Un complément alimentaire mis en cause par l'athlète franco-tchèque.
Fin 2019, Emma Augier de Moussac est suspendue à la suite d'un test positif à l'hydrochlorothiazide (classé comme substance interdite par l'Agence mondiale antidopage, dans la catégorie des diurétiques et des agents masquants). L'amazone franco-tchèque accepte la décision de la FEI mais fait des recherches... et se rend compte qu'un complément alimentaire de régime dit « 100 % naturel » ne l'était pas tant que ça. Une publicité mensongère bien malheureuse dont sont victimes de très nombreux consommateurs malheureusement, mais qui a ici des conséquences bien plus graves.
En attendant un éclaircissement sur sa situation, c'est Vincent Voorn, l'entraîneur de la cavalière, qui a pris le relais jusqu'à la fin de la suspension de l'amazone, laquelle compte bien prouver sa bonne foi.
Communiqué :
Fin 2019, Emma a accepté une suspension temporaire de la FEI suite à un test positif à l'hydrochlorothiazide. La suspension d'Emma a débuté le 23 décembre 2019, ce qui signifie qu'elle est actuellement exclue des compétitions. Pendant ce temps, l'entraîneur d'Emma, Vincent Voorn, s'occupera des chevaux et veillera à ce qu'un retour rapide soit possible une fois la suspension d'Emma levée.
Emma a pris toutes les mesures nécessaires pour faire la lumière sur le test positif, et a publié aujourd'hui la déclaration suivante au sujet de cette affaire :
« Pour une raison esthétique, j'ai commencé à prendre pendant un mois un complément alimentaire décrit et vendu comme étant 100 % naturel, comme indiqué sur la notice, l'emballage et le site Internet. De nombreux commentaires sur différents sites Internet louent le fait qu'il soit 100 % naturel et efficace, sans aucun effet secondaire. Suite à un contrôle antidopage effectué après une compétition, une substance interdite par la réglementation antidopage est apparue dans les analyses. Suite à ces résultats, j'ai immédiatement effectué une analyse complète des produits que j'avais utilisés, par un laboratoire certifié, dont les résultats ont mis en évidence ce qui suit : ce produit n'était en réalité absolument pas 100 % naturel et le produit consommé contenait la substance interdite trouvée lors du contrôle.
J'ai accepté une suspension temporaire en attendant la décision de la fédération, n'étant toutefois qu’une victime de la publicité mensongère faite par le vendeur du complément alimentaire que j'ai consommé ».