CSIW***** Malines 2017
Grand Prix coupe du monde Cette année, les organisateurs de Malines avaient décidé de choisir la continuité en offrant à Eddy Geysemans, fidèle assistant de Lucien Sommers, de prendre pour la première fois la place de chef de piste du concours. Un examen de passage réussi car après un barrage somptueux et un quadruplé belge dans le Grand Prix, l'étape de coupe du monde malinoise aura connu son lot de rebondissements offrant un magnifique spectacle aux spectateurs. Le seul regret restera cette chute facilement évitable de Ludger Beerbaum qui ne s'attendait pas, une fois le dernier obstacle du parcours franchi, à ce que Chacon ne veuille continuer en allant franchir le premier élément d'un double à l'envers. Déséquilibré, le kaiser chutera sur les décorations. Le bilan est lourd avec une fracture ouverte de l'épaule mais heureusement l'opération s'est bien déroulée et l'Allemand espère se remettre en selle rapidement.
Côté belge, après l'euphorie de la veille, c'est la consternation : il n'y aura aucun barragiste. Jérôme Guery et les deux frères Philippaerts fauteront sur l'ultime obstacle du parcours tout comme Kevin Staut. Un peu plus tôt, François Mathy avait été le premier à résoudre l'énigme sur Uno de la Roque (Numero Uno) mais avec un point de temps dépassé. Il sera imité par Piergiorgio Bucci sur Diandria (Carthino Z) et Julio Arias sur Lennox Luis (Levisto).
« Je savais que le temps serait un gros problème pour moi mais je trouve néanmoins que le chef de piste a fait un très bon travail. C'est mieux d'avoir un barrage comme celui que nous avons eu qu'un temps plus long où il y aurait eu trop de partants. Je voulais être sans-faute, j'y étais presque … nous allons essayer d'accrocher le reste des points nécessaires pour décrocher une place en finale. » réagira le meilleur Belge du jour. Du coup, ils ne seront que 7 à se qualifier pour le barrage mais pas des moindres. Tous les 7 ont les capacités pour l'emporter et même sans Belge, le public va pouvoir se délecter. A l'aube de ses 18 ans, Taloubet Z (Galoubet A) est toujours là, bon pied, bon ?il. Premier à s'élancer, Christian Ahlmann ne ménage pas sa peine, il opte d'emblée pour une prise de risque maximale, le virage sur l'entrée du double est vraiment très serré et la faute sur l'entrée n'est pas évitable : 38''83, le tempo est donné, il faut désormais rester sans-faute. « Il fallait essayer et prendre d'emblée les derniers risques car tous ceux qui étaient derrière moi pouvaient gagner et pouvaient aller très vite. Je suis très heureux qu'il ait aussi bien sauté à son âge. On a manqué un peu de chance au barrage mais c'est une bonne journée. » expliquera Christian Ahlmann. Vainqueurs du Grand Prix des Longines Masters de Paris, Daniel Deusser et Cornet d'Amour (Cornet Obolensky) ont bien l'intention de continuer sur leur lancée. L'Allemand des écuries Stephex signe le premier double sans-faute en 40''51. Premier temps de référence. « Il a eu un long break et à son âge, cela prend plus de temps pour revenir mais dans sa tête, il est vraiment frais et il veut bien faire. Il veut vraiment se battre. Je vais désormais essayer de ne pas faire trop de concours en espérant qu'il garde cette motivation en lui. Je suis vraiment heureux de le retrouver comme cela. C'est sûr que quand il est dans une telle forme, on aurait envie de le reprendre encore au concours la semaine prochaine mais il faut prendre en compte son âge et ce qu'il a déjà fait pour moi. Il faut lui faire confiance, faire confiance en ses performances et le prendre une à maximum deux fois par mois. Honnêtement, mon plan au départ était un peu différent. Ma distance sur le numéro deux n'était pas parfaite et cela m'a obligé à faire une foulée de plus vers le 3. Les virages courts ont été parfaits mais pour la dernière grande galopade finale, il est encore un peu trop frais pour le moment pour faire ça. Il