Equita'Lyon 2014
Coupe du monde - dressage
Les français qui auront par contre été beaucoup moins en réussite en dressage pour la seconde étape du circuit de coupe du monde. Après un magnifique Grand Prix la veille, Ludovic Henry, installé en Belgique à Waterloo et également connu comme étant le professeur de dressage de Fabienne Daigneux depuis de nombreuses années, aura connu une épreuve plus compliquée. Un peu plus agressif dans sa monte, il aura payé très cher deux erreurs mais ne peut que se satisfaire de ses débuts à ce niveau de la compétition.
« Je suis déçu de ces deux fautes qui me coûtent très cher. Le départ de l'appuyer, c'est la seconde fois où il me fait la faute dans cette Kur là donc il faut que je change un peu le dessin et puis la faute dans les temps, cela peut arriver … je fais la diagonale après et cela s'est très bien passé. Dans le Grand Prix, nous n'avions pas fait de fautes … mais d'un autre côté, c'est le premier concours à ce niveau-là pour le cheval donc d'un côté, il faut quand même rester réaliste.
On parle ici d'un cinq étoiles coupe du monde ! J'avais le désir de monter à Lyon mais ce n'était pas vraiment dans notre programme et nous avons finalement eu la possibilité de venir. Notre objectif était de faire partie de la kur et donc l'objectif était atteint même si mon objectif était aussi de me routiner moi et le cheval à ce niveau. La semaine prochaine, je pars au quatre étoiles de Munich et j'attends encore des sélections pour la suite. Je pense que le problème en France, c'est qu'on arrive au Grand Prix trois étoiles puis quand on est dans de grandes échéances, on n'est plus nulle part. Je vais essayer pour ma part de prendre le problème à l'envers.
J'étais réserviste pour l'équipe aux JEM cette année et je pense qu'il faut se durcir u peu plus. Je pense qu'il n'y a qu'une seule solution : à partir du moment où les chevaux font leurs preuves sur de petits internationaux, il faut y aller. Ici ce n'est pas non plus catastrophique, je pense faire 71 ou 72% et je suis finalement à 68.5%... mais sans ces deux fautes, j'y étais ! Il y avait beaucoup de pression, beaucoup de monde … c'est le concours ! On prend u peu de bouteille mais ce n'est pas encore suffisant, il faut continuer »
Même déception pour Marc Boblet qui s'est retrouvé aujourd'hui sur une Noble Dream très suceptible et pas très réceptive. « On sait comment elle peut être même si là, on a surtout vu le pire. Hier, elle était très disponible ce qui n'était pas le cas aujourd'hui où on a surtout essayé de sauver les meubles. C'est néanmoins seulement sa première sortie indoor de la saison, il ne faut donc pas tout remettre en cause. Nous n'allons certainement plus sortir en concours avant Londres afin de s'entrainer et de lui montrer d'autres endroits. »
Devant, les ténors de la discipline jouait dans une autre cour et il n'y aura pas eu beaucoup de surprise si ce n'est la contre-performance d'Hans Pieter Minderhoud qui devra se contenter de la 9 ème place avec Glock's Flirt (Florestan) même si on aura bien du constater que l'écart de point était minime entre les 5 ème et neuvième place.
Une cinquième place occupée par Patrik Kittel sur Déjà (Silvana) qui auront déroulé une reprise magnifique avec une belle osmose avec le plus jeune cheval de cette épreuve (10 ans).
La hollandaise Danielle Heijkoop se plait bien à Lyon. Après avoir pris la 6 ème place de la finale de la coupe du monde en avril, elle se retrouve cette fois au pied du podium avec Kingsley Siro N.O.P. (Gribaldi) après avoir pris la troisième place du Grand Prix la veille.
Deuxième la veille, Ulla Salzgeber doit cette fois se contenter de la troisième marche du podium avec Herzruf's Erbe ( Herzruf).
« Je suis néanmoins très contente. Tout le monde n'est pas sans savoir que mon cheval a été éloigné des terrains de concours pendant une très longue période. Il faut désormais qu'il se réhabitue au rythme des concours. Je dois dire que la piste était vraiment fantastique.
