Longines Hong-Kong Masters CSI*****
Clémence Faivre, une star française ... SFL : Comment passe-t-on du statut de passionné avec un cheval à la maison à professionnel avec des parents assez réfractaire ? C.F. : « Ma mère n'était pas pour du tout, mon père lui a toujours beaucoup aimé la nature et je suis assez proche dans ce sens-là. J'avais envie de voyager et je pense que l'équitation en France ne m'intéressait pas. J'avais envie d'équitation ibérique, de chevaux ibériques … j'avais vraiment envie d'Espagne. Par contre, c'est vrai qu'une fois que j'ai su ce que je voulais je n'ai pas perdu de temps. J'ai toujours monté mais à ma manière pour me faire plaisir et ce n'est qu'à 21 ans que j'ai vraiment commencé sérieusement. A partir de là, j'ai travaillé avec les meilleurs et dans plein de disciplines différentes. Je me suis toujours remise en question lorsque je stagnais et si je sentais que je n'allais rien apprendre, je partais très vite. Il y a aussi des belles rencontres. J'ai rencontré des chevaux exceptionnels que j'appelle des maîtres d'école c'est-à-dire ceux qui m'ont permis de sentir une bonne pirouette, qui m'ont appris de me caler sur des changements de pied au temps. Lorsqu'on ne monte pas sur des chevaux comme ça, c'est très dur d'évoluer. Il faut aussi rencontrer des chevaux qui vous enseignent puis il y a des chevaux qui vous marquent. » SFL : Quand vous avez décidé de partir en Andalousie, vous y aviez déjà posé les pieds ? C.F. : « Non absolument pas. La seule chose, c'est que lorsque Mario Luraschi a fait Ben Hur au stade de France, il a fait appel à des Espagnols et là, j'ai sympathisé ce qui m'a permis de faire des contacts. J'ai été travaillé pour un maquignon à Séville puis petit à petit, j'ai changé d'endroit chez des gens qui m'intéressait plus au niveau travail. C'est vrai que je suis parti à l'aventure mais j'ai toujours adoré ça. A 20 ans, je suis parti en Australie où vivait ma s?ur puis j'ai fait un périple là-bas… sans chevaux. » SFL : Votre rencontre avec Christophe Ameeuw, est-ce que ça a été un moment clé de votre carrière ? C.F. : « C'était drôle car je ne le connaissais absolument pas et il m'a appelé plusieurs fois en me disant qu'il fallait absolument que je vienne en Belgique aux écuries à Ecaussines. J'étais occupée et je ne comptais pas spécialement le rappeler … mais lui l'a fait et m'a dit que ce serait quand même vraiment bien que je vienne. J'ai fini par y aller et c'est vrai que je ne m'attendais pas du tout à ça. Je n'avais pas du tout idée, lorsque je suis arrivée dans ses écuries qui est un endroit absolument sublime, sa proposition m'a beaucoup touché et beaucoup flatté parce que mon travail lui a plu et tout de suite il a voulu qu'on collabore ensemble sur le Gucci Masters de Paris et cela fait trois ans que l'aventure continue. C'est important pour moi car c'est le plus bel évènement de l'année pour moi. C'est un plaisir puis être pour moi dans une piste comme ça avec autant de médias, c'est un tremplin exceptionnel. C'est vu par des milliers de gens aussi bien des professionnels que des passionnés de chevaux en général. Ca m'a apporté beaucoup de choses, je tiens à le remercier ainsi que toute son équipe et j'espère que ça va continuer … et aller à New York ! » SFL : Hong-Kong, c'était la surprise ? C.F. : « Oui. C'est ma première fois en Asie. Auparavant, j'avais quitté l'Europe une fois pour un spectacle à Bahrein pour un spectacle organisé par le Sheikh Issa bin Salman Al Khalifa . C'était aussi un magnifique souvenir car j'y ai retrouvé l'école de Jerez avec tous mes amis. Quatre ans avant, j'étais sur les bancs de l'école à les observer et là, je me retrouvais avec eux en spectacle. Ici, c'est magnifique. Si on m'avait dit il y a trois ans que j'allais rencontrer Gotan et que j'allais pouvoir faire tout ça avec lui, jamais je ne l'aurais cru. Mon objectif, c'était de pouvoir dresser des chevaux, avoir mes chevaux personnels et dresser des chevaux pour des gens et les vendre. Avoir des chevaux de commerce sans que ça aille beaucoup plus loin. Finalement tant mieux car aujourd'hui, j'aime mille fois mieux faire du spectacle.» Suite demain ...
