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Evelina Tovek met sa carrière entre parenthèses, Cian O’Connor s’offre deux cracks de plus, ça bouge chez Grégory Wathelet : récap’

Fahrenheit de Vains
samedi 26 octobre 2024 Mélina Massias

Les anciens chevaux de Pius Schwizer ont fait leurs débuts avec leur nouveau pilote, Trevor Breen s’apprête à retrouver les terrains internationaux après une grave chute survenue en mai, Cian O’Connor s’offre deux excellentes montures, ça bouge chez Grégory Wathelet et Evelina Tovek donne une nouvelle direction à sa vie : retrouver quelques actualités des dernières semaines dans ce nouveau récap’.

Comme il l’avait annoncé en amont des Jeux olympiques, Cian O’Connor a cédé les rênes de plusieurs de ses chevaux de tête à ses élèves et autres proches associés. L’Irlandais voit ainsi Maurice, son complice olympique et ancien partenaire du Turc Omer Karaevli, évoluer sous la selle de la jeune britannique Keira Stoute, fille de Sarah Stoute, l’un de ses soutiens, et Fancy de Kergane prendre ses marques avec Max Wachmann. Voyant toujours plus grand, le chef d’orchestre des écuries Karlswood a trouvé de nouveaux investisseurs pour continuer d’investir à ses côtés. Ainsi, Cian O’Connor a porté son dévolu sur deux nouvelles montures pour sa propre carrière : les excellents Funky Fred Marienshof et Canbella Blue PS. Le premier s’est révélé ces derniers mois sous la selle du Néerlandais Lars Kersten, après être passé aux rênes d’Amy Graham, Kim Emmen, Gudrun Patteet, Patrice Delaveau et Jens Filippuson. Jusqu’alors toujours propriété de son éleveuse, Sandra Ecker, le très chic fils de Fantomas de Muze a débuté 2024 par plusieurs classements jusqu’à 1,60m, pour ses premières apparitions à ce niveau, puis s’est imposé à La Baule, où il a conquis de nombreux cœurs, avant de signer un étincelant double sans-faute dans la Coupe des nations du CSIO 5* de Bruxelles ainsi qu’un dernier parcours parfait sous couleurs néerlandaises, début octobre à Barcelone. Conquis par les qualités du bai brun de dix ans, Cian O’Connor misera désormais sur lui. “Notre conte de fée de propriétaires s’arrête ici, mais nous serons toujours tes plus fiers éleveurs, Funky. Merci pour ces dix années incroyables dans notre vie. Merci pour une année 2024 incroyable, avec tous ses moments fantastiques qui resteront à jamais nos meilleurs souvenirs. De poulain à la finale de la Ligue des nations Longines de Barcelone. Tu seras toujours dans mon cœur et tu vas terriblement me manquer. Je ne te souhaite que le meilleur. Tu es unique, le cheval de notre vie”, s’est émue Sandra Ecker. Le nouveau duo a d’ailleurs fait ses débuts au Sunshine Tour de Vejer de la Frontera. Sandra Eckers n’a pas manqué une miette du début de la nouvelle aventure de son désormais ancien protégé qui, pour son plus grand bonheur, a conservé son si beau nom de naissance et signé une excellente performance à 1,50m, samedi 26 octobre. 

