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Henrik von Eckermann garde la tête du classement mondial en octobre et conserve ses deux dauphins

Henrik von Eckermann
mercredi 2 octobre 2024 Mélina Massias

Le Suédois Henrik von Eckermann portera encore et toujours son brassard de numéro un mondial au mois d’octobre. La hiérarchie mondiale, actualisée chaque mois par le Fédération équestre internationale (FEI), donne toujours le quadragénaire en tête de course. Le cavalier des écuries Cyor conserve une avance plutôt consolante sur Steve Guerdat et Ben Maher. Côté femmes, Erynn Ballard reste la meilleure cavalière du monde et devance d’une place sa compatriote Tiffany Foster.

L’intouchable Henrik von Eckermann rempile pour un mois supplémentaire ! En octobre 2024, et comme depuis août 2022, le Suédois portera le brassard de numéro un mondial. Ce mois-ci, le numéro un mondial caracole en tête avec un total de 3361 points. Suffisant pour conserver son leadership, assez largement, devant Steve Guerdat et Ben Maher, stables aux deux et troisième places.

Henrik von Eckermann reste numéro un mondial en octobre, pour le vingt-septième mois consécutif. © Sportfot

En septembre, Henrik von Eckermann a participé à trois CSI, de niveau 4* à Ascona, 2* à Deurne et 5* à Coapexpan. Seules deux performances ont été suffisamment intéressantes d’un point de vue comptable pour entrer dans son total de points : deux deuxièmes places à 1,50m, acquise à Ascona avec la grise Calizi et à Coapexpan, avec sa redoutable Gaesbekers Glamour Girl. Deux autres bonnes nouvelles sont venues couronnées ces dernières semaines pour Henrik von Eckermann. Tout d’abord, le meilleur cavalier de la planète a retrouvé le chemin des concours avec son inestimable King Edward Ress, auteur de deux parcours de travail sans pénalité sur des barres à 1,35 et 1,40m les 18 et 20 septembre dernier. L’alezan n’avait plus évolué sur une piste de compétition depuis les Jeux olympiques de Paris et la chute inattendue de son cavalier lors de la finale individuelle. Dans le même temps, le quadra a pris les rênes d’O’Neill van’t Eigenlo, renommé Minute Man. Monté ces derniers mois par le Néerlandais Willem Greve, qui avait trouvé les clefs pour le guider sur ses premiers parcours à 1,55 et 1,60m. Au Mexique, Henrik von Eckermann et l’étalon par Vigo d’Arsouilles ont fait leurs premiers pas ensemble et ont affronté deux épreuves à 1,60m, dont le Grand Prix du CSI 5*, qu’ils ont préféré arrêter avant la fin.

King Edward Ress est de retour aux affaires ! © Sportfot



Steve Guerdat et Ben Maher toujours en bonne position

Avec 3154 points, Steve Guerdat, vice-champion olympique et champion d’Europe en titre, conserve son deuxième rang. Ces trente derniers jours, le Suisse a marqué de nouveaux points sur les deux seuls concours auxquels il a pris part, avec trois chevaux différents. Lancelotta s’est ainsi imposée à 1,50m à Ascona, tandis que Vénard de Cerisy s’est classé quatrième du très difficile Grand Prix Rolex du CSIO 5* de Calgary et que Albführen’s Iashin Sitte a signé un parcours à quatre points et un sans-faute dans la Coupe des nations du même concours. 

Steve Guerdat, deuxième meilleur cavalier du monde, a connu un mois de septembre efficace et réussi. © Sportfot

Le seul résultat comptabilisé en septembre pour Ben Maher, champion olympique par équipe cet été à Versailles, est la Coupe des nations de l’Officiel du Canada. Le Britannique l’a disputée avec Exit Remo, né Extender V, un excellent hongre de quinze ans élevé pour briller sur les rectangles de dressage et qui excelle finalement en saut d’obstacles, en attestent ses huit classements lors de ses… dix dernières sorties internationales ! 