Clémence Faivre, une star française ... SFL : Comment passe-t-on du statut de passionné avec un cheval à la maison à professionnel avec des parents assez réfractaire ? C.F. : « Ma mère n'était pas pour du tout, mon père lui a toujours beaucoup aimé la nature et je suis assez proche dans ce sens-là. J'avais envie de voyager et je pense que l'équitation en France ne m'intéressait pas. J'avais envie d'équitation ibérique, de chevaux ibériques … j'avais vraiment envie d'Espagne. Par contre, c'est vrai qu'une fois que j'ai su ce que je voulais je n'ai pas perdu de temps. J'ai toujours monté mais à ma manière pour me faire plaisir et ce n'est qu'à 21 ans que j'ai vraiment commencé sérieusement. A partir de là, j'ai travaillé avec les meilleurs et dans plein de disciplines différentes. Je me suis toujours remise en question lorsque je stagnais et si je sentais que je n'allais rien apprendre, je partais très vite. Il y a aussi des belles rencontres. J'ai rencontré des chevaux exceptionnels que j'appelle des maîtres d'école c'est-à-dire ceux qui m'ont permis de sentir une bonne pirouette, qui m'ont appris de me caler sur des changements de pied au temps. Lorsqu'on ne monte pas sur des chevaux comme ça, c'est très dur d'évoluer. Il faut aussi rencontrer des chevaux qui vous enseignent puis il y a des chevaux qui vous marquent. » SFL : Quand vous avez décidé de partir en Andalousie, vous y aviez déjà posé les pieds ? C.F. : « Non absolument pas. La seule chose, c'est que lorsque Mario Luraschi a fait Ben Hur au stade de France, il a fait appel à des Espagnols et là, j'ai sympathisé ce qui m'a permis de faire des contacts. J'ai été travaillé pour un maquignon à Séville puis petit à petit, j'ai changé d'endroit chez des gens qui m'intéressait plus au niveau travail. C'est vrai que je suis parti à l'aventure mais j'ai toujours adoré ça. A 20 ans, je suis parti en Australie où vivait ma s?ur puis j'ai fait un périple là-bas… sans chevaux. » SFL : Votre rencontre avec Christophe Ameeuw, est-ce que ça a été un moment clé de votre carrière ? C.F. : « C'était drôle car je ne le connaissais absolument pas et il m'a appelé plusieurs fois en me disant qu'il fallait absolument que je vienne en Belgique aux écuries à Ecaussines. J'étais occupée et je ne comptais pas spécialement le rappeler … mais lui l'a fait et m'a dit que ce serait quand même vraiment bien que je vienne. J'ai fini par y aller et c'est vrai que je ne m'attendais pas du tout à ça. Je n'avais pas du tout idée, lorsque je suis arrivée dans ses écuries qui est un endroit absolument sublime, sa proposition m'a beaucoup touché et beaucoup flatté parce que mon travail lui a plu et tout de suite il a voulu qu'on collabore ensemble sur le Gucci Masters de Paris et cela fait trois ans que l'aventure continue. C'est important pour moi car c'est le plus bel évènement de l'année pour moi. C'est un plaisir puis être pour moi dans une piste comme ça avec autant de médias, c'est un tremplin exceptionnel. C'est vu par des milliers de gens aussi bien des professionnels que des passionnés de chevaux en général. Ca m'a apporté beaucoup de choses, je tiens à le remercier ainsi que toute son équipe et j'espère que ça va continuer … et aller à New York ! » SFL : Hong-Kong, c'était la surprise ? C.F. : « Oui. C'est ma première fois en Asie. Auparavant, j'avais quitté l'Europe une fois pour un spectacle à Bahrein pour un spectacle organisé par le Sheikh Issa bin Salman Al Khalifa . C'était aussi un magnifique souvenir car j'y ai retrouvé l'école de Jerez avec tous mes amis. Quatre ans avant, j'étais sur les bancs de l'école à les observer et là, je me retrouvais avec eux en spectacle. Ici, c'est magnifique. Si on m'avait dit il y a trois ans que j'allais rencontrer Gotan et que j'allais pouvoir faire tout ça avec lui, jamais je ne l'aurais cru. Mon objectif, c'était de pouvoir dresser des chevaux, avoir mes chevaux personnels et dresser des chevaux pour des gens et les vendre. Avoir des chevaux de commerce sans que ça aille beaucoup plus loin. Finalement tant mieux car aujourd'hui, j'aime mille fois mieux faire du spectacle.» Suite demain ...