Funky Fred Marienshof et Lars Kersten ont brillé cette année. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Alors que Cian O’Connor venait de se classer deuxième à Vejer de la Frontera avec son nouveau complice, nos consœurs de World of Showjumping annonçaient une nouvelle arrivée chez le représentant de l’île d’Emeraude. La veille, dans un dernier hommage, la Suédoise Emma Emanuelsson partageait le texte suivant : “Bella. Tu seras toujours mon numéro un. Je ne pensais pas que nous aventure s’achèverait maintenant, mais parfois les choses ne se passent pas comme on le souhaiterait et c’est difficile. Je suis tellement reconnaissante de tous les succès et de toutes les joies partagées avec cette jument incroyable ! Merci Ulf et Gullbritt Melin pour votre soutien ainsi qu’à toutes les personnes qui nous ont accompagnées et encouragées dans cette aventure, cela est inestimable. Bella, tu laisses un grand vide et tu nous manqueras plus que tout. Je serai toujours ta plus grande fan, et continuerai à te suivre sur les terrains de concours.” Bella est le surnom donné par l’amazone à Canbella Blue PS, sa meilleure complice, qui lui avait permis d’enregistrer des performances remarquables cette année. La Scandinave et sa fille de Cantolar, associées depuis toujours sur la scène internationale, avaient remporté un Grand Prix 4* en début d’année à Arezzo, terminés deuxième du temps fort du CSI 4* d’Hohenkirchen et septièmes de l’étape de Stockholm du Longines Global Champions Tour, en plus de plusieurs bonnes prestations en Coupe des nations CSIO 5*. “J’ai suivi les progrès d’Emma avec Canbella Blue ces dernières années et Emma a fait de cette jument une jument très spéciale”, a commenté Cian O’Connor auprès de World of Showjumping, confirmant avoir créer un syndicat, Karlswood Partners, pour investir dans de nouvelles montures - dont certaines pourront être amenées à être commercialisées à l’avenir - et pallier l’absence de celles parties rejoindre d’autres cavaliers ces dernières semaines. L’Irlandais a également affiché son prochain grand objectif : les Jeux olympiques de Los Angeles 2024. 

Canbella Blue PS a quitté les écuries d'Emma Emmanuelsson pour rejoindre l'Irlande. © Sportfot



Au Sunshine Tour, lui et toute l’équipe de Karlswood présenteront pas moins de quarante-sept chevaux. Parmi ceux-ci, un certain Hortus d’Hoogpoort, qui vient de quitter les écuries de la Belge Marine Scauflaire, avec qui il avait remporté la Coupe des nations du CSIO 4* de Rabat en 2023 et obtenu plusieurs classements jusqu’en Grand Prix 4* comme cet été à Chantilly Classic, pour rejoindre le piquet d’Alice Wachmann. Le puissant étalon de onze ans par Diamant de Semilly appartenait toujours à son naisseur : Patrick Dalle.

Evelina Tovek officialise un nouveau tournant dans sa carrière

Discrète ces derniers mois sur la scène sportive, et après avoir vendu deux de ses meilleures montures à Jennifer Hochstader, Evelina Tovek a confirmé ce qui pouvait être pressenti : elle ouvre un nouveau chapitre de sa vie. “Après sept années incroyables à l’étranger, l’heure est venue pour un nouveau chapitre dans ma vie. Je vais rentrer à la maison, en Suède, afin d’être plus impliquée dans notre entreprise familiale. Concourir au plus haut niveau demande un engagement total et, au début, je n’aurai pas suffisamment de temps pour me concentrer à la fois sur le sport et le business. Cette décision a été extrêmement difficile à prendre, tant ce sport a été ma vie pendant des années. Cependant, j’ai hâte de grandir et d’apprendre au cœur de notre entreprise familiale, que mon père a construite en partant de rien il y a trente ans. J’aimerais adresser mes sincères remerciements à Henrik von Eckermann, Janika et Dominique Sprunger et toutes les écuries Cyor pour toutes ces années. Cette aventure a été incroyable et je suis profondément reconnaissante pour le temps passé entourée de ces personnes formidables, chevaux extraordinaires et de cette équipe fantastique. Un merci tout spécial à ma groom concours, Emmanelle Jouanny, qui a été à mes côtés et a pris soin de nos incroyables chevaux ces cinq dernières années. Sans une super équipe qui m’a soutenue, rien de tout cela n’aurait été possible. Je suis également immensément reconnaissante envers tous mes sponsors, qui m’ont épaulée au fil des années”, a écrit l’amazone. “Je suis ravie d’annoncer qu’avec ma famille, nous avons décidé de laisser Henrik von Eckermann prendre les rênes de ma jument de tête, Azaria Dinero. Nous sommes impatients de suivre leur parcours ensemble !”

