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Esthederm, de Paris à Paris

Reportages vendredi 11 décembre 2015 Julien Counet

A chaque concours, les visiteurs sont invités à traverser un village commercial avec de nombreuses selleries, marchands d'aliments, de litières… Mais lors des Longines Masters de Paris, la plupart des stands traditionnels s'étaient donné rendez-vous dans les halls du salon du cheval. On retrouvait par contre des stands dont le rapport avec l'équitation ne saute pas aux yeux au premier coup d'?il à l'image d'Institut Esthederm qui souhaite s'inscrire comme la marque de cosmétiques de référence pour les cavaliers.

La présidente de la marque française, Céline Nebout, est cavalière amateur et aimerait développer sa marque au sein de ce sport.

Comment avez-vous décidé de prendre un stand aux Masters de Paris la première fois ?

 « Christophe Ameeuw souhaitait installer un spa éphémère le long du paddock et nous avons une amie en commun à qui il en a parlé. Nous nous sommes donc rencontrés plusieurs fois et le courant est vite très bien passé avec Fernanda Ameeuw qui a tout de suite apprécié nos produits. Nous avons donc monté le premier spa éphémère en bordure de paddock il y a aujourd'hui trois ans. Nous avions un stand avec deux cabines et nous avons reçu un très bel accueil autant de la part des cavaliers que de la part du public. Nous avons donc décidé de renouveler l'opération et c'est la raison pour laquelle jusqu'à présent, nous n'avons été présents qu'aux masters de Paris. C'est avant tout une histoire de rencontre. Nous avons ensuite la volonté d'installer notre marque dans le monde équestre, où je pense que nous avons une véritable légitimité car la peau des cavaliers et cavalières est soumise à rude épreuve, que ce soit en indoor ou outdoor avec le soleil, la lumière, le chaud, le froid, la transpiration, la poussière … Notre gamme de produits est tout à fait adaptée. Nous dispensons des conseils aux cavaliers et Caroline Morise les suit par mail tout au long de l'année. Nous avons vraiment le souhait de devenir la marque incontournable des cavaliers et des cavalières dans les sports équestres. » Le fait que votre équipe monte à cheval est un hasard ou une volonté ? C.N. : « Oui, c'est vrai que toute l'équipe monte à cheval mais ce n'était pas un critère … Même si cela va peut-être le devenir (rire). Caroline Morise, notre responsable des relations publiques, monte à cheval depuis toujours et pourtant notre rencontre a été un pur hasard. Par contre, c'est aussi parce que nous sommes nous-même cavalières que nous avons eu cette facilité à nous intégrer dans ce milieu aussi rapidement. Nous avons un relationnel qui est plus facile. Les autres collaborateurs de la marque qui ne connaîtraient pas cet univers auraient plus de mal à s'adapter, alors que nous connaissons les besoins de nos clients cavaliers. C'est aussi une opportunité. »

 Pourquoi décider de viser un milieu spécifique ?

 « Je pense qu'il vaut mieux être plus visible dans un univers un peu plus réduit, que tout petit dans le monde ultra concurrentiel des produits de soins et cosmétiques. Nous sommes très fiers de pouvoir exister dans ce genre d'évènements et être au fur et à mesure de plus en plus connus des cavaliers et cavalières. La route est néanmoins très longue car si aujourd'hui, nous sommes connus des cavaliers de hauts niveaux grâce à ce genre d'évènements qui est leur terrain de jeu, le public nous découvre mais il y aurait encore énormément de choses à faire vis-à-vis du grand public dans les sports équestres. »