Disparition brutale d’un complice de Janne Friederike Meyer-Zimmermann
Janne Friederike Meyer-Zimmermann a partagé une bien triste nouvelle sur les réseaux sociaux. L’Allemand a, en effet, annoncé la disparition brutale et soudaine de son cher Büttner’s Minimax, qui a poussé son dernier souffle à treize. Encore récent troisième de l’étape de la Coupe du monde d’Helsinki il y a quelques semaines, le gris a été emporté, victime, lors d'une sortie au pré, d'une fracture qui lui a été fatale. Une immense tristesse pour l’équipe qui s’occupait de lui, depuis plus de six ans déjà. Pour sa cavalière, l’aventure continue désormais avec le propre frère du talentueux fils de Cornado I, Cinimax, âgé de seulement trois ans et fraîchement débarqué dans ses écuries.
À seulement treize ans, le très talentueux et tout aussi sensible Büttner’s Minimax (ex Corando 13) a poussé son dernier souffle. Sa cavalière, la sympathique Janne Friederike Meyer-Zimmermann, a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux, jeudi 15 décembre dans la soirée. “Mon Minimax adoré. Tu nous as quitté aujourd'hui, beaucoup trop tôt et de façon totalement inattendue. Toute notre équipe est en deuil et je suis tellement triste que les mots me manquent. Tu étais ma licorne adorée, mon ami, ma superstar, mon héros et battant. Tu étais le patron dans l'écurie et une bête de scène en concours. Tu aimais la grande scène. Aucun obstacle n'était trop haut pour toi, aucun fossé trop large et aucun public trop bruyant. Tu avais beaucoup de fans à l'écurie et lors des visites guidées, tout le monde voulait prendre une photo avec toi. Tu nous manqueras à tous infiniment et à moi plus que tout”, a écrit l’amazone. Avant d'ajouter, le lendemain : "Lors de sa promenade quotidienne au pré, il a subi une grave fracture, impossible à réparer. Je n'aurais rien souhaité de plus que de pouvoir lui faire un jour mes adieux dans un cadre digne, comme par exemple Clooney de Martin Fuchs, et de le voir courir dans le pré avec mon Mops et Callistro ! Malheureusement, nous n'en avons pas eu l'occasion et avons dû faire nos adieux à la clinique."
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Débarqué dans les écuries germaniques de la jeune mère de famille de quarante et un ans il y a plus de six ans, le petit gris a effectué l’intégralité de sa carrière internationale sous sa selle. Fils de l’exceptionnel Cornado I, dont la production ne semble pas encore aussi brillante que lui au plus haut niveau, Minimax était issu d’une mère par Antaeus, un fils d’Acord II. Cette souche maternelle assez peu fournie a tout de même transmis de sacrées qualités au hongre hanovrien. Sauteur hors pair, il a mis du temps avant d’exprimer son plein potentiel. Parfois inquiet, Minimax semblait avoir enfin atteint le meilleur de lui-même en piste cette année. Pour preuve, il s’était imposé de mains de maître dans le Grand Prix 4* de Münster en août dernier, avant de terminer troisième, au profit d’un excellent double zéro, dans l’étape de la Coupe du monde Longines d’Helsinki. Dans les six Grands Prix 5* qu’il a achevé, entre 2018 et 2022, jamais Minimax n’a concédé plus de quatre points. Il s’était ainsi classé septième après un double sans-faute dans le temps fort individuel de l’Officiel de Pologne, à Sopot, pour sa grande première à ce niveau, avant d’enchaîner, l’année suivante, avec une cinquième place dans le Grand Prix du Longines Global Champions Tour d’Hambourg, en n’accusant qu’un point de temps dépassé dans l’acte initial. Lors de sa dernière sortie, à Leipzig, il y a à peine plus d’un mois, le hongre de treize ans avait sauté tellement fort l’oxer numéro cinq qu’il en avait déséquilibré sa cavalière, contrainte à la chute, synonyme d’élimination.
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Si la peine est immense pour Janne Friederike Meyer-Zimmermann, l’histoire continue. Outre son prodige Messi van’t Ruytershof, qu’elle compte bien mener à Paris et au-delà, l’amazone a annoncé, il y a une semaine, l’arrivée dans ses écuries d’une toute jeune recrue, baptisée Cinimax. Gris, talentueux et attachant, cet étalon de trois ans n’est autre que le propre frère du regretté Minimax. Né, lui aussi, chez Wilhelm Harling, le jeune Hanovrien qui “rappelle beaucoup son aîné”, semble avoir un avenir tout tracé chez l’Allemande.
Photo à la Une : Janne Friederike Meyer-Zimmermann et Büttner’s Minimax à Hambourg, en 2019. © Sportfot