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Contre l’asthme : optimiser le cadre de vie de son cheval

Contre l’asthme : optimiser le cadre de vie de son cheval
Communiqués vendredi 14 mai 2021 Lea Tchilinguirian

Contrôler l’environnement du cheval est la première étape du traitement pour soigner l’asthme !

L’asthme est caractérisé par une inflammation chronique non infectieuse des voies respiratoires profondes provoquée par la poussière et les allergènes que respirent le cheval. L’amélioration de son environnement est la clé d’une rémission à long terme. Cela permettra de diminuer les crises, contrôler son asthme, voire supprimer les traitements médicamenteux. Cette maladie concerne généralement les chevaux âgés de plus de sept ans. Néanmoins, dès l’âge de deux ans, ils peuvent souffrir d’asthme discret qui, à terme, va altérer leurs capacités respiratoires.

Agir et contrôler l’environnement de son cheval permet d’améliorer la qualité de l’air et est la première étape du traitement pour soigner l’asthme et ainsi préserver la santé de son cheval, bien que le vétérinaire puisse avoir aussi prescrit un traitement.

La poussière, facteur de l’asthme équin

De nombreux aéro allergènes et agents inflammatoires sont présents dans la poussière des boxes et des écuries : le pollen, les plantes, les acariens de fourrage, gaz nocifs, débris et poussières inorganiques… Ces poussières respirées par le cheval provoquent une réaction inflammatoire au niveau des petites voies respiratoires, appelée asthme équin. Il est donc primordial de les limiter en agissant notamment sur les litières, la ventilation, les sols et le nettoyage des écuries.

L’alimentation, première source de particules et d’allergènes

La quantité de poussière respirée dans le foin sec peut être neuf fois supérieure à celle contenu dans l’enrubannée ou les briquettes de foin. Quant au foin moisi, lui, il peut contenir plus de poussières organiques que dans un foin de bonne qualité. L’exposition au foin moisi peut de ce fait aggraver les signes cliniques des chevaux asthmatiques. Ce foin-ci est donc à retirer sous peine de voir les crises persister ou s’aggraver. Celui-ci peut être remplacé par une alimentation complète (grains et foin sous forme de granulés extrudés), granulés de foins, foin dépoussiéré en cube ou briquette, foin traité thermiquement ou mouillés, enrubanné ou ensilage préfané d’herbe. Les filets à foin peuvent exposer les chevaux aux poussières plus en hauteur dans la structure, il est donc préférable que le foin soit situé au sol. Il est aussi primordial de vérifier la qualité de son foin lors de son achat et sa réception afin d’éviter des risques respiratoires mais aussi digestifs.

Concernant le stockage des fourrages (foin et paille), il est préférable que celui-ci soit à l’extérieur de l’écurie et protégé de l’humidité et des contaminants du sol, tout en étant régulièrement désinfecté.

Gérer l’habitat de son cheval 

Pour la plupart des chevaux asthmatiques, la maladie est mieux contrôlée lorsqu’ils sont directement placés au pré de manière permanente, sans être exposés au foin sec et à la litière des boxes. Il faut tout de même porter son attention sur d’autres possibles facteurs, comme les poussières dégagées par les moissons des champs, les chemins ou carrières aux alentours, privilégier des ballots de foin ou de pailles rectangulaires que des round ballers.

Si le cheval doit rester au box, l’attention doit être redoublée : la concentration de poussière organique est en effet bien plus élevée ! Ici, il faut faire attention à la litière, la ventilation, et le nettoyage des écuries comme énoncé plus haut. L’ouverture d’une fenêtre est un plus, même l’hiver, tout en accentuant le temps passé à l’extérieur du cheval. D’ailleurs, lors du curage des boxes, l’idéal est de sortir les chevaux de la structure.

La carrière et le manège, attention danger !

Les espaces de travail sont connus pour s’avérer poussiéreux : le sol doit en conséquence être régulièrement arrosé. Il est aussi possible d’utiliser des humectants et des agents hygroscopiques sur le sol des manèges. Lors du travail, l’équidé ne doit ni tousser ni présenter de jetage.

Concernant la sortie en extérieur des chevaux, il faut se montrer vigilant lors des périodes de pollinisation au printemps ou par temps chaud.

Pour conclure, nos gestes au sein de la structure équestre permettent d'agir et de contrôler considérablement l’environnement du cheval pour améliorer la qualité de l’air. Pour en savoir plus sur l’asthme et comment le détecter, Boehringer Ingelheim vous propose en vidéo des gestes à mettre en place au quotidien. Un groupe Facebook y est également dédié “Tout savoir sur la santé équine”.

Publireportage. Crédit photo : Shutterstock / D.Gautier