tourne très bien mais si je lui demande de galoper à fond, il risque de perdre un peu sa concentration. Sur une longue galopade, j'avais un peu peur qu'il ne m'échappe. » répondra avec toujours autant d'humilité l'un des plus élégants cavaliers du circuit. Henrik von Eckermann a déjà deux secondes places à son compteur et Malines lui réussit souvent bien : est-ce que le Suédois va enfin décrocher sa première victoire de la saison ? Mary Lou (Montendro) est en grande forme, c'est très rapide 38''74, nouveau temps de référence ! Mais ce n'est pas fini pour autant. Après une saison exceptionnelle qui lui a offert l'argent aux championnats d'Europe en remportant également le jackpot du Global Champions Tour, Harrie Smolders compte bien la terminer par la grande porte. Pourtant cette fois, il ne compte ni sur Emerald vh Ruytershof, ni sur Don VHP Z mais bien sur Zinius (Nabab de Rêve) qui a sauté sa première étape de coupe du monde la semaine précédente à Londres ! Mais soutenu par le public comme l'un des siens, Harrie Smolders déroule un barrage somptueux : 38''19, c'est magnifique. Nouveau leader ! Mais pour combien de temps car c'est un autre résidant belge, Lorenzo De Luca qui entre en piste et il est en selle sur son crack, Halifax vh Kluizebos (Heartbreaker). L'Italien ne compte pas faire de la figuration … mais c'est plus lent que le Hollandais : 39''97, c'est juste devant son camarade d'écurie … mais ce n'est que la troisième place provisoire.
« Je pense toujours qu'Halifax est le meilleur cheval du monde … mais il a eu un break d'un mois et demi. Du coup, il a sauté formidablement aujourd'hui … mais je n'avais pas tout le contrôle. Donc, je n'ai pas pu prendre tous les risques mais je suis content de mon barrage. » expliquera l'Italien.
Vainqueur l'an dernier avec Sydney Une Prince, Roger-Yves Bost est le dernier à s'élancer mais cette fois sur Sangria du Coty (Quaprice Bois Margot). Un Grand Prix n'est jamais gagné avant le passage du Français … qui pourtant parait rapidement très sage bouclant calmement le double sans-faute en 42''17. « Je l'ai sentie dès le début un peu fatiguée. Il faut dire qu'elle a dû enchaîner de suite sans retourner aux écuries. Entre le un et le deux, elle avait un galop lent et cela m'aurait obligé à retirer une foulée dans la ligne suivante. Je l'ai trouvée calme dès le numéro un et j'aurais vraiment dû la secouer pour espérer quelque chose mais il ne faut pas que j'oublie que la priorité pour moi, c'est la finale à Paris ! Je suis content, c'est une belle prestation. » glissera Bosty. « J'ai toujours connu de bons concours ici. Je trouve que le chef de piste a pris une bonne décision de ne pas changer le chronomètre, c'était la bonne décision. Ajouter ne fut-ce qu'une seconde aurait donné plus de barragistes. Il est certain que j'aimerais gagner une fois mais être trois fois deuxième, cela rapporte beaucoup de points, ce qui est une bonne chose car pour la suite de mon programme, je ne ferai plus que Zurich et Goteborg comme qualificatives » expliquera le Suédois désormais en tête du classement qualificatif pour l'Europe de l'ouest. Le vainqueur pouvait savourer cette victoire dont il rêvait : « J'avais déjà gagné toutes les épreuves de ce concours … sauf celle-ci ! Je m'étais donc vraiment focalisé sur cette épreuve. C'est vrai que Zinius n'a pas beaucoup d'expérience puisqu'il a sauté sa première coupe du monde la semaine passée à Londres où il a fait une faute … mais c'est la seule faute qu'il a fait sur les 7 derniers concours ! Je pensais être un peu derrière Henrik alors j'ai pris tous les risques dans la dernière ligne. Zinius a pris une autre dimension ces derniers mois. Nous avons décidé d'accorder un break à Emerald et j'ai décidé de lui donner sa chance. Il a répondu présent. Gagner ici à Malines avec un cheval d'Axel Verlooy, c'est vraiment quelque chose de spécial pour moi. » glissera le Hollandais.
