Aleksandr Onishchenko s’équipe, New Libero One d’Asschaut de retour en compétition, une nouvelle cheffe d’équipe pour l’Irlande, deux disparitions : récap’
Alors que l’année approche de son terme, les actualités, elles, ne prennent pas de repos. Au menu pour ce mois de décembre la mort du champion d’Europe Kraque Boom, ancienne gloire de Kevin Staut et de l’élevage de la discrète Henriette Evain, ainsi que la disparition de Cendrine Dutrait, à l’origine de l’affixe de Buissy. Côté mercato, New Libero One d’Asschaut a trouvé un nouveau pilote, tandis qu’Aleksandr Onishchenko a accueilli une valeur sûre. Inès Joly a, elle, découvert le tout bon Charlie La Loi sur la scène internationale, Lara Tryba s’est offert un très beau cadeau de Noël en avance, tandis que Less Is More Chavannaise et Dorian Grey*TN, deux remarquables gris, ont changé de selle. L’équipe a, quant à elle, une nouvelle cheffe d’équipe, et Bâle se ravit d’accueillir très prochainement de nouvelles finales de la Coupe du monde. Retour sur ces informations.
Après un an et demi d’absence, Oleksandr Onyshchenko, ou plutôt Aleksandr Onishchenko, tel qu’apparaît son nom sur la base de données de la Fédération équestre internationale (FEI), a fait son retour en CSI. Né en Russie, puis passé sous couleurs ukrainiennes de longues années, celui qui défend désormais la bannière de la Macédoine du Nord s’est rendu à Oliva début novembre, où il a présenté Quick Silver 14 pour trois parcours, à 1,20 et 1,30m. Si ce gris de douze ans change régulièrement de cavalier et a effectué sa dernière sortie en date aux côtés de l’Américaine Rebecca Gallagher, Aleksandr Onishchenko a investi dans une nouvelle monture. En effet, le tout bon Paulus-L, sixième des championnats de Belgique et du Grand Prix Coupe du monde d’Oslo sous la selle du Belge Frederic Vernaet, a rejoint ses écuries. L’oligarque, deux fois des Jeux olympiques, a annoncé cette nouvelle arrivée sur son compte Instagram vendredi 12 décembre. Né chez Louis Lenaerts, Paulus-L est un fils de Corydon van T&L et Gerona, une descendante de Toulon. Depuis ses débuts internationaux, le hongre de dix ans n’a connu à ses rênes que Frederic Vernaet, qui monte aussi son propre frère d’un an son cadet, Quatre Mai - L. Si cette nouvelle est évidemment un coup dur pour le Diable Rouge, il pourra se consoler avec le retour en compétition du puissant et prometteur Orak d’Hamwyck, après six mois de pause.
Avec le départ de Paulus-L, Frederic Vernaert perd son meilleur complice au profit d'Oleksandr Onyshchenko. © Sportfot
Michael Blake out, Jessica Kürten in
Surprise chez les Irlandais ! Alors que les résultats de l’équipe nationale étaient plus que satisfaisants cette année, malgré l’absence de médaille aux championnats d’Europe de La Corogne, Michael Blake, arrivé en fin de contrat, a cédé les rênes de son collectif. Sans donner de plus amples justifications quant au départ de celui qui officiait à ce poste depuis 2019 et avait succédé à Rodrigo Pessoa, la Fédération équestre irlandaise a officialisé la nomination de Jessica Kürten à sa place. Ancienne gloire du Trèfle jusqu’au plus haut niveau, au départ de sept grandes échéances collectives, quatre finales de la Coupe du monde, et numéro deux mondiale en son temps, la dynamique quinquagénaire, qui a pris sa retraite internationale en 2015, était devenue une consultante de luxe pour Clipmyhorse.tv et une coach demandée.
