Gregory Wathelet : des promesses en attente de confirmation. (2/2)
SFL : Fin d' année dernière, on a vu beaucoup de jeunes chevaux qui prennent 7-8 ans intégrer vos écuries , ça augure beaucoup de travail lors de ce Sunshine Tour.
G.W. : « Les jeunes chevaux, c' est un peu différent. Ce sont des chevaux que je connais un peu même s' ils n' ont pas encore tourné beaucoup avec moi et il n' y a pas d' objectif précis. Trois chevaux de 7 ans partent avec moi, ce sont des chevaux d' avenir que l' on prépare pour le futur mais sans but précis . Ils feront bien sûr le championnat des 7 ans à la suite mais sans aucune pression par rapport à cela.
Banda de Hus
C' est totalement différent des chevaux d' âge qui eux, même si j' ai la chance d' aller aux jeux, feront du concours toute l' année et si tout marche bien, j' ai vraiment envie de faire mon possible pour faire partie le plus souvent possible de l' équipe en Super League pour aider la Belgique à se maintenir car il ne faut pas oublier que cela va aussi être quelque chose de très difficile d' autant que les chevaux des jeux vont être économisés en vue de Londres ce qui réduit un peu le nombre de possibilités pour enchaîner les Super League et j' espère que j' aurai différents chevaux capable d' y participer de temps à autres. »
SFL : Comment pouvez-vous expliquer le travail que vous avez effectué avec Cadjanine et Banda depuis début janvier ?
G.W. : « Les deux juments ont eu un travail différent. Banda est une jument qui est mise, qui a tourné à haut niveau, qui est assez simple à monter. Le but a donc été de lui faire effectuer un travail léger. J' ai juste sauté une fois avec elle dix obstacles sur 1m10-1m20 pour avoir quelques sensations lorsqu' elle est arrivée. Depuis, elle n' a plus fait un seul saut. Elle recommencera directement en Espagne car je voulais arriver là avec elle un peu fraîche avec du moral. Je ne pense pas que c' était utile de faire de séance de saut ici, elle devrait sauter bien assez durant la saison.
Cadjanine, c' est différent car même si elle a également tourné, c' est une jument beaucoup plus compliquée, plus particulière à monter. J' ai sauté deux fois avec elle juste quelques obstacles dans le manège d' 1m20, 1m30 maximum. Par contre, nous avons fait un énorme travail sur le plat en sachant très bien que l' on ne va pas la changer ni en un mois, ni même en 5 mais en essayant de la travailler sur le stress et pour moi, d' apprendre à la connaître dans son travail, dans son approche et dans la manière dont je dois la travailler sur le plat car cela reste quand même la base du travail d' un cheval.
J' ai évidemment également l' idée de commencer à sauter avec elle en Espagne même s' il faudra nous laisser quelques parcours pour apprendre à nous connaître et se mettre ensemble avant de donner un premier jugement objectif par rapport aux chevaux. On espère que c' était le bon choix de stratégie … »
Cadjanine Z
SFL : Un départ pour l' Espagne qui intervient après une vague de froid sibérien en Belgique ces dernières semaines. Est-ce que cela a modifié votre manière de travailler ?
G.W. : « Je pense que cela a perturbé la manière de travailler de toute le monde vu tous les problèmes que nous avons eu avec les manèges qui étaient plus durs. Personnellement, ces 10 derniers jours, nos chevaux ont continué à sortir tous les jours mais je n' ai plus sauté avec aucun. Déjà que je ne saute pas beaucoup en général et dans la perspective où nous partions en Espagne, j' ai préféré ne prendre aucun risque sur des sols durcis même si quelques jeunes auraient pu faire quelques petits parcours à la maison. C' est certain que vu ce temps là, on se réjouit encore plus de partir. »
SFL : Lors de votre nouveau départ, Crushing Z avait d' emblée intégré vos écuries après l' épisode Onyshchenko. Maintenant, son frère Viking est arrivé tout comme Vipreska de la Falize ou encore Quadrille Des Vents qui appartiennent tous à des propriétaires régionaux dont certains avec qui vous avez travaillé depuis votre plus jeune âge. Est-ce important ?
G.W. : « Bien sûr. La plupart sont des gens que je connais depuis des années et des gens qui me font confiance. Certains reviennent vers moi, même si nous n' avions plus travaillé ensemble depuis des années pour diverses raisons : manque de chevaux, etc et finalement, je me rends compte qu' à part des propriétaires qui ont travaillé avec les plus grands cavaliers sans en être satisfaits mes autres propriétaires restent fidèles. »
Crushing Z
SFL : L' organisation du Sunshine Tour, qu' est ce que cela représente ?
G.W. : « J' emmène 12 chevaux avec moi. J' ai déjà eu quelques grosses années mais c' est vrai que là, j' en emmène un peu plus que d' habitude après toutes les rentrées de dernière minute qui n' étaient pas toujours prévues ce qui a rajouté un peu du nombre. C' est vrai que cela va être une année chargée là-bas avec beaucoup de travail mais c' est du travail positif car c' est plus gai d' avoir 12 chevaux de qualité avec toi, que lorsqu' on sait qu' il y a dans le lot des chevaux moyens, ce qui n' est pas le cas ici. Le but ici est plus de pouvoir faire le point après, que ce soit sportivement ou commercialement selon les chevaux. »
Banda de Hus
C' est totalement différent des chevaux d' âge qui eux, même si j' ai la chance d' aller aux jeux, feront du concours toute l' année et si tout marche bien, j' ai vraiment envie de faire mon possible pour faire partie le plus souvent possible de l' équipe en Super League pour aider la Belgique à se maintenir car il ne faut pas oublier que cela va aussi être quelque chose de très difficile d' autant que les chevaux des jeux vont être économisés en vue de Londres ce qui réduit un peu le nombre de possibilités pour enchaîner les Super League et j' espère que j' aurai différents chevaux capable d' y participer de temps à autres. »
SFL : Comment pouvez-vous expliquer le travail que vous avez effectué avec Cadjanine et Banda depuis début janvier ?