Grand Prix coupe du monde Cette année, les organisateurs de Malines avaient décidé de choisir la continuité en offrant à Eddy Geysemans, fidèle assistant de Lucien Sommers, de prendre pour la première fois la place de chef de piste du concours. Un examen de passage réussi car après un barrage somptueux et un quadruplé belge dans le Grand Prix, l'étape de coupe du monde malinoise aura connu son lot de rebondissements offrant un magnifique spectacle aux spectateurs. Le seul regret restera cette chute facilement évitable de Ludger Beerbaum qui ne s'attendait pas, une fois le dernier obstacle du parcours franchi, à ce que Chacon ne veuille continuer en allant franchir le premier élément d'un double à l'envers. Déséquilibré, le kaiser chutera sur les décorations. Le bilan est lourd avec une fracture ouverte de l'épaule mais heureusement l'opération s'est bien déroulée et l'Allemand espère se remettre en selle rapidement.
Côté belge, après l'euphorie de la veille, c'est la consternation : il n'y aura aucun barragiste. Jérôme Guery et les deux frères Philippaerts fauteront sur l'ultime obstacle du parcours tout comme Kevin Staut. Un peu plus tôt, François Mathy avait été le premier à résoudre l'énigme sur Uno de la Roque (Numero Uno) mais avec un point de temps dépassé. Il sera imité par Piergiorgio Bucci sur Diandria (Carthino Z) et Julio Arias sur Lennox Luis (Levisto).
« Je savais que le temps serait un gros problème pour moi mais je trouve néanmoins que le chef de piste a fait un très bon travail. C'est mieux d'avoir un barrage comme celui que nous avons eu qu'un temps plus long où il y aurait eu trop de partants. Je voulais être sans-faute, j'y étais presque … nous allons essayer d'accrocher le reste des points nécessaires pour décrocher une place en finale. » réagira le meilleur Belge du jour. Du coup, ils ne seront que 7 à se qualifier pour le barrage mais pas des moindres. Tous les 7 ont les capacités pour l'emporter et même sans Belge, le public va pouvoir se délecter. A l'aube de ses 18 ans, Taloubet Z (Galoubet A) est toujours là, bon pied, bon ?il. Premier à s'élancer, Christian Ahlmann ne ménage pas sa peine, il opte d'emblée pour une prise de risque maximale, le virage sur l'entrée du double est vraiment très serré et la faute sur l'entrée n'est pas évitable : 38''83, le tempo est donné, il faut désormais rester sans-faute. « Il fallait essayer et prendre d'emblée les derniers risques car tous ceux qui étaient derrière moi pouvaient gagner et pouvaient aller très vite. Je suis très heureux qu'il ait aussi bien sauté à son âge. On a manqué un peu de chance au barrage mais c'est une bonne journée. » expliquera Christian Ahlmann. Vainqueurs du Grand Prix des Longines Masters de Paris, Daniel Deusser et Cornet d'Amour (Cornet Obolensky) ont bien l'intention de continuer sur leur lancée. L'Allemand des écuries Stephex signe le premier double sans-faute en 40''51. Premier temps de référence. « Il a eu un long break et à son âge, cela prend plus de temps pour revenir mais dans sa tête, il est vraiment frais et il veut bien faire. Il veut vraiment se battre. Je vais désormais essayer de ne pas faire trop de concours en espérant qu'il garde cette motivation en lui. Je suis vraiment heureux de le retrouver comme cela. C'est sûr que quand il est dans une telle forme, on aurait envie de le reprendre encore au concours la semaine prochaine mais il faut prendre en compte son âge et ce qu'il a déjà fait pour moi. Il faut lui faire confiance, faire confiance en ses performances et le prendre une à maximum deux fois par mois. Honnêtement, mon plan au départ était un peu différent. Ma distance sur le numéro deux n'était pas parfaite et cela m'a obligé à faire une foulée de plus vers le 3. Les virages courts ont été parfaits mais pour la dernière grande galopade finale, il est encore un peu trop frais pour le moment pour faire ça. Il tourne très