Marocco Royal Tour 2017
Tétouan La première étape du Marraco Royal Tour s'arrête à Tétouan dans l'enceinte des bâtiments de la garde royale en plein centre-ville. Ce vendredi pour l'épreuve qualificative pour le Grand Prix, le public est venu en masse pour l'évènement et bien souvent en famille même si malheureusement, l'épreuve regroupant 65 partants directement au chronomètre n'aura pas été des plus passionnantes et n'aura d'ailleurs pas été la même pour tous puisque la moitié de l'épreuve s'est déroulée en nocturne. A ce petit jeu, c'est l'italien Emanuele Gaudiano qui s'est illustré en s'imposant avec Carlotta 232 (Chaccomo). L'italien devance le Suisse Pius Schwizzer sur Balou Rubin R (Balou du Rouet) qui s'est permis le luxe de coacher sa compagne, Florence Seydoux, qui passait juste après lui à cheval dans la piste … et il a su trouvé les mots juste puisqu'elle signera également le sans faute avec juste 15 secondes de plus avec Delphi (Ukato). Les français auront signé un joli tir groupé : Simon Delestre étant troisième avec Gain Line (Stolzenberg) juste devant Max Thirouin et son impressionnant 8 ans Jewel de Kwakenbeek (Cicero Z). « Mon objectif était avant tout d'être sans faute pour la qualification du Grand Prix. Mon cheval n'a que 8 ans, c'était donc impossible pour moi de me battre pour la victoire. C'est un cheval rapide qui a vraiment tout pour lui. C'est un cheval d'avenir fantastique. A 8 ans, je ne veux pas lui infliger de plus grosses épreuves et je n'ai pas voulu prendre l'option de la palanque… que les trois cavaliers qui sont devant moi ont prise. Venir ici, c'est vrai que c'est une certaine aventure mais il faut bien dire que l'aventure débute quand on prend le camion jusqu'à l'arrivée au concours car après la tournée est fantastiquement bien organisée. C'est la toute première fois que je viens et je suis vraiment impressionné. J'avais hésité à venir l'an dernier avec Olivier Robert mais mes chevaux étaient encore un peu jeunes alors j'ai finalement préféré attendre un an de plus mais je peux désormais compter sur deux très bons chevaux. J'ai eu dans ma carrière de très bons chevaux qui m'ont conduit jusqu'à une présélection pour les Jeux Olympiques de Sydney en 2000 mais par la suite, je n'ai plus eu que des chevaux de propriétaires qui m'ont été confié parce qu'il s'agissait de chevaux à problèmes ou pas trop qualiteux puis il y a quelques années, Mme Ewaldm'a forcé à acheter des jeunes chevaux qualiteux. Elle est malheureusement disparue cette année, mais c'est elle qui m'a forcé à les acheter. Je l'ai écoutée et bien m'en a pris car les deux chevaux pour lesquels elle a vraiment insisté alors qu'ils avaient deux et quatre ans sont là aujourd'hui grâce à elle ! J'ai attendu 17 ans avant de repartir mais il n'y a rien à faire, tous les cavaliers, nous sommes pareils : sans les chevaux, nous ne sommes rien. Aujourd'hui, pour moi, être cavalier propriétaire, c'était la seule solution que j'avais d'avoir un bon cheval. Si je n'avais été que propriétaire de ces deux chevaux sans être cavalier, il y a bien longtemps que j'aurais confié ces chevaux à un cavalier qui a des sélections. Pour ma part, je suis venu ici avec un objectif bien précis : prendre des points ranking ! En début d'année, j'étais aux environs de la 600 ème place mondiale, j'avoisine désormais le top 200 (ndlr 212 ème place) et j'espère approcher la 150 ème place mondiale … mais avec une telle jument si je la confie à Simon Delestre, il irait directement avec elle dans les grosses épreuves. L'équitation est aujourd'hui complètement faussée. Nous les petits cavaliers même avec un bon cheval, on ne peut pas : il en faut huit en exagérant mais quatre sérieusement. Aujourd'hui, j'ai cinquante ans et je me dis que si je fais bien mon boulot, je serai repris en équipe de France et mon objectif, c'est de travailler pour mon pays. Je m'en fiche si je n'intègre pas le top 100 mais je veux faire le meilleur travail possible pour recevoir des sélections comme cela a été le cas à Samorin et comme c'est le cas pour Rabat la semaine prochaine. Demain, avec ma jument, mon objectif est clair, je veux gagner. » lâchera Max Thirouin . Il devance un autre français Nicolas Deseuzes sur Quilane de Lezeaux (Grenat de Grez) qui lui avait opté pour une tout autre stratégie pour ce week-end. « J'ai engagé déjà Quilane hier dans l'épreuve d'ouverture du concours qui était une 135 car elle n'avait plus fait de concours depuis Mâcon et cela lui permettra d'avoir un jour de repos demain avant le Grand Prix dimanche. J'ai la chance que Quilane soit une jument rapidede part sa grande action d'abord puis aussi du fait qu'elle ait besoin de rythme pour bien sauter. Ici, j'ai juste serré deux virages et deux options que je n'ai pas prises car je trouvais cela un peu dur. Je suis content car elle a bien sauté. