Longines Los Angeles Masters
Eric Navet - Karl Cook, un tandem vers le haut niveau. Cela fait maintenant deux ans que vous travaillez avec Eric Navet, comment cela se passe-t-il ? Karl Cook : « Fantastique. C'est un homme remarquable et un homme de cheval hors du commun. » Comment avez-vous décidé de travailler avec lui ? K.C. : « En fait, c'est une personne avec qui je travaille, Ali Nilforushan et qui a travaillé avec Eric en vue des Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Ça a été ma chance et lorsque nous nous sommes rencontrés, cela a collé. Nous sommes tombés d'accord et cela a fonctionné. » Réussir à faire déménager Eric Navet en Californie, c'était un gros challenge ? K.C. : « Oui ! Il a vécu toute sa vie en Normandie. Je savais que ce serait une belle opportunité car nous pourrions faire les mêmes concours. Et finalement, c'est surtout une question de chance car le timing était bon et c'était un moment où cela devenait possible pour lui. » Maintenant qu'il est chez vous, que vous apporte-t-il ? K.C. : « Il tient vraiment à m'apprendre à ressentir les choses. Il sait ce qu'il voit et il apprend ce qu'il veut voir. La manière dont agisse les mains, votre corps, vos jambes. Il veut vous apprendre à ressentir les bonnes choses. Il est vraiment incroyable à ce niveau. Il regarde un cheval et il sait à quelle place il veut mettre un cheval pour apprendre au cavalier à sentir ce qu'il veut obtenir. » Cette première édition du Los Angeles Masters dans votre région, c'est une grande nouveauté pour vous ? K.C. : « Oui, c'est complètement nouveau pour moi. En fait, c'est mon premier concours de niveau cinq étoiles en dehors de Calgary. C'est fantastique, pour nous, d'avoir un concours de cette importance sur la côte ouest des Etats-Unis. La différence est d'autant plus grande que c'est un indoor avec une piste très différente de celle de Spruce Meadows mais j'ai la chance de pouvoir compter sur un cheval très grand, Jonkheer Z, mais qui saute encore mieux en indoor car les petites pistes le gardent mieux ensemble. Ce genre de concours permet à des cavaliers américains comme moi de voir où nous nous situons par rapport aux meilleurs cavaliers. Cela me permet de pouvoir discuter, prendre des avis et surtout de pouvoir les regarder : voir comment ils font, voir comment ils s'entrainent. » Quels sont pour vous sa plus grande qualité et son défaut quand on vit au quotidien avec lui ? K.C. : « Sa plus grande qualité est sans aucun doute sa patience. Il enseigne sans jamais être vraiment frustré. Si je fais quelque chose de mal, il me dit juste : « Recommence ». Il ne s'énerve jamais, ce qui est bien pour un cavalier mais encore mieux pour un propriétaire. C'est un énorme travailleur et si je n'arrive pas avec quelque chose, on continue, on continue. Parfois, mentalement, c'est difficile mais c'est agréable d'avoir un si grand travailleur car il ne lâche jamais rien et s'il le faut, on reprend le lendemain ou le jour encore après. C'est fantastique … mais je pense que je mettrai aussi cette qualité comme son plus gros défaut mais c'est une personne très agréable. »
Eric Navet - Karl Cook, un tandem vers le haut niveau. Cela fait maintenant deux ans que vous travaillez avec Eric Navet, comment cela se passe-t-il ? Karl Cook : « Fantastique. C'est un homme remarquable et un homme de cheval hors du commun. » Comment avez-vous décidé de travailler avec lui ? K.C. : « En fait, c'est une personne avec qui je travaille, Ali Nilforushan et qui a travaillé avec Eric en vue des Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Ça a été ma chance et lorsque nous nous sommes rencontrés, cela a collé. Nous sommes tombés d'accord et cela a fonctionné. » Réussir à faire déménager Eric Navet en Californie, c'était un gros challenge ? K.C. : « Oui ! Il a vécu toute sa vie en Normandie. Je savais que ce serait une