Cavalière de très haut niveau, Jessica Kürten est aussi une coach réputée. Elle sera désormais à la tête du collectif irlandais. © Sportfot
“Je suis absolument ravie d’avoir été nommée nouvelle responsable du saut d’obstacles de haut niveau de l’Irlande. Notre nation dispose d’un solide palmarès en saut d’obstacles et je me réjouis de travailler en étroite collaboration avec tous les membres de l’équipe, avec la fédération et l’ensemble des parties prenantes afin de nous placer dans les meilleures conditions possibles pour atteindre nos prochains objectifs, à savoir les championnats du monde de l’an prochain (qui se dérouleront à Aix-la-Chapelle, ndlr), puis les championnats d’Europe et les Jeux olympiques de 2028. Je suis impliquée dans le sport équestre depuis quarante ans et je mettrai toute mon expérience au service du développement d’une culture collaborative et performante au sein de l’équipe irlandaise”, s’est réjoui la lauréate de la finale du Top Ten Rolex IJRC de Genève en 2007, entre autres succès au plus haut niveau. Ancienne cavalière d’Amant M, alias Arezzo VDL, et Castle Forbes*Libertina, entre autres, Jessica Kürten a aussi une riche expérience d’entraîneur, qu’elle saura sans nul doute mettre à profit de ses nouvelles fonctions. “Jessica Kürten est l’une des plus grandes icônes du saut d’obstacles irlandais, et son palmarès parle de lui-même. Ancienne numéro deux mondiale, deux fois des Jeux olympiques, championne d’Europe et lauréate de la Coupe des nations du CSIO 5* de Dublin, elle apporte une expérience sans égal d'athlète d’élite, qui comprend exactement ce que requiert la performance à ce niveau”, a ajouté Denis Duggan, directeur général de Horse Sport Ireland. “La procédure d’appel à candidatures et les entretiens ont été exhaustifs et extrêmement compétitifs. Jessica a présenté la vision la plus solide pour l’avenir du programme irlandais. La combinaison de son excellence sportive, de son expertise en coaching, de son expérience de leader et de sa connaissance de la gouvernance internationale renforceront encore la position de l’Irlande sur la scène mondiale.”
New Libero One d’Asschaut a trouvé son nouveau cavalier
Début décembre, New Libero One d’Asschaut a fait son retour en concours. Alors qu’il n’était plus apparu sur un terrain de saut d’obstacles depuis sa dernière sortie avec Kevin Staut, en septembre à Gassin, le fils Vinnie, alias Van Gogh, était engagé sur un événement national, à Sciez-sur-Leman. Là-bas, il a disputé deux épreuves, à 1,20 et 1,25m, avec Jean-Luc Mourier. Sans forcer, le duo a idéalement entamé sa collaboration, avec deux sans-faute à la clef. Pour rappel, l’étalon BWP de douze ans s’était imposé jusqu’en Grand Prix 5* avec Kevin Staut et avait également défendu les couleurs de la France en Coupe des nations. Moderne, mais parfois délicat, le bai avait quitté le Normand en raison de divergences avec ses propriétaires quant à son avenir. Petit-fils de For Pleasure, New Libero One a été formé par Duarte Romao puis Corentin Derouet et Margaux Rocuet, avant de passer sous la selle de Timothée Anciaume à huit ans. Thibault Touron avait ensuite pris le relais à partir de 2023, avant son passage au sein du piquet de Kevin Staut. Il a signé sa meilleure saison sportive en 2025, en accumulant plus de 155.000 euros de gains.
New Libero One d'Asschaut a retrouvé la compétition avec Jean-Luc Mourier, début décembre. © Sportfot
Un joli cadeau de Noël en avance pour Lara Tryba
Quelle recrue pour Lara Tryba ! Alors que la jeune Tricolore suit une progression régulière au plus haut niveau ces derniers mois, celle-ci ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Si elle a récemment dit au revoir à deux montures, Chageorge a, lui, intégré son effectif. Vu très à son avantage avec Christian Kukuk, l’étalon alezan, fils de Chacco-Blue et petit-fils de Sanvaro sur la souche des étalons Balissimo, Balou du Rouet, Chatinue et Cornet’s Balou, alias Balou du Reventon, s’est imposé jusqu’en Grand Prix 4* et a enchaîné les sans-faute et classements à 1,60m cette saison. Doté d’indéniables qualités, l’Oldenbourg de dix ans se consacrait principalement à la Global Champions League avec Christian Kukuk. Ce dernier s’apprêtant à quitter la structure de Ludger Beerbaum, qui était propriétaire de Chageorge, la vente de ce dernier semble s’inscrire dans la suite logique des choses. Une aubaine que Lara Tryba a su saisir. Sa nouvelle star rejoint ainsi un piquet déjà intéressant, qui a notamment vu débarquer le très prometteur Shot Gun, neuf ans, un peu plus tôt cette saison. Ces deux chevaux de très haut niveau épauleront notamment Memphis, le cheval de tête de la Tricolore. Après avoir sauté son premier Grand Prix 5* en 2022 avec Die Hard of Roses, la jeune amazone, qui s’entraîne avec la famille Augustsson-Zanotelli, a passé un nouveau cap depuis la fin de l’année 2024 et apparaît régulièrement à ce niveau. En mai, à Shanghai, elle a accédé à son premier barrage à ce niveau d’épreuve, se classant douzième du Grand Prix du Longines Global Champions Tour.

