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De Nantuel à La Corogne, la petite lionne Hello Folie fait chavirer les coeurs (1/2)

Scott Brash et Hello*Folie de Nantuel se sont bien trouvés et ont fait sensation aux championnats d'Europe de La Corogne.
Elevage mercredi 23 juillet 2025 Mélina Massias

Visionnaire s’il en est, Jacques Gouin a fait naître, il y a dix ans, une véritable vedette. À plus de mille deux cents kilomètres de ses terres natales, la bien nommée Folie de Nantuel est entrée dans le cœur de milliers de passionnés en brillant lors des championnats d’Europe de La Corogne, la semaine du quatre-vingt-huitième anniversaire de son naisseur. Sous la selle de Scott Brash, la Selle Français s’est offert deux médailles d’argent après un championnat et des parcours mémorables, où son tempérament de lionne et son immense talent ont marqué les esprits. Fille de Luidam et Thara Nantuel, dont la jeune production n’en est qu’à ses premières fulgurances, l’alezane semble être née sous une bonne étoile. Repérée à deux ans par Marc Dilasser, qui l’a chérie pendant cinq années avant de la céder à Shane Breen, qui a permis sa rencontre avec son cavalier actuel, Folie a connu le parcours parfait pour pouvoir exprimer l’étendue de son talent. Marie-Laure Deuquet, qui a pris la suite de son père à l’élevage de Nantuel avec ses deux fils - Arthur et Eliott -, Marc Dilasser et Shane Breen reviennent sur l’avènement d’un phénomène aussi atypique qu’attachant. 

“Nous sommes sur un petit nuage”, avoue d’emblée Marie-Laure Deuquet, qui poursuit, aux côtés de ses fils, Arthur et Eliott, l'œuvre de son père, Jacques Gouin, fondateur avec feue son épouse, Claire, de l’affixe de Nantuel. “Cette émotion et cette joie sont partagées par notre famille, notre équipe et nos amis. Depuis dimanche, nous recevons un nombre d'appels et de messages incroyables pour nous féliciter. Cela fait vraiment chaud au cœur et nous permet d’oublier les mauvais moments que l’on peut vivre en élevage et avec les chevaux en général. C’est une consécration, notamment pour mon père, qui a été un véritable visionnaire.” La semaine de son quatre-vingt-huitième anniversaire, aux côtés de sa fille, l’éleveur a vécu le rêve de tous ses pairs, en voyant sa bondissante Folie de Nantuel se parer de deux médailles d’argent aux championnats d’Europe Longines de La Corogne. Devant Clipmyhorse.tv, Jacques Gouin a vibré au rythme des foulées de la formidable fille de Luidam et Thara Nantuel et des commentaires émus de son fidèle et grand ami, Kamel Boudra. “Ma sœur a vécu les premières journées du championnat aux côtés de papa, puis je l’ai rejoint pour la finale. Il était en plein stress ! Vivre des émotions comme celles-ci à son âge est formidable ! C’est une belle histoire, jusqu’au bout”, complète Marie-Laure. 

Du haut de son mètre soixante-quatre à peine, Hello*Folie de Nantuel, dix ans, a conquis toute la planète équestre. En Espagne, avec Scott Brash, la Selle Français a signé cinq parcours sans faute dans le premier championnat international de sa jeune carrière. Se mettant parfois dans des situations impossibles, comme à l’abord du triple de la première manche par équipe, l’alezane a toujours tout donné, preuve de son immense générosité et de son talent hors-norme.