Azaria Dinero, révélée par Jérôme Guéry, évoluera désormais sous la selle du numéro un mondial, Henrik von Eckermann. © Sharon Vandeput / Hippo Foto

Avec Winnetou de la Hamente, Oz de Brève ou encore Castello 194, Evelina Tovek s’est offert de très beaux moments sportifs, comme sa victoire dans le Grand Prix 5* de Rome, en septembre 2017, avec le dernier cité. La jeune trentenaire aura disputé son dernier CSI 5* fin octobre, à Rabat. Désormais, elle espère sans doute revivre autant de bons moments que ceux que lui avait offert, à elle et sa famille, une certaine Toveks*Mary Lou 194. Azaria Dinero, révélée par Jérôme Guéry a, en tout cas, prouvé qu'elle était plus que capable de performer à 1,60m. Le numéro un mondial la découvrira davantage dans les semaines et mois à venir, après l'avoir présentée deux fois sur la scène internationale.

Du mouvement aux écuries Wathelet

Ces dernières semaines ont été riches en changements pour Grégory Wathelet. Comme chaque année, le Belge, récent vainqueur de l’étape de la Coupe du monde d’Oslo avec Bond Jamesbond de Hay, a vu des montures partir vers de nouveaux horizons et d’autres débarquer au sein de son piquet. Ce fut le cas de Beau Gosse du Park, de retour en Bretagne et passé sous la selle de Nicolas Layec, ou encore de Betty du Prieuré, avec laquelle il a remporté sa première épreuve samedi 26 octobre au soir, lors du CSI 4* de Saint-Lô, et Double Jeu d’Honvault, qui ont récemment enrichi son piquet. Alors que son formidable Nevados S, qui devrait “doucement se diriger vers une fin de carrière”, comme il l’a confié au micro de GRANDPRIX ce week-end, le sympathique Diable Rouge a dit au revoir à Fahrenheit de Vains, comme l’a révélé So HorseLe protégé de la famille Bihl, surnommé “Doudou” par Jean-Baptiste, s’est envolé pour les Etats-Unis, laissant un grand vide dans le cœur de celles et ceux ayant pris soin de lui ces dernières années. Avec Grégory Wathelet, celui qui a débuté la compétition en France, à quatre ans, avec Alain Behague, a disputé ses trois premiers parcours à 1,60m cette saison, du haut de ses neuf ans. Etalon, le fils de Windows vh Costersveld, alias Cornet Obolensky, et Ismène du Thot (Qredo de Paulstra) compte plus de cent trente poulains, dont les plus âgés prendront six ans en 2025.

Fahrenheit de Vains s'est envolé outre-Atlantique. © Mélina Massias

Avant de prendre l’avion pour rejoindre son nouveau ou sa nouvelle cavalière, dont l’identité n’a pas encore été rendue publique, Fahrenheit de Vains a croisé la route d’un certain Valentin Pacaud, qui l’a monté de ses cinq à sept ans. Cavalier à l’élevage de Vains, où il a brillé jusqu’à Lanaken, notamment avec Garance de Vains, sacrée vice-championne du monde à six ans, puis installé depuis deux ans au haras de Talma de Michel Guiot, sous la bannière duquel il a participé à la victoire du Selle Français dans le championnat du monde des stud-books de Valkenswaard cette année, le Français a décidé de poser ses valises en Belgique, chez Grégory Wathelet ! De quoi découvrir un nouveau système et un autre fonctionnement. Outre-Quiévrain, Valentin Pacaud aura un sacré costume à remplir, celui de Manuel Thiry, fidèle cavalier de la maison Wathelet, parti vers de nouvelles aventures, comme il l’a confié dans une autre information signée So Horse.



D’excellentes nouvelles pour Trevor Breen

Victime d’une très lourde chute en mai dernier du Grand Prix 5* de Hambourg, Trevor Breen a fait d’impressionnants progrès. En seulement quelques mois, l’Irlandais, qui a frôlé la paralysie et subi une opération et une longue convalescence, a remis le pied à l’étrier et franchi quelques obstacles ! Mieux encore, le cavalier de quarante-cinq ans, soutenu dans chaque étape par sa compagne Caroline Breen et sa famille, a repris le chemin des concours en septembre, sur les terrains nationaux, et a rapidement retrouvé le chemin des sans-faute, avec son fidèle Highland President, et celui de la victoire avec plusieurs montures, dont certains produits de son élevage maison. La semaine prochaine, Trevor Breen prendra la route, direction Oliva, où il retrouvera les pistes internationales, un peu plus de cinq mois après son accident.

