Styliste, très chic issu d’une souche confirmée, Carleyle a de nombreux atouts pour lui. Arrivé d’Allemagne à 7 ans chez Grégory Wathelet alors qu’il avait très peu tourné jusque-là, ce magnifique bai s’est rapidement fait remarquer.
Son père Connor (Casall x Cor de la Bryère) aura évolué en CSI au sein du Holstein Verband dans ses jeunes années avant de rejoindre Nicolas Delmotte. Sa mère est une propre sœur du chef de race Corrado ainsi que de la mère de Chellano et sœur utérine de la mère de la crack Carlina.
Sa mère, Formella (For Pleasure x Contender), a elle-même évolué sur la scène internationale parmi les jeunes cavaliers ainsi qu’en deux étoiles. Elle est elle-même issue d’Ondine qui n’est autre qu’une sœur utérine de la jument de Grand Prix Estia, connue également comme la mère du crack de Gerco Shroder : Eurocommerce Berlin !
Arrivé sur la pointe des pieds chez Grégory Wathelet alors que personne ne le connaissait, il n’a pas tardé à se faire remarquer mais cette année, alors que cela devait être la grande année de ses débuts au plus haut niveau pour ses 9 ans, Carleyle attend le retour des concours.
« Il est arrivé un peu par hasard à la maison. En fait, c’est Luc Ruant avec qui je collabore sur plusieurs chevaux, notamment pour Jasmien et Full House, qui connaissait son propriétaire… il cherchait un cavalier et finalement, il a atterri chez moi. Il est arrivé au début de ses 7 ans. C’est un cheval qui fait rêver parce qu’il est beau, assez facile avec une magnifique technique. Ce n’est pas un cheval très démonstratif et de prime abord, on ne pense pas qu’il peut sauter de grosses barres… mais je l’ai déjà testé à la maison et il n’a pas peur des grosses barres. C’est un cheval un peu dans le même style que Nevados, même s’il est moins sensible que lui. Je n’ai commencé à sauter qu’à 10 ans les grosses épreuves avec Nevados et Carleyle est un cheval du même type. Faut-il a un peu plus de moyens mais il est un peu plus compliqué à monter. Il est tellement respectueux que parfois il peut se faire un peu peur. Il se perche parfois encore un peu. Aujourd’hui, j’ai vraiment la chance d’avoir un piquet suffisamment fourni et que ces deux étalons ne soient pas spécialement à vendre que pour pouvoir me permettre de prendre mon temps avec eux. Je vais néanmoins continuer à les travailler car je ne veux pas qu’ils prennent du retard. Ils devaient maintenant intégrer mon piquet de cinq étoiles. Faut-il était prévu à Bordeaux et Carleyle était dans le camion qui a fait demi-tour pour ‘s-Hertogenbosh. Dès que cela va repartir, même sur des nationaux, ils devront en faire. Il faut que Carleyle et Faut-il soient prêts en fin d’année pour faire du haut niveau. J’ai été suffisamment patient avec eux, maintenant, c’est fini de jouer. (Rire) Ils sont tous les deux un peu dans le même bateau même si après hésitation, Faut-il sera distribué en frais contrairement à Carleyle.
Carleyle possède un très bon papier avec une lignée maternelle solide. C’est un peu comme Iron Man, ils possèdent tous deux des lignées maternelles qui font envie.
Je pense que Carleyle va donner beaucoup de qualité. J’ai un deux ans et cinq poulains nés l’an dernier à la maison. J’ai vu plusieurs vidéos de trois ans et cela confirme ce que je pense. Il donne de très beaux poulains. Lui est vraiment facile à monter et ses premières générations montrent la même chose. Je pense que c’est le cheval que tout le monde rêve de monter. C’est un cheval un peu comme Conrad avec qui, quand on est en piste, tout est simple. Conrad était pour moi l’extrême du cheval le plus facile au monde à monter. Cortes et Forlap étaient peut-être les meilleurs chevaux que j’ai eus… mais ce n’étaient pas des chevaux pour tout le monde.