C'est grand, le public est loin … j'avais vraiment l'impression de monter à la maison. Par contre, c'est plutôt à l'écurie que ma monture doit se réhabituer aux concours. Chez nous, c'est très paisible, nous habitons en pleine campagne alors qu'ici, il y a toujours de l'activité et des choses à regarder. Un simple exemple, nous faisons les boxes à la main à la maison alors quand il a vu le petit tracteur entrer dans les écuries ici, il a failli sauter la porte ! Ce matin, il s'est couché dans son boxe pour la première fois depuis son retour en compétition et ça, je pense que c'est de bon augure pour la suite. »
La performance de la soirée aura été signée par sa compatriote, Fabienne Lütkemeier. Quatrième la veille et dernière à s'élancer, elle réussit à se glisser à une magnifique seconde place en selle sur D'Agostino FRH (De Niro).
« Je n'ai aucun regret. Je suis très heureuse aujourd'hui. Nous n'avons commis aucune faute alors qu'il s'agissait de sa reprise en indoor. »
Une toute petite faute en fin de reprise mais une victoire incontestable pour les couleurs hollandaises. Une victoire de plus pour Parzival (Jazz) et sa cavalière Adelinde Cornelissen qui était pour sa part bien boiteuse sur ses jambes mais qui goutera néanmoins avec beaucoup de joie à une nouvelle victoire.
« Il était plus relax aujourd'hui qu'hier. Pourtant, ce n'est pas son premier concours indoor de la saison puisqu'il était à Odense la semaine dernière mais pour lui, le passage extérieur-intérieur est toujours délicat. C'est plus facile pour lui dehors lorsque l'on rentre, il se demande toujours si rien n'est caché derrière les fleurs. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête mais il a toujours besoin de s'habituer un peu. »
Coupe du monde - dressage
Equita'Lyon fête le grand retour de la coupe du monde après avoir organisé la finale du circuit quelques mois plus tôt. GL Events a d'ailleurs décidé de conserver l'idée de cette grande piste réorganisant complètement tout son salon autour de ce nouveau point. Preuve que de nouveaux défis peuvent toujours être lancé même quand tout fonctionne bien.
Plus tôt dans la soirée, le public du salon aura pu profiter en entrée libre du Grand Prix Longines doté de 100.000 euros qui servait de qualificative aussi bien pour les Equita Masters du lendemain que pour les quelques places à pourvoir pour l'étape de coupe du monde de dimanche. Le chef de piste sait à quoi s'attendre pour dimanche puisque pas moins de 19 cavaliers se sont retrouvés au barrage alors que trois auront juste été pénalisé d'un point de temps ! Au final, Rolf Goran Bengtsson s'impose avec Casall (Caretino) le jour de la Korung du Holstein devant Billy Twomey sur Diaghilev (Vangelis M) et les français Simon Delestre sur Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray) et Pénélope Leprévost sur l'étalon du haras de Clarbecq Vagabond de la Pomme (Vigo d'Arsouilles).
Les français qui auront par contre été beaucoup moins en réussite en dressage pour la seconde étape du circuit de coupe du monde. Après un magnifique Grand Prix la veille, Ludovic Henry, installé en Belgique à Waterloo et également connu comme étant le professeur de dressage de Fabienne Daigneux depuis de nombreuses années, aura connu une épreuve plus compliquée. Un peu plus agressif dans sa monte, il aura payé très cher deux erreurs mais ne peut que se satisfaire de ses débuts à ce niveau de la compétition.
« Je suis déçu de ces deux fautes qui me coûtent très cher. Le départ de l'appuyer, c'est la seconde fois où il me fait la faute dans cette Kur là donc il faut que je change un peu le dessin et puis la faute dans les temps, cela peut arriver … je fais la diagonale après et cela s'est très bien passé. Dans le Grand Prix, nous n'avions pas fait de fautes … mais d'un autre côté, c'est le premier concours à ce niveau-là pour le cheval donc d'un côté, il faut quand même rester réaliste.
On parle ici d'un cinq étoiles coupe du monde ! J'avais le désir de monter à Lyon mais ce n'était pas vraiment dans notre programme et nous avons finalement eu la possibilité de venir. Notre objectif était de faire partie de la kur et donc l'objectif était atteint même si mon objectif était aussi de me routiner moi et le cheval à ce niveau. La semaine prochaine, je pars au quatre étoiles de Munich et j'attends encore des sélections pour la suite. Je pense que le problème en France, c'est qu'on arrive au Grand Prix trois étoiles puis quand on est dans de grandes échéances, on n'est plus nulle part. Je vais essayer pour ma part de prendre le problème à l'envers.
