Ce hongre alezan aura eu une carrière atypique. A 11 ans, alors qu'il avait préalablement participer à quelques épreuves internationales avec Dayro Arroyave, son propriétaire, Herik Duran, propose au jeune cavalier qui monte ses jeunes chevaux de pouvoir compter sur un cheval plus expérimenté pour faire ses gammes. Balder van de Katelijnkouter (Baloubet du Rouet x Corlando x Furioso II) retrouve la compétition à 11 ans dont il avait été écarté à plusieurs reprises pour quelques pépins physiques sous la selle d'un jeune inconnu, Nathan Budd. Ensemble, le couple aura monté les échelons pour arriver jusqu'en cinq étoiles avec en début d'année une seconde place lors du Saut Hermès à Paris.
" Balder allait avoir 18 ans, je n'allais pas pouvoir continuer à lui demander de sauter de grosses épreuves tous les week-ends et je voulais encore moins qu'il termine sa carrière en essayant de gagner des épreuves 140 alors qu'il m'a apporté tant de choses. Lorsque j'ai commencé avec lui, il y a 6 ans, nous avons débuté par de la 120 ... parce que c'était le plus haut niveau que mon équitation pouvait me permettre de faire et il m'a ensuite fait progresser jusqu'où j'en suis arrivé aujourd'hui. Je ne sais pas où ma carrière pourra me conduire mais de toute façon, ce sera grâce à lui car il a changé ma vie.
Le timming était en plus parfait car Balder aura aussi permis l'éclosion de Cadix des Rosiers qui est aujourd'hui mon cheval de tête en lui permettant d'abord de grandir gentiment lorsque lui faisait les grosses épreuves puis en s'effaçant progressivement. Aujourd'hui, Cadix va pouvoir profiter de l'éclosion progressive de notre jeune étalon prometteur Cashpaid J&F mais nous irons progressivement sans brusquer les étapes. Si il a eu quelques pépins de santé dans sa jeunesse, sa rencontre avec le vétérinaire Eduardo Félix et le maréchal ferrant Thomas Lemaitre auront changé la donne car depuis, il aura eu une belle carrière d'une longévité exemplaire.
Aujourd'hui, c'est agréable de voir Balder profiter de la prairie. Durant toute sa carrière, il ne supportait pas trop le paddock, il galopait d'un côté à l'autre. Ici, depuis un mois, nous avons diminuer l'intensité de son travail et aujourd'hui, il profite vraiment du pré et on voit qu'il aime ça même s'il m'arrive encore de le seller pour aller faire une ou l'autre promenade. Je compte encore continuer comme cela durant tout l'hiver avant qu'il ne puisse profiter du pré définitivement dès le printemps avec nos jeunes chevaux au haras des Rosiers." expliquera Nathan Budd.