Trevor Breen s'apprête à reprendre les compétitions internationales après avoir subi une grave chute en mai. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Gaëtan Joliat succède à Pius Schwizer et Bryan Balsiger

Après Bryan Balsiger et Pius Schwizer, les chevaux des écuries Les Verdets évolueront désormais avec Gaëtan Joliat. Le jeune Suisse, tout juste âgé de dix-neuf ans, a pris les rênes des meilleures montures de la famille De Coulon. Gagnant jusqu’à 1,45m sur la scène internationale et vu jusqu’à 1,55m ainsi que lors de quatre championnats d’Europe Jeunes, Gaëtan Joliat a fait ses premiers pas en compétition avec ses nouvelles recrues en octobre, à l’occasion d’épreuves U25 à Chevenez. L’Helvète a aligné les sans-faute et classements avec Fabregas S, Chelsea et s’est même offert une victoire à 1,35m avec Just Special VK. Le présage d’un avenir radieux et une collaboration fructueuse. “Nous sommes heureux de soutenir la prometteuse relève de notre équipe suisse et ainsi contribuer à ses futurs succès”, a commenté la famille De Coulon, qui espère sans doute revivre une aventure aussi réussie qu’avec Bryan Balsiger.

Le jeune Gaëtan Joliat, ici à Genève fin 2023, monte désormais les chevaux de la famille De Coulon. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Toutefois, Gaëtan Joliat n’aura pas la chance de monter la championne d’Europe par équipe de Riesenbeck, AK’s*Courage, plus vue en compétition depuis mai et qui va désormais… se consacrer à l’élevage ! La très belle grise, fruit du croisement entre Chepetto et Orchieede, une descendante de Lennon 5, a posé ses sabots en France cette semaine. Outre sa médaille d’or collective décrochée en 2021, la DSP de quinze ans née chez Brigit Deeken Künnemann a remporté sept épreuves entre 1,45 et 1,50m et s’est classée jusqu’en Grand Prix 5*. “AK’s courage est arrivée au haras d’Argouges il y a quelques jours, après avoir fait les beaux jours de l’équipe Suisse avec Bryan Balsiger. Merci Steve Guerdat pour la confiance renouvelée !”, a écrit la famille Dufour sur ses réseaux sociaux, dans une légende accompagnant une vidéo d’Ak’s*Courage dans les verts pâturages normands où elle vivra désormais.

Ak's*Courage est arrivée en Normandie pour se consacrer à l'élevage. © Dirk Caremans / Hippo Foto

La rentrée marquée par trois disparitions

En septembre, Fusain du Defey, Padock du Plessis et Cristallo ont tous poussé leur dernier souffle. Le premier, étalon Anglo-arabe bien connu, s’en est allé à l’âge honorable de trente et un ans. “Notre doyen, Fusain du Defey, nous a quittés vendredi 6 septembre, alors qu’il coulait une retraite heureuse à l’élevage du Buissy à qui nous l’avions confié après sa carrière d’étalon, depuis plusieurs années. Fusain a fait briller la race Anglo-arabe en saut d’obstacles avec régularité sous la selle de Michel Faumont durant toute sa carrière, obtenant un ISO 162 en 2004. On se souviendra longtemps de ce sauteur hyper doué, respectueux et avec toujours beaucoup de style, ainsi que de sa carrière sur le long terme. Il laisse derrière lui près de six cent cinquante produits en France, et s’affirme également comme un excellent père de mère. Avec la disparition de ce sire qui a marqué un grand nombre d’éleveurs, une page de l’histoire de l’Anglo-arabie et des ex-Haras nationaux se tourne. Mes remerciements les plus sincères s’adressent à Cendrine Buissy Dutrait, qui durant ces dernières années l’a accompagné en lui offrant la plus belle des retraites qu’on aurait pu lui imaginer, avec une certaine complicité inexplicable”, a commenté Aurélien Lafargue, Président de Génétiqu’Anglo. Parmi les meilleurs produits du fils de Phosph’Or et Jacinthe du Maury (Fol Avril) né en Dordogne chez Christine Abadie-Gien et Jean-Bernard Anizan, citons Api du Libaire, excellent complice de Maxime Livio en concours complet, Quelstar du Vic Bilh, ISO 163, ou encore l’étalon Nathan de la Tour, ISO 147.