J'étais réserviste pour l'équipe aux JEM cette année et je pense qu'il faut se durcir u peu plus. Je pense qu'il n'y a qu'une seule solution : à partir du moment où les chevaux font leurs preuves sur de petits internationaux, il faut y aller. Ici ce n'est pas non plus catastrophique, je pense faire 71 ou 72% et je suis finalement à 68.5%... mais sans ces deux fautes, j'y étais ! Il y avait beaucoup de pression, beaucoup de monde … c'est le concours ! On prend u peu de bouteille mais ce n'est pas encore suffisant, il faut continuer »
Même déception pour Marc Boblet qui s'est retrouvé aujourd'hui sur une Noble Dream très suceptible et pas très réceptive. « On sait comment elle peut être même si là, on a surtout vu le pire. Hier, elle était très disponible ce qui n'était pas le cas aujourd'hui où on a surtout essayé de sauver les meubles. C'est néanmoins seulement sa première sortie indoor de la saison, il ne faut donc pas tout remettre en cause. Nous n'allons certainement plus sortir en concours avant Londres afin de s'entrainer et de lui montrer d'autres endroits. »
Devant, les ténors de la discipline jouait dans une autre cour et il n'y aura pas eu beaucoup de surprise si ce n'est la contre-performance d'Hans Pieter Minderhoud qui devra se contenter de la 9 ème place avec Glock's Flirt (Florestan) même si on aura bien du constater que l'écart de point était minime entre les 5 ème et neuvième place.
Une cinquième place occupée par Patrik Kittel sur Déjà (Silvana) qui auront déroulé une reprise magnifique avec une belle osmose avec le plus jeune cheval de cette épreuve (10 ans).
La hollandaise Danielle Heijkoop se plait bien à Lyon. Après avoir pris la 6 ème place de la finale de la coupe du monde en avril, elle se retrouve cette fois au pied du podium avec Kingsley Siro N.O.P. (Gribaldi) après avoir pris la troisième place du Grand Prix la veille.
Deuxième la veille, Ulla Salzgeber doit cette fois se contenter de la troisième marche du podium avec Herzruf's Erbe ( Herzruf).
« Je suis néanmoins très contente. Tout le monde n'est pas sans savoir que mon cheval a été éloigné des terrains de concours pendant une très longue période. Il faut désormais qu'il se réhabitue au rythme des concours. Je dois dire que la piste était vraiment fantastique.
C'est grand, le public est loin … j'avais vraiment l'impression de monter à la maison. Par contre, c'est plutôt à l'écurie que ma monture doit se réhabituer aux concours. Chez nous, c'est très paisible, nous habitons en pleine campagne alors qu'ici, il y a toujours de l'activité et des choses à regarder. Un simple exemple, nous faisons les boxes à la main à la maison alors quand il a vu le petit tracteur entrer dans les écuries ici, il a failli sauter la porte ! Ce matin, il s'est couché dans son boxe pour la première fois depuis son retour en compétition et ça, je pense que c'est de bon augure pour la suite. »
La performance de la soirée aura été signée par sa compatriote, Fabienne Lütkemeier. Quatrième la veille et dernière à s'élancer, elle réussit à se glisser à une magnifique seconde place en selle sur D'Agostino FRH (De Niro).
« Je n'ai aucun regret. Je suis très heureuse aujourd'hui. Nous n'avons commis aucune faute alors qu'il s'agissait de sa reprise en indoor. »
Une toute petite faute en fin de reprise mais une victoire incontestable pour les couleurs hollandaises. Une victoire de plus pour Parzival (Jazz) et sa cavalière Adelinde Cornelissen qui était pour sa part bien boiteuse sur ses jambes mais qui goutera néanmoins avec beaucoup de joie à une nouvelle victoire.
« Il était plus relax aujourd'hui qu'hier. Pourtant, ce n'est pas son premier concours indoor de la saison puisqu'il était à Odense la semaine dernière mais pour lui, le passage extérieur-intérieur est toujours délicat. C'est plus facile pour lui dehors lorsque l'on rentre, il se demande toujours si rien n'est caché derrière les fleurs. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête mais il a toujours besoin de s'habituer un peu. »