Avec son grain de Folie, la crack de Scott Brash a conquis l'Europe à La Corogne. © Sportfot

“Je crois qu’aujourd’hui, Folie a volé la vedette à Candy”, Marie-Laure Deuquet

Fruit du mariage entre Luidam et Thara Nantuel (Diamant de Semilly), qui avait donné, trois ans plus tôt, le phénomène Candy de Nantuel, premier produit de son exceptionnelle mère, Folie de Nantuel était d’entrée destinée à devenir une star. Cette lignée maternelle, qui remonte à la Pur-Sang irlandais Kambas, qui a donné l’Anglo-arabe Alikamé, elle-même à l’origine de la grande Royaltie III, qu’une erreur de diagnostic vétérinaire a propulsée plus tôt que prévu à l’élevage, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Vue jusqu’à 1,60m avec Michel Hécart, Alexandra Paillot et Conor Swail puis devenue, en 2015, la grand-mère d’une certaine Foxy de la Roque, Océane de Nantuel, pour ne citer qu’elle, avait déjà propulsé l’affixe berrichon au sommet. La même année que Foxy de la Roque, naissait, à quelques centaines de kilomètres de l’élevage normand d’Alexandrine Bonnet Dian et Michel Hécart, dans le Cher Folie de Nantuel.  “Le plus grand atout de Thara est son mental. Elle-même n’avait pas toute la qualité, et était une moins bonne jument de concours qu’Océane, mais son envie de bien faire la poussait à se surpasser. Je trouve qu’elle transmet cela à ses poulains, qui sont de vrais guerriers, ont la volonté d’être sans-faute et de gagner. Lorsque j’ai sauté 1,50m avec Thara, je n’avais pas les capacités de le faire, ni l’expérience pour, et cette hauteur était sa limite. Mais son mental hors du commun lui a permis de le faire”, confiait, en début d’année, Arthur Deuquet, qui a concouru jusqu’aux championnats d’Europe Juniors avec sa jument de cœur, dont la jeune production est bien partie pour continuer de la faire briller de nombreuses années. 

La jeune production de l'excellente Thara Nantuel fait déjà tourner les têtes. © Sportfot

En 2017, lors de sa toute première séance de saut en liberté, dans la petite carrière de l’élevage familial, Folie de Nantuel donne le ton de ce que sera son existence : celle d’une star. Spectaculaire sur les barres, notamment grâce à un passage de dos phénoménal, la petite alezane, qui ne dépasse pas encore 1,60m au garrot, bluffe toute la famille Gouin-Deuquet, qui conserve la trace des premiers exploits de sa protégée en vidéo. “Folie est très respectueuse de l’homme. Elle est d’une gentillesse absolue, mais elle est bouillonnante. Sa mère, Thara, ne connaissait pas le pas ! À peine le pied à l’étrier, elle était déjà une vraie cocotte-minute. Je pense que Folie a pris cela de sa mère. Thara a été une super jument de concours, a beaucoup gagné et a produit des cracks chevaux”, confirme Marie-Laure. “J’ai filmé la toute première séance de saut en liberté de Folie. Déjà, elle dégageait quelque chose d’hors norme. À l’époque, on parlait beaucoup de son frère, Candy, mais je crois qu’aujourd’hui, Folie lui a volé la vedette !” Cette fameuse vidéo, parvenue jusqu’aux yeux de Marc Dilasser, va marquer un premier jalon dans l’histoire de la petite ponette blonde. 



Un Shetland pas comme les autres

“L’achat de Folie a vraiment découlé d’un enchaînement de circonstances”, débute Marc Dilasser, qui évoque avec sincérité et passion les cinq années partagées avec la nouvelle vice-championne d’Europe. “Je juge parfois les concours étalons. À cette occasion, j'ai vu Candy de Nantuel à trois ans. Il avait sauté de manière absolument exceptionnelle, ce qui m’avait même poussé à lui attribuer des 20/20 en liberté ! Les Deuquet, qui sont de très bons amis, m’avaient fait savoir que Candy serait présenté aux ventes Fences. Michael Quirke et Shane Breen, deux Irlandais avec lesquels je travaille, m’avaient contacté en amont de la vente, afin de savoir si j’avais repéré de bons jeunes. Je leur avais dit qu’il y en avait un exceptionnel : Candy. Le jour de la vente, par téléphone, Michael Quirke et Shane Breen ont bataillé et tenaient l’avant-dernière enchère, mais le Groupe France Elevage a eu le dernier mot. Je suis allé féliciter la famille Deuquet et lui ai dit que je souhaitais être le premier prévenu dès qu’ils auraient un propre frère ou une propre sœur de Candy à vendre. Deux ans plus tard, ils m’ont envoyé la vidéo de Folie chez Monsieur Gouin, où elle sautait de manière complètement démentielle. Evidemment, je suis tombé raide amoureux de la jument.” Conquis et bien décidé à sécuriser cette “toute petite” crack, le Breton se rapproche du haras de Kreisker de Catherine et Guillaume Ansquer, et de Christelle Peyssard, à la tête de l’écurie Startup. Ensemble, le trio se lance dans l’aventure et fait l’acquisition de Folie durant l’hiver 2017. “Quand nous avons acheté Folie, nous l’avons toisée : elle ne faisait pas 1,60m. Nous achetions un Shetland, mais des Shetlands comme elle, il n’y en a pas beaucoup dans le monde !”, plaisante Marc Dilasser.