G.W. : « Les deux juments ont eu un travail différent. Banda est une jument qui est mise, qui a tourné à haut niveau, qui est assez simple à monter. Le but a donc été de lui faire effectuer un travail léger. J' ai juste sauté une fois avec elle dix obstacles sur 1m10-1m20 pour avoir quelques sensations lorsqu' elle est arrivée. Depuis, elle n' a plus fait un seul saut. Elle recommencera directement en Espagne car je voulais arriver là avec elle un peu fraîche avec du moral. Je ne pense pas que c' était utile de faire de séance de saut ici, elle devrait sauter bien assez durant la saison.
Cadjanine, c' est différent car même si elle a également tourné, c' est une jument beaucoup plus compliquée, plus particulière à monter. J' ai sauté deux fois avec elle juste quelques obstacles dans le manège d' 1m20, 1m30 maximum. Par contre, nous avons fait un énorme travail sur le plat en sachant très bien que l' on ne va pas la changer ni en un mois, ni même en 5 mais en essayant de la travailler sur le stress et pour moi, d' apprendre à la connaître dans son travail, dans son approche et dans la manière dont je dois la travailler sur le plat car cela reste quand même la base du travail d' un cheval.
J' ai évidemment également l' idée de commencer à sauter avec elle en Espagne même s' il faudra nous laisser quelques parcours pour apprendre à nous connaître et se mettre ensemble avant de donner un premier jugement objectif par rapport aux chevaux. On espère que c' était le bon choix de stratégie … »
Cadjanine Z
SFL : Un départ pour l' Espagne qui intervient après une vague de froid sibérien en Belgique ces dernières semaines. Est-ce que cela a modifié votre manière de travailler ?
G.W. : « Je pense que cela a perturbé la manière de travailler de toute le monde vu tous les problèmes que nous avons eu avec les manèges qui étaient plus durs. Personnellement, ces 10 derniers jours, nos chevaux ont continué à sortir tous les jours mais je n' ai plus sauté avec aucun. Déjà que je ne saute pas beaucoup en général et dans la perspective où nous partions en Espagne, j' ai préféré ne prendre aucun risque sur des sols durcis même si quelques jeunes auraient pu faire quelques petits parcours à la maison. C' est certain que vu ce temps là, on se réjouit encore plus de partir. »
SFL : Le va et vient de chevaux dans vos écuries est quelque chose que vous regrettez ou qui vous permet de conserver votre motivation avec de nouveaux challenges ?
G.W. : « Je pense que ce sont les aléas de toutes les écuries. La grande différence avec avant, c' est que lorsqu' il y avait un changement, je devais tout recommencer à zéro comme ce fut le cas après les Hayettes ou Onyshchenko. Mais maintenant, ce que j' ai construit depuis 4-5 ans est quelque chose de beaucoup plus stable. J' ai beaucoup de bons propriétaires qui sont derrière moi et qui me font confiance en ayant un ou deux chevaux chez moi. Alors évidemment, il y a des chevaux qui sont vendus ou plus rarement qui partent mais je ne dois plus forcément tout reconstruire.
Desteny van het Dennehof Cela ne m' est pas encore vraiment arrivé de récupérer des chevaux déjà prêts pour le haut niveau dans ma carrière comme c' est le cas cette fois avec Banda, Cadjanine ou Desteny. Jusqu' à présent, je suis toujours arrivé en Grand Prix avec des chevaux que j' ai formés moi-même. C' est différent de ce que j' ai vécu avant mais en principe, cela devrait aller plus vite. »
SFL : Lors de votre nouveau départ, Crushing Z avait d' emblée intégré vos écuries après l' épisode Onyshchenko. Maintenant, son frère Viking est arrivé tout comme Vipreska de la Falize ou encore Quadrille Des Vents qui appartiennent tous à des propriétaires régionaux dont certains avec qui vous avez travaillé depuis votre plus jeune âge. Est-ce important ?
G.W. : « Bien sûr. La plupart sont des gens que je connais depuis des années et des gens qui me font confiance. Certains reviennent vers moi, même si nous n' avions plus travaillé ensemble depuis des années pour diverses raisons : manque de chevaux, etc et finalement, je me rends compte qu' à part des propriétaires qui ont travaillé avec les plus grands cavaliers sans en être satisfaits mes autres propriétaires restent fidèles. »
Crushing Z
SFL : L' organisation du Sunshine Tour, qu' est ce que cela représente ?
G.W. : « J' emmène 12 chevaux avec moi. J' ai déjà eu quelques grosses années mais c' est vrai que là, j' en emmène un peu plus que d' habitude après toutes les rentrées de dernière minute qui n' étaient pas toujours prévues ce qui a rajouté un peu du nombre. C' est vrai que cela va être une année chargée là-bas avec beaucoup de travail mais c' est du travail positif car c' est plus gai d' avoir 12 chevaux de qualité avec toi, que lorsqu' on sait qu' il y a dans le lot des chevaux moyens, ce qui n' est pas le cas ici. Le but ici est plus de pouvoir faire le point après, que ce soit sportivement ou commercialement selon les chevaux. »