Daisuke Fukushima : l'équitation ? Un jeu d'enfant !
Lors de son arrivée en Europe, Daisuke Fukushima n'avait jamais évolué sur des épreuves de plus 1,30m au Japon. Malgré un anglais plus que balbutiant, le jeune homme a décidé de progresser en s'installant chez le champion du monde en titre, Jos Lansink. Ce dernier a fait acheter à ses sponsors l'étalon BWP Weldon d'O5 et lui permet de monter plusieurs chevaux de propriétaires. L'osmose prend alors jusqu'à atteindre la finale de ses premiers Championnats du monde - à Lexington - après une incroyable Coupe des Nations : 0 + 4 !
En arrivant en Europe, espériez-vous une ascension aussi rapide ?
« Absolument pas. Tout est grâce à Jos Lansink. C'est lui qui m'a permis de participer à tous ces gros concours et de faire en sorte que sauter de tels parcours soit une chose normale pour moi en gardant la même mentalité avec une grande stabilité. Tout ceci n'aurait jamais pu se réaliser sans les secrets de Jos. »
Quels sont les choses les plus importantes que Jos vous a apportées ?
« Tout d'abord qu'il fallait être sur un bon cheval. Ensuite s'y sentir bien et être organisé. Pour Jos, gagner une compétition, cela se fait en gardant et en maintenant la forme physique de son cheval, c'est la chose la plus importante. Ensuite vous devez avoir une idée et faire votre propre plan pour réaliser un parcours et maintenir votre cheval dans ce plan. »
Que retenez-vous de votre première expérience dans un championnat du monde ?
« Le jour de la finale individuelle, Weldon était un peu fatigué. Je n'ai pas réussi à maintenir la forme physique de mon cheval durant toute cette semaine et à être prêt pour cette finale. Je pense dès lors que si j'arrive à maintenir la condition de mon cheval dans le futur alors je veux croire que j'ai une vraie chance d'aller encore plus loin. »
Néanmoins, pour une première participation, vous avez signé une coupe des nations magnifique et finalement, le Japon était très proche d'une qualification pour les prochains JO …
« C'est vrai … mais le résultat est là ! Il faut donc se remettre au travail et continuer à avancer pour décrocher cette qualification. Nous devons nous concentrer sur le futur en élaborant un plan tout en se basant sur ces bonnes performances pour y arriver. »
Quels étaient vos objectifs en arrivant en Europe ?
« Tout est vraiment la faute de Jos. (rire) Quand je suis arrivé, il m'a dit qu'uniquement concourir n'était pas un objectif en soi mais que par contre, concourir pour obtenir de bons résultats et ensuite pouvoir rentrer au Japon, ça, c'était un objectif. »
Et maintenant, quels sont les plans ?
« En fait, je suis employé par la société Japan Racing Association qui a investi dans Weldon. Ils m'ont demandé de rentrer au Japon avec lui pour que je puisse également monter leurs autres chevaux. La suite n'est donc pas encore véritablement décidée, c'est la société qui décidera. »