L'excellent Chageorge vient renforcer l'effectif de Lara Tryba, qui ne cesse de progresser ces derniers temps. © Sportfot
Inès Joly récupère un prometteur fils de Casago
À neuf ans, Charlie La Loi, un fils de Casago et d’une mère par Hors La Loi II, signait ses premiers coups d’éclat aux côtés du Brésilien Felipe Amaral. Cinquième du Grand Prix 3* de Compiègne Classic au printemps 2024, le gris, associé à sept et huit ans à Piergiorgio Bucci, a ensuite effectué un passage éclair aux rênes de Gaëtan Joliat, avant de poursuivre sa route avec Geoffroy de Coligny jusqu’en septembre. Depuis novembre, le représentant du stud-book Zangersheide apparaît désormais aux rênes d’Inès Joly. Pour rappel, la Tricolore est une habituée du double circuit de la Global Champions Ligue et du Longines Global Champions Tour et avait remporté son premier Grand Prix 5* à Monaco, en 2024. Avec Charlie La Loi, elle a pris part à trois CSI, deux à Valence et celui labellisé 3* de Paris. Le duo a pour l’heure enregistré trois sans-faute aux obstacles à 1,35 et 1,40m et deux parcours entachés d’une faute à 1,45m.
Le styliste Charlie La Loi a fait ses débuts avec Inès Joly. © Sportfot
Annelies Vorsselmans accueille un étalon prometteur
Sauteur spectaculaire sous la selle de Kars Bonhof, Dorian Grey BR*TN poursuivra sa route avec Annelies Vorsselmans, valeure montante du clan belge. Ce très plaisant fils de Dominator 2000 et petit-fils de Chellano a pour l’heure évolué jusqu’à 1,40m sur la scène internationale. Très plébiscité à l’élevage, il ne dispose que d’une faible expérience en CSI, ce qui ne devrait pas durer longtemps avec sa nouvelle amazone. Cette dernière, qui bénéficie des conseils de son compagnon Jeroen Dubbeldam, a réalisé une très bonne saison 2025 qui lui a permis de faire ses preuves au plus haut niveau. Avec Trezeguet et C. Kulottie W notamment, elle a signé des prestations remarquées, qui pourraient bien intéresser son chef d’équipe l’an prochain. Et avec Dorian Grey, avec lequel elle n’a pour l’instant fait connaissance que sur des épreuves nationales, elle renforce un peu plus son effectif pour poursuivre sur sa lancée.
Annelies Vorsselmans a découvert Dorian Grey BR*TN sur la scène nationale. © Sportfot
Emilie Evrard laisse partir sa chère Less Is More Chavannaise
Entre elles, c’était une véritable histoire d’amour. Née chez sa cavalière, Emilie Evrard, Less Is More Chavannaise a crevé l’écran. À huit ans, elle a confirmé tout son talent, allant jusqu’à remporter le Grand Prix 2* de Liège, fin octobre. De fait, le potentiel de la fille d’Asca n’a pas échappé à l'œil aiguisé de la famille Philippaerts ! Le BWP a ainsi intégré leurs écuries et a effectué son premier CSI aux rênes d’Olivier, début décembre à Kronenberg, pour deux clear rounds et un quatre points.