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit une épreuve nocturne, ce n'était pas annoncé au programme et elle était un peu inquiète à l'échauffement mais sur la piste, elle s'est très bien comportée. La pression n'est pas plus importante ici que le reste de l'année au niveau financier car le voyage n'est pas beaucoup plus loin que lorsque l'on va en concours en Espagne ou au Portugal. On change de continent mais les frais sont quasiment les mêmes. La différence par contre, c'est que les petites épreuves du MRT sont super bien dotées comparé aux autres concours où il y a de l'argent dans les épreuves ranking puis rien à côté. C'est pour cette raison que je privilégie ce concours un maximum. C'est ma troisième participation ici et je reviens toujours avec beaucoup de plaisir. Pour moi, les trois Grand Prix sont des épreuves très importantes. Cela va conclure ma saison extérieure et pour l'instant, je n'ai pas prévu une saison indoor très importante. J'ai surtout prévu de reposer les chevaux et je verrai en rentrant avec Philippe Guerdat ce qu'il faut que je fasse. » Aurelia Loser prend quant à elle la 6 ème place avec le Selle Français Quelmec du Gery (Pamphile) juste devant le premier cavalier local, l'inévitable Samy Colman sur Vivaldu du Crann (Apache d'Adriers). Ce sont ensuite les belges qui viennent avec Virginie Thonon à la 8 ème place sur High Tech Vy de Septon (Del Pierro P&B) qui aura réalisé une magnifique prestation alors que José Thiry est 10 ème et également sans faute avec son puissant étalon luxembourgeois Cyrano d'Orbri (Cicero Z).
Tétouan La première étape du Marraco Royal Tour s'arrête à Tétouan dans l'enceinte des bâtiments de la garde royale en plein centre-ville. Ce vendredi pour l'épreuve qualificative pour le Grand Prix, le public est venu en masse pour l'évènement et bien souvent en famille même si malheureusement, l'épreuve regroupant 65 partants directement au chronomètre n'aura pas été des plus passionnantes et n'aura d'ailleurs pas été la même pour tous puisque la moitié de l'épreuve s'est déroulée en nocturne. A ce petit jeu, c'est l'italien Emanuele Gaudiano qui s'est illustré en s'imposant avec Carlotta 232 (Chaccomo). L'italien devance le Suisse Pius Schwizzer sur Balou Rubin R (Balou du Rouet) qui s'est permis le luxe de coacher sa compagne, Florence Seydoux, qui passait juste après lui à cheval dans la piste … et il a su trouvé les mots juste puisqu'elle signera également le sans faute avec juste 15 secondes de plus avec Delphi (Ukato). Les français auront signé un joli tir groupé : Simon Delestre étant troisième avec Gain Line (Stolzenberg) juste devant Max Thirouin et son impressionnant 8 ans Jewel de Kwakenbeek (Cicero Z). « Mon objectif était avant tout d'être sans faute pour la qualification du Grand Prix. Mon cheval n'a que 8 ans, c'était donc impossible pour moi de me battre pour la victoire. C'est un cheval rapide qui a vraiment tout pour lui. C'est un cheval d'avenir fantastique. A 8 ans, je ne veux pas lui infliger de plus grosses épreuves et je n'ai pas voulu prendre l'option de la palanque… que les trois cavaliers qui sont devant moi ont prise. Venir ici, c'est vrai que c'est une certaine aventure mais il faut bien dire que l'aventure débute quand on prend le camion jusqu'à l'arrivée au concours car après la tournée est fantastiquement bien organisée. C'est la toute première fois que je viens et je suis vraiment impressionné. J'avais hésité à venir l'an dernier avec Olivier Robert mais mes chevaux étaient encore un peu jeunes alors j'ai finalement préféré attendre un an de plus mais je peux désormais compter sur deux très bons chevaux. J'ai eu dans ma carrière de très bons chevaux qui m'ont