Parfois dans l'ombre de ses voisins d'écurie, le génial Exit Remo répond toujours présent pour son cavalier. © Sportfot

Kent Farrington revient comme un boulet de canon

Plus six. Kent Farrington gagne six rangs et revient comme une fusée sur les traces de Ben Maher et Steve Guerdat. L’Américain, malheureux à Versailles, a retrouvé sa vista légendaire aux Etats-Unis. En septembre, il a remporté le Grand Prix 5* de Williamsburg, étape inaugurale de la ligue nord-américaine du circuit de la Coupe du monde Longines édition 2024/2025, avec Greya, née Contina 47, contrainte à un forfait de dernière minute aux Jeux olympiques de Paris, et terminé troisième de l’épreuve reine du CSI 5* de Greenwich, le week-end dernier, aux rênes de Myla, née Happy Hour 22. En plus d’avoir retrouvé sa compétitive Orafina, plus vue depuis avril, l’Etats-unien a surtout relancé son génial Crack de Nyze, alias Landon, plus vu en compétition depuis sa mésaventure dans la Coupe des nations du CSIO 5* de La Baule, où le généreux alezan avait infligé un inhabituel refus à son pilote en première manche, douchant par la même occasion ses espoirs olympiques. Le fils de Comilfo Plus semble avoir retrouvé tous ses moyens et a signé quatre bons parcours à 1,45 et 1,50m, avec trois classements à la clef. 

Plus vu sur un terrain international depuis le CSIO 5* de La Baule, le Crack Landon de Kent Farrington a retrouvé le chemin des compétitions en septembre. © Sportfot



Le champion olympique Christian Kukuk, qui n’a plus concouru sur la scène internationale depuis fin août et le CSI 5* de Rome, reste stable à la cinquième position. L’Allemand effectue son retour à haut niveau cette semaine, à l’occasion de la finale du circuit de la Ligue des nations Longines, et devrait logiquement enchaîner avec les dernières étapes du lucratif Longines Global Champions Tour. Le disciple de Ludger Beerbaum devance Julien Epaillard, qui perd deux places. Le Normand, qui a récemment dit au revoir à sa meilleure jument, Dubaï du Cèdre, partie outre-Rhin chez Janne-Friederike Meyer-Zimmermann, n’a enregistré aucun résultat suffisamment probant en septembre pour que ce dernier entre en compte dans son total de points pour le classement mondial édité par la Fédération équestre internationale (FEI). Le Tricolore s’est montré plutôt discret, ne se produisant qu’aux CSI de Gassin avec Donatello d’Auge et Dubaï de Soie en fers de lance et découvrant Farrington Jolly, un fils de Vigo d’Arsouilles de neuf ans, en parallèle.

Dans le piquet de Julien Epaillard, une Dubaï peut en cacher... un autre ! © Sportfot

Max Kühner et McLain Ward, sept et huitièmes, perdent une position chacun, tandis que Simon Delestre en gagne deux et réintègre le Top 10. Derrière le Lorrain, Richard Vogel ferme la marche de ce Top 10 qui sera décisif le mois prochain pour espérer pouvoir prendre part au prestigieux Top Ten Rolex IJRC, épreuve phare du vendredi soir au CHI de Genève. Le retour de Simon Delestre parmi les dix meilleurs cavaliers du monde signifie également que Martin Fuchs quitte les dix premières places et occupe désormais la douzième position. S’il souhaite se produire devant son public vendredi 13 décembre prochain, l’Helvète sait ce qui lui reste à faire ces prochaines semaines.

Pour espérer prendre part au Top 10 Rolex IJRC de Genève, Martin Fuchs devra gagner au moins deux rangs lors de la prochaine mise à jour de la hiérarchie mondiale. © Sportfot

Jeanne Sadran intègre le Top 50 mondial et rejoint sept autres amazones

Ex-aequo en septembre, Erynn Ballard et Tiffany Foster restent les meilleures cavalières du monde, mais la première devance désormais la seconde d’un rang et quelques points. Lillie Keenan, très en forme ces dernières semaines, réalise une belle remontée et pointe en vingt-huitième position, devant Kendra Claricia Brinkop, trente-deuxième malgré la perte de ses deux meilleurs chevaux un peu plus tôt cet été, Laura Kraut, trente-neuvième, Jörne Sprehe, quarante-cinquième, Jana Wargers, quarante-septième et Jeanne Sadran, dernière femme du Top 50 mondial. La Française intègre les cinquante premiers rangs de cette hiérarchie pour la première fois de sa carrière et est quarante-neuvième.

Erynn Ballard est la meilleure cavalière du monde, selon le dernier classement de la Fédération équestre internationale. © Scoopdyga

Le classement mondial complet.

Photo à la Une : Henrik von Eckermann lors de l’inspection des chevaux au CSI 4* d’Ascona. © Sportfot