Florian Moreno, un français à Los Angeles.

Florian Moreno : « Depuis 4 ans. Ce n'était pas le meilleur moment en France aussi bien personnellement que professionnellement. J'étais en plein divorce et nous nous sommes séparés avec mon associé. J'avais envie d'une nouvelle vie et j'avais rêvé depuis longtemps de vivre aux USA.



F.M. : « Le climat et la qualité de vie d'abord. Lorsque j'ai quitté la France, je pensais arrêter complètement mes activités dans les chevaux mais lorsque j'ai rencontré ma femme qui est entraineuse à Los Angeles, la donne a changé. Pour les chevaux, c'était intéressant car ils étaient moins avancé que sur la côte est des Etats-Unis et surtout qu'en Europe et il y avait pas mal de choses au niveau business à développer. Aujourd'hui, j'ai deux activités complètements séparées l'une de l'autre.



F.M. : « Tout d'abord, nous avons ici une société de service puis contrairement à l'Europe, l'argent n'est pas forcément un problème pour les clients à partir du moment où ils ont la qualité et le service qui est demandé. »


F.M. : « Pour moi, ce qui manque essentiellement, c'est un meilleur système de formation de jeunes chevaux. On voit également beaucoup de cavaliers qui quittent les juniors pour passer directement entraineurs professionnels à 19 ans et décident de se lancer d'emblée , on a finalement beaucoup de cavaliers mais peu « d'hommes de chevaux » .
Au niveau du sport , sur la côté ouest, il n'existe que ce concours des Masters de Los Angeles ainsi que le " million dollars" de Thermal qui vont dans le sens du haut niveau, on a donc vraiment besoin d'événements comme ceux ci . Plus ces concours-là vont montrer ce qu'est réellement le sport aujourd'hui, plus cela va attirer les gens à aller vers ce niveau . C ela va donc dans le bon sens et il faut que cela continue à se développer ainsi. »
Cela fait du bien pour vous un week-end comme celui-ci où on retrouve des têtes connues ?
F.M. : « Oui, bien sûr. Cela fait plaisir de revoir des gens de ma vie d'avant car quand on quitte un endroit, on laisse toujours des personnes derrière soi avec lesquels on aime passer du temps."
Pour le business, c'est aussi important d'avoir ces concours-là ?

F.M. : « Oui, c'est important d'avoir de tels concours car cela pousse les acheteurs à vouloir quelque chose de mieux et cela leur donne des objectifs qu'ils n'avaient pas jusque-là. Ici, les Grand Prix locaux sont à 1m40-45 donc pour beaucoup ici, avoir un cheval de Grand Prix, c'est avoir un cheval d' 1m45 alors quand ils voient des Grand Prix à 1m60 avec la compétitivité qu'il y a, ça leur donne envie d'aller vers ça et ça tire le business vers la qualité. »
Pour vous aussi, il y a des points positifs dans l'organisation de ce concours ?F.M. : « Oui, cela fait deux ans que nous profitons de l'organisation des Masters pour qu'un cavalier vienne organiser un stage aux ecuries . L'an dernier, nous avions fait venir Steve Guerdat et cette année Harrie Smolders. Nous profitons du fait que les Masters emmènent des cavaliers de renom pour les emmener dans nos écuries et profiter de leur expertise. Sur le long terme, nous travaillons plus avec Gilles Bertrand de Balanda qui malheureusement ne vient pas aux masters. »