Padock du Plessis, de son côté, a brillé au plus haut niveau aux côtés de Timothée Anciaume. Le couple s’est offert plusieurs succès jusqu’à 1,50m sur la scène internationale et s’est classé dans certains des plus beaux Grands Prix du monde, comme celui du CSIO 5* de Dublin, conclu au troisième rang en 2014, ou du CSI 5* de Chantilly, récompensé d’une sixième place la même année. Le fils de Kannan, représentant de la souche de Bourrée et né chez Annick et André Chenu, était âgé de vingt et un ans. Le Selle Français est à l’origine de plus de six cents produits, dont Baladin des Matis, régulièrement classé jusqu’à 1,50m avec Mégane Moissonnier et Nicolas Delmotte, Arley de Vayrie, ISO 155, ou encore Enjoy de Keroue, qui se distingue en concours complet avec… Maxime Livio. “Les équipes de France étalons et de l’IFCE pleurent le départ de l’excellent Padock du Plessis. Le beau et très affectueux étalon a tiré sa révérence subitement après de très belles années dans le sport, profitant désormais d’une belle vie d’étalon en Italie”, ont écrit les équipes de France étalons le 10 septembre dernier. “Porteur du drapeau tricolore à de nombreuses reprises avec Timothée Anciaume, Padock s’est très vite démarqué en tant que compétiteur. Déjà classé à cinq ans dans le championnat de France de Fontainebleau avec Bérenger Oudin, il rejoint Olivier Guillon à sept ans. Mais ce sera sa rencontre avec Timothée qui lui permettra d’accéder au plus haut niveau sportif. En 2014, ils figurent parmi les cinquante meilleurs couples mondiaux. Alternant la monte et le sport jusqu’à ses sept ans, il fut l’un des étalons-phares des Haras nationaux pendant plusieurs années, séduisant plus de quatre cents juments de ses quatre à six ans. [...] Stationné à Ferrare en Italie depuis trois ans, Padock coulait des jours heureux, vivant la majeure partie de la journée au paddock avec son compagnon, un poney shetland. Nous le regretterons sincèrement mais gardons l’espoir de continuer de le voir briller grâce à ses produits et la semence congelée d’excellente qualité restant en stock.”

Padock du Plessis s'en est allé à vingt et un ans. © Scoopdyga

Hongre, Cristallo n’a, lui, laissé aucun descendant en vingt-six ans de vie, mais a durablement marqué Richard Spooner, son cavalier, et les personnes qui ont croisé sa vie. Fils de Caretino et Cambrina (Cicero), le Holsteiner a remporté vingt-six épreuves internationales, dont les Grands Prix 5* de Monaco, par deux fois, et de La Corogne. Cristallo a été euthanasié, le 12 septembre, en raison de troubles neurologiques. Associé à son cavalier américain depuis ses cinq ans, le bai a conquis les esprits, notamment français, après avoir passé une partie de sa carrière au cœur de l’Hexagone, afin de pouvoir concourir aux quatre coins de l’Europe. Pour l’Américain, il était “le cheval de [sa] vie” et il n’hésitait pas à le comparer à Michael Jordan, star du basketball. “Cristallo a vraiment changé ma vie et celle de ma famille.  C’était un cheval tellement fort physiquement comme mentalement. Nous avons remporté tant de victoires au cours de ces années. J’ai toujours pu compter sur lui. Chaque fois qu’il entrait en piste, je savais que j’avais une chance de gagner. J’ai toujours pu compter sur lui”, a déclaré Richard Spooner auprès de The Chronicle of the HorseRetraité depuis 2018, à l’âge de vingt ans, le hongre a continué d’accompagner son cavalier de façon occasionnelle en compétition, afin d’entretenir son moral.

Indissociable partenaire de Richard Spooner, Cristallo a dû être endormi à vingt-six ans. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Photo à la Une : Les chemins de Grégory Wathelet et de l’étalon Fahrenheit de Vains se sont séparés. © Mélina Massias