conduit jusqu'à une présélection pour les Jeux Olympiques de Sydney en 2000 mais par la suite, je n'ai plus eu que des chevaux de propriétaires qui m'ont été confié parce qu'il s'agissait de chevaux à problèmes ou pas trop qualiteux puis il y a quelques années, Mme Ewaldm'a forcé à acheter des jeunes chevaux qualiteux. Elle est malheureusement disparue cette année, mais c'est elle qui m'a forcé à les acheter. Je l'ai écoutée et bien m'en a pris car les deux chevaux pour lesquels elle a vraiment insisté alors qu'ils avaient deux et quatre ans sont là aujourd'hui grâce à elle ! J'ai attendu 17 ans avant de repartir mais il n'y a rien à faire, tous les cavaliers, nous sommes pareils : sans les chevaux, nous ne sommes rien. Aujourd'hui, pour moi, être cavalier propriétaire, c'était la seule solution que j'avais d'avoir un bon cheval. Si je n'avais été que propriétaire de ces deux chevaux sans être cavalier, il y a bien longtemps que j'aurais confié ces chevaux à un cavalier qui a des sélections. Pour ma part, je suis venu ici avec un objectif bien précis : prendre des points ranking ! En début d'année, j'étais aux environs de la 600 ème place mondiale, j'avoisine désormais le top 200 (ndlr 212 ème place) et j'espère approcher la 150 ème place mondiale … mais avec une telle jument si je la confie à Simon Delestre, il irait directement avec elle dans les grosses épreuves. L'équitation est aujourd'hui complètement faussée. Nous les petits cavaliers même avec un bon cheval, on ne peut pas : il en faut huit en exagérant mais quatre sérieusement. Aujourd'hui, j'ai cinquante ans et je me dis que si je fais bien mon boulot, je serai repris en équipe de France et mon objectif, c'est de travailler pour mon pays. Je m'en fiche si je n'intègre pas le top 100 mais je veux faire le meilleur travail possible pour recevoir des sélections comme cela a été le cas à Samorin et comme c'est le cas pour Rabat la semaine prochaine. Demain, avec ma jument, mon objectif est clair, je veux gagner. » lâchera Max Thirouin . Il devance un autre français Nicolas Deseuzes sur Quilane de Lezeaux (Grenat de Grez) qui lui avait opté pour une tout autre stratégie pour ce week-end. « J'ai engagé déjà Quilane hier dans l'épreuve d'ouverture du concours qui était une 135 car elle n'avait plus fait de concours depuis Mâcon et cela lui permettra d'avoir un jour de repos demain avant le Grand Prix dimanche. J'ai la chance que Quilane soit une jument rapidede part sa grande action d'abord puis aussi du fait qu'elle ait besoin de rythme pour bien sauter. Ici, j'ai juste serré deux virages et deux options que je n'ai pas prises car je trouvais cela un peu dur. Je suis content car elle a bien sauté. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit une épreuve nocturne, ce n'était pas annoncé au programme et elle était un peu inquiète à l'échauffement mais sur la piste, elle s'est très bien comportée. La pression n'est pas plus importante ici que le reste de l'année au niveau financier car le voyage n'est pas beaucoup plus loin que lorsque l'on va en concours en Espagne ou au Portugal. On change de continent mais les frais sont quasiment les mêmes. La différence par contre, c'est que les petites épreuves du MRT sont super bien dotées comparé aux autres concours où il y a de l'argent dans les épreuves ranking puis rien à côté. C'est pour cette raison que je privilégie ce concours un maximum. C'est ma troisième participation ici et je reviens toujours avec beaucoup de plaisir. Pour moi, les trois Grand Prix sont des épreuves très importantes. Cela va conclure ma saison extérieure et pour l'instant, je n'ai pas prévu une saison indoor très importante. J'ai surtout prévu de reposer les chevaux et je verrai en rentrant avec Philippe Guerdat ce qu'il faut que je fasse. » Aurelia Loser prend quant à elle la 6 ème place avec le Selle Français Quelmec du Gery (Pamphile) juste devant le premier cavalier local, l'inévitable Samy Colman sur Vivaldu du Crann (Apache d'Adriers). Ce sont ensuite les belges qui viennent avec Virginie Thonon à la 8 ème place sur High Tech Vy de Septon (Del Pierro P&B) qui aura réalisé une magnifique prestation alors que José Thiry est 10 ème et également sans faute avec son puissant étalon luxembourgeois Cyrano d'Orbri (Cicero Z).