Candy de Nantuel*GFE a été la première coqueluche du public, avant l'avènement de sa propre sœur, Folie. © Sportfot

Avant de penser au sport, Folie de Nantuel s’est attachée à laisser une trace à l’élevage. Chez ses naisseurs d’abord, la petite alezane a donné une pouliche, née en 2018 : Isba de Nantuel. Cette fille du regretté Chilli Willi désormais âgée de sept ans brille sous la selle d’Arthur Deuquet. Depuis le début de l’année, tous deux se sont imposés dans trois Grands Prix réservés aux chevaux de sept ans ! De trois ans son cadet, Loveur de Startup (Chacoon Blue) cartonne quant à lui auprès des éleveurs, avec déjà plus de deux cents juments honorées pour sa première année de monte. “Lorsque nous avons acheté Folie, Candy commençait à servir énormément de jument. Il était déjà très en vue. Alors, comme nous avions sa propre sœur, et qu’elle sautait d’une manière exceptionnelle, nous avons fait des embryons”, explique Marc Dilasser. “Je trouve que Folie représente tout ce que l’on aime chez le Selle Français. On peut se targuer d’être le seul stud-book à produire des chevaux comme cela. Folie a le courage, le coeur, ce coup de jarret exceptionnel et un papier fabuleux. Elle a un double inbreeding sur Quidam, un coup de Diamant de Semilly, une souche de Pur-Sang, qui a été retravaillée par Jacques Gouin ; c’est tout le savoir-faire du Selle Français réuni en une seule jument”, loue le cavalier. En France, outre Isba de Nantuel et Loveur de Startup, Folie a engendré deux filles, par Mylord Carthago et Black Cera DK, et deux fils, dont un approuvé, par Mylord Carthago et Conthargos. 

Comme son oncle avant lui, Loveur de Startup, fils de Folie de Nantuel et Chacoon Blue, séduit les éleveurs. © Mélina Massias

Une formation réfléchie et patiente

À quatre ans, Folie de Nantuel quitte la Bretagne du haras de Kreisker, pour rejoindre la Normandie et les écuries de Marc Dilasser. “Lorsqu’elle est arrivée, cela ne faisait pas dix minutes qu’elle était dans son box qu’elle avait déjà sauté la porte !”, se souvient le récent vainqueur du Grand Prix 4* de Chantilly Classic au sujet de son petit phénomène. “C’était tout Folie ! Tout était comme cela avec elle.” Conscient de tenir une pépite entre ses mains, le Tricolore fait le choix, payant, mais pourtant parfois à contre-courant des exigences actuelles, de préserver son diamant brut. À quatre ans, l’alezane boucle quatre parcours officiels seulement, en Formation 1 et Cycle Classique quatre ans, avec Valentin Pacaud. “Elle allait tellement haut, mettait tant de force et d'énergie dans ses mouvements… Elle n’était pas prête et je n’avais qu’une peur : qu’elle se blesse. Elle était extrêmement explosive et se mettait très en déséquilibre au-dessus des sauts. Elle n’a donc pas fait beaucoup de parcours à quatre ans”, explique Marc Dilasser, qui continue sur les mêmes bases l’année suivante. Cette fois sous la selle de Rémi Neve, la fille de Luidam effectue une dizaine de sorties en Formation 2, et fait une seule et unique apparition sur le circuit Classique. “Folie avait déjà concouru plusieurs fois au haras du Pin. Alors, nous l’avions engagée dans les cinq ans pour voir ce que cela allait donner. Mais elle a sauté bien trop haut, même si elle prenait beaucoup de trajectoire malgré tout. Les mauvaises langues disaient qu’elle était trafiquée, et cela ne me plaisait pas de la voir comme cela. Ce n’était pas bien. Nous l’avons alors mise au vert à la fin de l’été et en avons profité pour refaire quelques transferts”, poursuit le Tricolore, qui prend officiellement les commandes de sa petite bombe à partir de 2021. 