bien mais si je lui demande de galoper à fond, il risque de perdre un peu sa concentration. Sur une longue galopade, j'avais un peu peur qu'il ne m'échappe. » répondra avec toujours autant d'humilité l'un des plus élégants cavaliers du circuit. Henrik von Eckermann a déjà deux secondes places à son compteur et Malines lui réussit souvent bien : est-ce que le Suédois va enfin décrocher sa première victoire de la saison ? Mary Lou (Montendro) est en grande forme, c'est très rapide 38''74, nouveau temps de référence ! Mais ce n'est pas fini pour autant. Après une saison exceptionnelle qui lui a offert l'argent aux championnats d'Europe en remportant également le jackpot du Global Champions Tour, Harrie Smolders compte bien la terminer par la grande porte. Pourtant cette fois, il ne compte ni sur Emerald vh Ruytershof, ni sur Don VHP Z mais bien sur Zinius (Nabab de Rêve) qui a sauté sa première étape de coupe du monde la semaine précédente à Londres ! Mais soutenu par le public comme l'un des siens, Harrie Smolders déroule un barrage somptueux : 38''19, c'est magnifique. Nouveau leader ! Mais pour combien de temps car c'est un autre résidant belge, Lorenzo De Luca qui entre en piste et il est en selle sur son crack, Halifax vh Kluizebos (Heartbreaker). L'Italien ne compte pas faire de la figuration … mais c'est plus lent que le Hollandais : 39''97, c'est juste devant son camarade d'écurie … mais ce n'est que la troisième place provisoire.
« Je pense toujours qu'Halifax est le meilleur cheval du monde … mais il a eu un break d'un mois et demi. Du coup, il a sauté formidablement aujourd'hui … mais je n'avais pas tout le contrôle. Donc, je n'ai pas pu prendre tous les risques mais je suis content de mon barrage. » expliquera l'Italien.
Vainqueur l'an dernier avec Sydney Une Prince, Roger-Yves Bost est le dernier à s'élancer mais cette fois sur Sangria du Coty (Quaprice Bois Margot). Un Grand Prix n'est jamais gagné avant le passage du Français … qui pourtant parait rapidement très sage bouclant calmement le double sans-faute en 42''17. « Je l'ai sentie dès le début un peu fatiguée. Il faut dire qu'elle a dû enchaîner de suite sans retourner aux écuries. Entre le un et le deux, elle avait un galop lent et cela m'aurait obligé à retirer une foulée dans la ligne suivante. Je l'ai trouvée calme dès le numéro un et j'aurais vraiment dû la secouer pour espérer quelque chose mais il ne faut pas que j'oublie que la priorité pour moi, c'est la finale à Paris ! Je suis content, c'est une belle prestation. » glissera Bosty. « J'ai toujours connu de bons concours ici. Je trouve que le chef de piste a pris une bonne décision de ne pas changer le chronomètre, c'était la bonne décision. Ajouter ne fut-ce qu'une seconde aurait donné plus de barragistes. Il est certain que j'aimerais gagner une fois mais être trois fois deuxième, cela rapporte beaucoup de points, ce qui est une bonne chose car pour la suite de mon programme, je ne ferai plus que Zurich et Goteborg comme qualificatives » expliquera le Suédois désormais en tête du classement qualificatif pour l'Europe de l'ouest. Le vainqueur pouvait savourer cette victoire dont il rêvait : « J'avais déjà gagné toutes les épreuves de ce concours … sauf celle-ci ! Je m'étais donc vraiment focalisé sur cette épreuve. C'est vrai que Zinius n'a pas beaucoup d'expérience puisqu'il a sauté sa première coupe du monde la semaine passée à Londres où il a fait une faute … mais c'est la seule faute qu'il a fait sur les 7 derniers concours ! Je pensais être un peu derrière Henrik alors j'ai pris tous les risques dans la dernière ligne. Zinius a pris une autre dimension ces derniers mois. Nous avons décidé d'accorder un break à Emerald et j'ai décidé de lui donner sa chance. Il a répondu présent. Gagner ici à Malines avec un cheval d'Axel Verlooy, c'est vraiment quelque chose de spécial pour moi. » glissera le Hollandais.