, est, lui, troisième.

Cet été, Henrik von Eckermann a manqué son rendez-vous olympique à Versailles. Le Suédois est rentré bredouille de ses quatrièmes Jeux, la Suède n’ayant pas réitéré l’exploit de Tokyo et sa chute en finale ayant annihilé toutes ses ambitions individuelles avec son extraordinaire King Edward Ress. Et même s’il ne portait pas son brassard de numéro un mondial le week-end dernier lors du CSIO 5* de Bruxelles, le quadra conserve bien son trône, au sommet du classement mondial Longines, au moins pour un mois supplémentaire. Sa régularité et ses impressionnants résultats accumulés depuis deux ans lui permettent ainsi de dominer la hiérarchie mondiale pour le vingt-sixième mois consécutif, le rapprochant donc à quatre-vingt-dix petits jours du record détenu par son mentor, l’Allemand Ludger Beerbaum, resté vingt-neuf mois consécutifs en tête du classement mondial Longines, de janvier 2001 à juin 2003. Henrik von Eckermann, lui, a pris ses fonctions de meilleur cavalier du monde en août 2022 et semble bien parti pour prolonger l’aventure encore quelques semaines. Alimenté par ses titres de champion du monde par équipe et individuel, obtenus à Herning en 2022, et de champion d’Europe par équipe, décroché à Milan en 2023, mais aussi par deux excellent concours réalisés à Dublin puis Bruxelles, le Scandinave totalise 3431 points et plus de trois cents de plus que son premier dauphin.

Iliana sera toujours montée par le numéro un mondial en septembre. © Dirk Caremans / Hippo Foto



Un champion olympique en chasse un autre et Christian Kukuk bondit au cinquième rang

Alors qu’il suivait Henrik von Eckermann à la trace depuis plusieurs mois, et qu’il est parfois passé à quelques dizaines d’unités de le détrôner, Ben Maher perd un rang. Sacré champion olympique avec la Grande-Bretagne, le Britannique a perdu les points que lui conférait son titre individuel glané à Tokyo. Le jeune père de famille est désormais le troisième meilleur cavalier du monde et s’est fait dépasser de douze points seulement par un certain Steve Guerdat. Le Suisse, qui, contrairement au reste du Top 10 mondial, ne dispute aucune étape du Longines Global Champions Tour et de sa ligue, est le nouveau dauphin de Henrik von Eckermann. Connu pour sa faculté à préparer les grandes échéances, Steve Guerdat l’a encore prouvé à Versailles, se parant d’argent en solo, un an après son titre de champion d’Europe, déjà décroché aux rênes de la brillante Dynamix de Bélhème. Vainqueur de la Coupe des nations du CSIO 5* de Bruxelles et deuxième du Grand Prix associé juste avant l’actualisation du classement mondial, le Jurassien a le vent en poupe.

Steve Guerdat remonte au deuxième rang du classement mondial. © SportfotTriple champion olympique, Ben Maher pointe en troisième position. © Scoopdyga

Médaillé de bronze avec son escouade nationale… et en chocolat en solo avec Dubaï du Cèdre, Julien Epaillard gagne une place au classement mondial de septembre et est… quatrième. Il devance Christian Kukuk, qui réalise la plus belle progression du Top 10. Alors que l’Allemand avait fait son entrée parmi les dix meilleurs cavaliers du monde en août, son titre de champion olympique individuel le propulse encore plus haut. Dans une dynamique ultra positive, le cavalier des écuries Beerbaum s’affirme définitivement comme l’homme fort de la Mannschaft. Seuls cinq points le séparent de Julien Epaillard, qu’il pourrait bien doubler dès octobre.

Christian Kukuk est le meilleur Allemand du classement mondial. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Max Kühner, très certainement déçu de ses prestations olympiques, recule de trois places et est sixième. L’Autrichien, visé par une plainte de la branche allemande de PETA, s’est montré moins souverain au mois d’août, lui qui avait pourtant fait preuve d’une régularité sans limite depuis le printemps. Il devance désormais McLain Ward, en hausse de cinq rangs, Martin Fuchs et Richard Vogel, qui échangent leurs places pour la rentrée, et Kent Farrington, qui passe de la sixième à la dixième place. Initialement sélectionné avec Greya, née Contina 47, pour représenter le Stars and Stripes à Paris, l’Américain n’avait finalement pas pu prendre le départ des épreuves, laissant sa place à Karl Cook et Caracole de la Roque. Malgré une deuxième place obtenue dans le Grand Prix 5* de Rockwood avec Toulayna van het Bloesemhof, l’Etats-unien ferme la marche du Top 10, juste devant Simon Delestre, qui quitte sa septième position pour occuper la onzième.



Erynn Ballard et Tiffany Foster partagent le rôle de meilleure cavalière du monde !

Alors que certains écarts sont particulièrement faibles entre cavaliers, Erynn Ballard et Tiffany Foster n’ont pas pu être départagées par leurs performances ! En effet, les deux amazones canadiennes pointent toutes deux au vingt et unième rang, avec 2268 points et partagent ainsi le titre honorifique de meilleures cavalières du monde. Derrière elles, Kendra Claricia Brinkop est vingt-septième malgré la perte de ses deux meilleurs chevaux en août, Laura Kraut trente-cinquième, Jörne Sprehe trente-huitième et Lillie Keenan quarantième, portant ainsi à six le nombre de femmes présentes au sein du Top 50 mondial.

Erynn Ballard est la meilleure cavalière du monde... © Scoopdyga

...et sa compatriote Tiffany Foster aussi ! © Scoopdyga

Le classement complet.

Photo à la Une : Henrik von Eckermann et King Edward à Versailles. © Dirk Caremans / Hippo Foto