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CHI de Genève : Pieter Devos se confie sur sa première finale du Top 10

Sport vendredi 13 décembre 2019

Comment vous sentez-vous à quelques heures de votre premier Top 10?

Je crois que ce qui prime, c’est la fierté. Je suis extrêmement fier de pouvoir participer à cette épreuve. C’est un truc spécial, qui fait rêver tous les cavaliers, une épreuve que je regarde depuis tout jeune, année après année. Forcément, pour un cavalier, difficile d’imaginer plus attirant que cela.

C’est une épreuve très particulière, avec une deuxième manche souvent ultrarapide. Comment s’y prépare-t-on ?

Il faut être rapide, mais moi, je vais d’abord penser à monter sans faute. J’ai choisi de monter Espoir dans le Top 10, parce qu’il est fantastique et que je sais qu’il peut être très rapide. L’an dernier, il était quatrième du Rolex Grand Prix, il aime sauter ici, donc pour moi il était évident de le choisir. On le sait bien, dans un Top 10, chaque cavalier au départ est un vainqueur potentiel. Bien sûr, je vais tout faire pour être devant, mais ce qui est sûr, c’est que je vais surtout profiter de l’instant. Participer à un top ten, c’est une chance inouïe. Je vais la savourer.


Le CHI de Genève vous réussit bien...

C’est vrai que j’ai toujours eu de bons concours ici, j’aime beaucoup y venir. La piste est magnifique, L’ambiance est incroyable. C’est clairement l’un des meilleurs indoors de la planète, et je prends toujours mes meilleurs chevaux lorsque je viens.

Le fait d’être jeune père ne vous a pas empêché de réaliser une saison incroyable...

Non, c’est vrai. Nous venons d’avoir notre deuxième enfant et je n’ai jamais eu d’aussi bons résultats. Cela peut paraître surprenant, mais je me demande s’il n’y a pas un lien entre les deux... Je crois que cela m’apporte de la sérénité. Il faut dire que je suis très famille. Mon épouse me soutient et c’est merveilleux de vivre tout cela ensemble.

Vous pouvez aussi compter sur un piquet de chevaux exceptionnel...

C’est vrai, j’ai actuellement quatre chevaux compétitifs en Grand Prix. C’est d’autant plus gratifiant qu’ils ne se sont pas faits tout seul : cela a été du travail. J’ai commencé à les monter jeunes, et les ai formés jusque-là. Le fait d’avoir ces chevaux et mon classement actuel, c’est une réalisation familiale. C’est cela qui me rend le plus fier.