Sous la selle de Valentin Pacaud, Remi Neve puis Marc Dilasser, la bondissante alezane a toujours fait sensation. © Pixels Events

Après n’avoir signé que des parcours parfaits à quatre et cinq ans, Folie, la bien nommée, continue avec la même réussite inouïe. “Folie ne touchait jamais une barre. Elle a dû faire quatre-vingt-quinze pour cent de sans-faute dans sa carrière ! Elle avait très bien fait le CIR à six ans et j’aurais pu l’emmener à Fontainebleau. Elle avait une bonne chance d’y être sacrée championne de sa génération, mais avec Guillaume Ansquer, qui est aussi un homme de cheval, nous avons convenu que cela n’était pas notre but. De toute façon, Folie n’était pas encore prête. À sept ans, je l’ai emmenée à Vilamoura, où elle a commencé la saison en sautant les épreuves de cinq ans ! Elle avait besoin de sauter, de prendre confiance en elle tant elle était généreuse. Elle a effectué une super saison de sept ans, à l’exception de la finale. Elle s’était très bien comportée dans la Chasse, mais j’ai raté mon parcours le lendemain”, complète son ancien cavalier. 

Dotée d’un fabuleux respect, Folie a avant tout eu besoin d’être rassurée. Ce à quoi Marc Dilasser a veillé attentivement. “J’ai vu tous les sauts que Folie a fait lorsqu’elle était chez moi. Elle n’a jamais eu de mauvaise expérience, n’a jamais sauté un exercice qu’elle n’était pas capable de faire à ce moment-là. J’ai toujours essayé de faire en sorte qu’elle banalise le saut, qu’elle n’en fasse pas des montagnes. Jeune, c’était son vrai problème, et cela aurait pu devenir son facteur limitant à terme. Folie est brillante et exceptionnelle, mais, comme tous ces chevaux, cela vaut dans tous les sens du terme. Lorsqu’un mal est ancré, il est d’autant plus impossible à effacer avec des chevaux de sa trempe. Si elle se sent trompée, elle n’acceptera plus de donner son cœur comme elle le fait aujourd’hui. Elle n’a pas participé aux finales à quatre, cinq et six ans, mais c’est ma stratégie. Il faut s’assurer que ces chevaux-là aient encore envie de se donner plus tard dans leur carrière. Si on avait tiré sur Folie plus jeune, elle ne serait pas aux championnats d’Europe à dix ans”, assure le cavalier de quarante-sept ans. 

Marc Dilasser a formée avec attention et patience sa pépite jusqu'à la fin de son année de sept ans. © Pixels Events

Impressionnante aux yeux du public, Folie l’est aussi sous la selle. Marc Dilasser se souvient d’un sentiment “rare”. Et de développer : “Jeune, elle partait très en déséquilibre. Elle avait ce côté Quidam, que j’adore. On sentait que rien n’était impossible. Pourtant, elle était petite : mais rien n’était impossible pour elle. Sauter était un jeu pour elle. Elle était tout le temps contente ! Elle tapait les pieds par terre à la réception, mettait la tête entre les jambes et on sentait qu’il fallait la laissait faire. Il fallait accepter sa désorganisation : c’était sa manière de voir les choses et cela l’amusait.” 



