Une fois le Grand Prix terminé, alors que la plupart des cavaliers désertaient Lanaken, l'Australien faisait calmement brouter sa star en main lui laissant le loisir de quelques roulades.
« A la maison, elle vit dans un énorme paddock et lorsqu'elle se roule, elle enchaine toujours six roulades alternant à chaque fois avec son côté de prédilection. Cette jument, c'est le rêve de tout cavalier. Au départ, je ne devais pas la monter pour la finale de la coupe du monde, j'avais prévu d'y emmener mon étalon Cera Cassiago (Cassini I) sur lequel je compte pour les Jeux Olympiques mais sa propriétaire s'est cassé un doigt et je l'ai montée durant quelques mois en Australie. A 7 ans, elle a remporté plusieurs étapes de coupe du monde et nous avons décidé de l'emmener à la finale pour faire la chasse. Le premier soir, elle a tellement bien sauté que le papa de la propriétaire m'a dit de continuer avec elle. J'ai dit « Ok … mais si on voit qu'elle force ou qu'elle donne une signe d'en avoir fait as! sez, on laisse tomber et tant pis pour la finale … mais finalement, au contraire, elle a sauté toujours mieux parcours après parcours ! » glissera avec un grand sourire le cavalier australien.