Après avoir remporté le mythique Grand Prix d'Aix la Chapelle en compagnie de Corée, c'est en compagnie d'Eldorado vh Vijverhof (Thunder vd Zuuthoeve) que Grégory Wathelet va s'attaquer au Grand Prix de Calgary, autre évènement majeur de l'année avec ses trois millions de dollar de dotation qui en fait le Grand Prix le plus doté au monde. Avant cela, le numéro un belge lancera le prometteur Iron Man vd Padenborre (Darco) dans la coupe des nations du CSIO Canadien.
Votre triomphe dans le Rolex Grand Prix du CHIO d’Aix-la-Chapelle 2017 constituait votre première victoire dans un Majeur, était-ce un tournant important dans votre carrière ?
Absolument. Tout cavalier rêve de voir son nom inscrit sur ce tableau d’honneur en entrée de piste du stade d’Aix-la-Chapelle et pour moi c’est fabuleux d’apparaître sur cette liste prestigieuse. Une victoire en Majeur n’a rien à voir avec toute autre victoire en Grand Prix. Cela inspire le respect et on le ressent quand les autres cavaliers viennent vous féliciter. De voir mon entourage, à commencer par mon propriétaire, si heureux à Aix-la-Chapelle fut la plus belle sensation du monde.
Cette victoire signifie pour vous le début de votre Rolex Grand Slam of Show Jumping : êtes vous prêt pour ce défi ?
Oui, je suis prêt à relever ce défi ! Quand ce Grand Chelem a été instauré, pour nous, cavaliers, c’était énorme de voir les meilleurs concours du monde ainsi réunis. Cela nous incite encore plus à tout faire pour livrer le meilleur de nous-mêmes sur ces Majeurs, à essayer d’être plus forts encore. Désormais, c’est à moi qu’est donnée la chance de faire mes preuves sur le Grand Chelem et j’attends les prochaines étapes avec impatience.
En quoi le Spruce Meadows Masters est-il si particulier ?
C’est un concours vraiment différent dans un lieu inhabituel pour nous cavaliers : l’ambiance est vraiment exceptionnelle, chargée d’histoire et de traditions, comme c’est d’ailleurs le cas à Aix-la-Chapelle. Et cependant, Spruce Meadows se démarque des autres Majeurs du Grand Chelem : la construction de parcours est différente, très spécifique. Tout semble plus gros, plus massif pour les chevaux également. Il faut disposer d’un cheval qui ne se laisse pas impressionner par ces volumes. C’est pourquoi je ferai confiance à Eldorado. Il s’est toujours montré à la hauteur ces dernières années à Calgary et, entretemps, il a fait de très très bons résultats sur d’autres concours. C’est un cheval capable de sauter n’importe où et n’importe quoi.
Le 10 septembre sera le jour du Grand Prix de Calgary… et celui de votre anniversaire : que vous souhaitez-vous pour ce jour-là ?
La victoire, évidemment ! (rires) Non, sérieusement, c’est un hasard que ces deux évènements tombent le même jour, mais j’essaierai surtout de ne pas y penser. Je veux avant tout faire de mon mieux en parcours et on verra ce qu’il en ressortira. Ce sera une épreuve très dure et la concurrence sera rude. Honnêtement, mes chances de gagner là-bas sont aussi grandes – ou aussi réduites – que celles de n’importe quel autre cavalier qui sera au départ. Tout le monde voudra gagner, tout le monde aura son meilleur cheval. Mais j’irai à Calgary avec des chevaux au meilleur de leur forme et je ferai tout pour que ce 10 septembre soit un grand jour pour moi.
Avec communiqué