Séduite par le talent et le potentiel de Less Is More Chavannaise, la famille Philippaerts l'a acquise. © Sportfot
“Lessi… par où commencer ? Tout ce que je ressens n’est que gratitude pour les années passées ensemble. D’une étrange pouliche grise, tu t’es transformé dans le cheval de mes rêves. Tu as fait de nombre de mes souhaits une réalité. Dès la première fois que je me suis assise sur ton dos, j’ai senti que tu étais spéciale ; douce et délicate, mais incroyablement talentueuse et intelligente. Tu ne m’as pas déçue une seule fois. Chaque concours auquel tu participais était une réussite. Tu as attiré le regard des gens à de nombreuses reprises, mais notre dernier parcours a été la vraie confirmation de tout ce en quoi je croyais. Même si je n’ai jamais eu le moindre doute, tu as ébahi tout le monde avec ton talent, ton efficacité et ta vitesse. J’écris ces mots dans un mélange de larmes et de fierté. Je suis fière d’avoir été ta cavalière tout ce temps, fière de tout ce que nous avons bâti ensemble, et profondément triste de te voir partir. Même si cela me brise le cœur, je sais qu’il est important de te donner la chance d’atteindre le plus haut niveau du sport. Je sais que tu seras entre des mains merveilleuses. [...] Tu es ma meilleure amie. Tu as offert à ma famille d'innombrables moments inoubliables et souvenirs. Même si tu ne seras plus à nos côtés, nous savons que tu vas continuer à nous procurer de la joie dans tout ce que tu feras. Vas-y, ma championne ! Écris le prochain chapitre de ta magnifique histoire. Et n’oublie pas qu’où que tu sois, je serai toujours ta plus grande supportrice et tu resteras toujours ma superstar. Merci. Pour tout”, s’est sincèrement émue Emilie Evrard en annonçant la nouvelle sur ses réseaux sociaux. Désormais, la jeune Belge pourra compter sur les produits de sa chère petite-fille de Jenson van’t Meulenhof, P’tit Gris Chavannais (E Pleasure van’t Heike) et Lessi Chavannaise (Lector vd Bisschop), pour honorer son héritage.
Triste de dire au revoir à sa meilleure amie, Emilie Evrard sait que sa Less Is More aura toutes les cartes pour atteindre les sommets. © Sportfot
Adieu, Kraque Boom
Un peu plus de seize ans après son sacre de champion d’Europe sous la selle de Kevin Staut, en 2009 à Windsor, Kraque Boom a poussé son dernier souffle. Alors qu’il coulait une douce et paisible retraite dans les prés de son cavalier, le petit mais vaillant Selle Français s’est éteint le 9 décembre dernier, à l’âge honorable de vingt-sept ans. Né chez Henriette Evain, discrète mais immense femme de cheval, l’étalon a fait ses gammes aux côtés de Bruce Dewar et Nicolas Garrigues, puis de Frédéric David, avant de croiser la route de Kevin Staut au printemps 2005. Ensemble, le duo a grandi et le fils d’Olisco et Baby Boom IV, par Joyau d’Or A, a imposé Kevin Staut comme pilier de l’équipe de France. L’ancien numéro un mondial aura veillé son inestimable complice jusqu’à ces derniers jours. “Il y a un mois encore, il était en pleine forme et galopait gaiement dans son pré. Son état de santé s’est dégradé rapidement. Il s’est mis à tomber et il avait toujours plus de mal à se relever. Plus les jours passaient, plus nous sentions qu’il souffrait. Après l’avoir veillé toute la nuit, j’ai pris la décision d’abréger ses souffrances mardi 9 décembre. Ce fut dur, mais c’était la meilleure décision pour lui”, a-t-il confié à GRANDPRIX.info, deux jours après l’événement.