“La première fois que j’ai sauté avec Folie, j’avais l’impression que faire tomber une barre était impossible”, Shane Breen

Après quatre années de formation impeccables, vient l’heure de quitter le nid pour Folie de Nantuel. “La vente de Folie était notre but, à mes copropriétaires et moi. Malheureusement, ni ma femme ni moi ne sommes issus d’une famille qui pouvait nous aider à financer notre haras. Réaliser de bonnes ventes était une nécessité pour nous et notre système. Mais personne ne croyait vraiment en Folie. Elle a été très demandée à sept ans, mais tout le monde lui trouvait des défauts, l’estimait trop respectueuse ou se questionnait sur ses moyens… J’ai eu beaucoup de contact, mais j’ai filtré les demandes. Elle a été très peu présentée, et seulement à des gens extrêmement compétents, qui n’ont jamais osé se lancer. Elle était tellement atypique dans sa manière de faire qu’ils n’ont pas franchi le pas. Elle devait vraiment trouver son cavalier”, résume avec justesse Marc Dilasser. “Finalement, Shane Breen, avec qui je travaille depuis longtemps, l’a achetée à la fin de son année de sept ans. Je lui ai dit : ‘Shane, c’est une star’. Je ne rêvais que d’une chose : la sécuriser. J’ai essayé de trouver une solution en interne avec mes propriétaires, mais je n’y suis pas parvenu. Peut-être que je ne me suis pas assez battu, mais c’est ainsi. Je n’ai aucun regret par rapport à cela. Folie était super gentille. Elle avait été très bien éduquée par la famille Deuquet et était très attachante. C’était notre poney, comme nous aimions à le dire.” Devenue grande, la petite Folie a alors traversé la manche pour écrire la suite de son extraordinaire destinée.

Fin 2022, Folie s'est envolée pour les écuries de Shane Breen. © Pixels Events

“J’ai vu une vidéo de Folie lorsqu’elle avait deux ans, et elle sautait déjà de manière assez incroyable. Elle sautait comme elle saute aujourd’hui ! J’avais déjà vu son propre frère, Candy, et avais failli l’acheter aux ventes Fences à trois ans”, se remémore Shane Breen. “Marc Dilasser m’avait déjà parlé d’elle à l’époque, puis il l’a achetée avec des amis et l’a formée à quatre, cinq, six et sept ans. Je l’ai achetée à la fin de son année de sept ans. C’était une sauteuse unique. Elle quittait le sol avec une puissance fantastique, avait beaucoup de sang et une grande amplitude pour une petite jument. Elle avait aussi beaucoup de caractère ; je l’appelais Feisty Folie (que l’on pourrait traduire par Folie la Fougueuse en français, ndlr). Ma première impression a été celle d’une petite jument, assez compacte. Elle était faite en descendant et avait la croupe un peu plus haute que le garrot. Lorsque je l’ai montée pour la première fois, je me suis rendu compte qu’elle avait une grande foulée, du sang, mais pas beaucoup d’étendue dans son modèle. Elle est unique en son genre et la façon dont elle arrive à propulser son corps dans les airs est hors du commun. La première fois que j’ai sauté avec elle, j’avais l’impression que faire tomber une barre était impossible. Elle n’a peut-être pas une technique parfaite et pourrait avoir un meilleur geste devant, mais on n’avait jamais le sentiment qu’elle allait faire une faute.” 

Finalement, c'est aux côtés de Scott Brash que Folie de Nantuel a atteint son plein potentiel et les sommets de l'Europe. © Pixels Events

La seconde partie de cet article sera à découvrir jeudi sur Studforlife.com…

Photo à la Une : Scott Brash et Hello*Folie de Nantuel se sont bien trouvés et ont fait sensation aux championnats d'Europe de La Corogne. © Marie Lacombe