belle opportunité car nous pourrions faire les mêmes concours. Et finalement, c'est surtout une question de chance car le timing était bon et c'était un moment où cela devenait possible pour lui. » Maintenant qu'il est chez vous, que vous apporte-t-il ? K.C. : « Il tient vraiment à m'apprendre à ressentir les choses. Il sait ce qu'il voit et il apprend ce qu'il veut voir. La manière dont agisse les mains, votre corps, vos jambes. Il veut vous apprendre à ressentir les bonnes choses. Il est vraiment incroyable à ce niveau. Il regarde un cheval et il sait à quelle place il veut mettre un cheval pour apprendre au cavalier à sentir ce qu'il veut obtenir. » Cette première édition du Los Angeles Masters dans votre région, c'est une grande nouveauté pour vous ? K.C. : « Oui, c'est complètement nouveau pour moi. En fait, c'est mon premier concours de niveau cinq étoiles en dehors de Calgary. C'est fantastique, pour nous, d'avoir un concours de cette importance sur la côte ouest des Etats-Unis. La différence est d'autant plus grande que c'est un indoor avec une piste très différente de celle de Spruce Meadows mais j'ai la chance de pouvoir compter sur un cheval très grand, Jonkheer Z, mais qui saute encore mieux en indoor car les petites pistes le gardent mieux ensemble. Ce genre de concours permet à des cavaliers américains comme moi de voir où nous nous situons par rapport aux meilleurs cavaliers. Cela me permet de pouvoir discuter, prendre des avis et surtout de pouvoir les regarder : voir comment ils font, voir comment ils s'entrainent. » Quels sont pour vous sa plus grande qualité et son défaut quand on vit au quotidien avec lui ? K.C. : « Sa plus grande qualité est sans aucun doute sa patience. Il enseigne sans jamais être vraiment frustré. Si je fais quelque chose de mal, il me dit juste : « Recommence ». Il ne s'énerve jamais, ce qui est bien pour un cavalier mais encore mieux pour un propriétaire. C'est un énorme travailleur et si je n'arrive pas avec quelque chose, on continue, on continue. Parfois, mentalement, c'est difficile mais c'est agréable d'avoir un si grand travailleur car il ne lâche jamais rien et s'il le faut, on reprend le lendemain ou le jour encore après. C'est fantastique … mais je pense que je mettrai aussi cette qualité comme son plus gros défaut mais c'est une personne très agréable. »
Lorsqu'il est arrivé, on a également entendu parler d'une possibilité de retrouver Eric Navet au plus haut niveau, qu'en est-il ?
K.C. : « C'est exact, nous voulons l'aider à cela. Comme je vous l'ai dit, je le vois travailler tous les jours et il est toujours le meilleur. Il monte tellement bien, il est si précis, naturellement si fort. Il reviendra, cela ne fait aucun doute. »
Quels sont vos objectifs et de quelle manière comptez-vous y arriver ?
K.C. : « Depuis qu'Eric est là, nous avons acheté plusieurs jeunes chevaux et cela prend du temps pour qu'ils soient assez vieux pour le haut niveau. L'année prochaine, je devrai avoir cinq ou six chevaux de Grand Prix d'au moins 8 ans. Je pense que l'année prochaine, ce que nous faisons aujourd'hui aura un sens et nous pourrons faire les frais de voyager vers l'Europe plutôt que de rester juste ici. Ce que j'ai voulu, c'est avant tout développer une équipe. Eric me demande toujours ce que je veux faire et je lui réponds que je veux apprendre de la bonne manière. Si c'est la plus rapide, évidemment que je veux bien … Mais je veux avant tout apprendre la bonne manière d'y arriver et pour Eric, c'est à travers l'achat de très bons jeunes chevaux. C'était bien pour moi car cela m'a aussi permis de passer deux ans sans compétitions de manière intensive et cela m'a permis de travailler plus sur la manière de monter et j'avais besoin de ça. Je pense être maintenant à une meilleure place et quand les chevaux seront prêts, je serai capable de faire les choses justes. »