Le Selle Français Originel avait été sacré champion d'Europe en 2009. © Dirk Caremans / Hippo Foto
Outre son titre de champion d’Europe, qui restera inévitablement la plus belle réussite de sa carrière, le Selle Français pure souche aura arpenté les plus belles pistes du monde avec succès. Coupes des nations, classements, victoires : son palmarès parle pour lui. Parmi quelques-uns de ses plus beaux faits d’arme, se trouvent des victoires collectives à Saint-Gall, La Baule, Lummen, Rotterdam et Aix-la-Chapelle, une deuxième place dans le Grand Prix du CSIO 5* de Dublin, une quatrième dans l’épreuve reine du Saut Hermès, au Grand Palais, une cinquième dans l’étape de la Coupe du monde de Stuttgart, et dans les mythiques Grands Prix des CSIO 5* de La Baule et Aix-la-Chapelle, sans compter toutes ses autres réussites. En 2013, et avec près d’un demi-million d’euros de gains en carrière, le génial Kraque Boom avait tiré sa révérence. Toujours auprès de Kevin Staut, dont il a transformé la carrière, le petit bai se prêtait volontiers à quelques exercices en selle en début de semaine, permettant à son cavalier de travailler sur lui et sur de nouveaux exercices.
Titulaire d’un ISO 188, Kraque Boom, Selle Français Originel, laisse derrière lui une petite production, dont quelques descendants ayant évolué jusqu’à 1,40m. En France, ses poulains enregistrés au SIRE sont au nombre de quarante-quatre, le dernier en date ayant vu le jour en 2021. Seulement deux d’entre eux ont obtenu un ISO égale ou supérieur à 120 : Jackpot d’Eiffel, six ans en 2025, et le BWP Royal van Berimar, huit ans et vu jusqu’à 1,40m cette saison en CSI 1*. Si son héritage de père n’a pas été à la hauteur de son talent en piste, sa lignée maternelle a, elle, donné quelques autres bons chevaux, à l’instar d’On Ira, son frère utérin, Up To You ou encore Entre Nous, alias Hello Vittoria, styliste jument passée par les écuries de Scott Brash et désormais montée par l’excellente Georgia Tame.
Kevin Staut a vu sa carrière prendre un nouveau tournant sous l'impulsion du regretté Kraque Boom. © Dirk Caremans / Hippo Foto
L’Anglo-arabie pleure Cendrine Dutrait
Grande figure de l’élevage de chevaux Anglo-Arabe, Cendrine Dutrait est décédée le 12 décembre des suites d’une longue maladie, à seulement soixante-trois ans. “Je garderai le souvenir d’une personne simple mais pas ordinaire, avec qui j’avais une passion commune : la race Anglo-Arabe. Nous avons mené de nombreux combats ensemble : le rachat de Nathan de la Tour, la création de Génétiqu’Anglo, l’accueil des délégations étrangères lors de l’Anglo-Tour, etc. Vous avez assuré une retraite extraordinaire à l’étalon Fusain du Defey. Avec votre départ prématuré, ma chère Cendrine, une page de l’Anglo-Arabie se tourne, mais vous laissez un patrimoine génétique de haute qualité, une sélection rigoureuse depuis plus de trente ans… Les ‘de Buissy’ porteront haut et fort vos couleurs et continueront à vous faire vivre dans nos cœurs. J’adresse mes plus sincères condoléances à Marine ainsi qu’à l’ensemble de votre famille et de vos proches”, s’est ému Aurélien Lafargue, président de Génétiqu’Anglo, à l'annonce de la nouvelle. Cavalière en son temps, Cendrine Dutrait s’était surtout faite connaître pour ses poulains, qui portaient l’affixe de Buissy et grandissaient en Corrèze, à Lubersac. En se lançant dans l’élevage, elle avait misé sur d’excellentes lignées, qui lui ont permis de donner vie à cent-quatre-vingt-six chevaux. Parmi ses plus belles gloires, citons Olala de Buissy, Looping de Buissy, Quotkijet de Buissy, Shamdala de Buissy ou encore Too Much de Buissy, tous indicés à 140 et plus. Parmi les plus jeunes générations, Cendrine Dutrait fondait beaucoup d’espoirs en Kaspian de Buissy, sacré champion des trois ans de sa race en 2023 et qui a fait ses premiers pas en compétition officielle en octobre, sous la selle de Corentin Derouet. Nul doute que ce jeune mâle par Cook du Midour saura lui rendre hommage dans les années à venir.
Cendrine Dutrait avait notamment fait naître Olala de Buissy. © Sportfot
Les finales de la Coupe du monde retrouveront Bâle en 2028 !
Après le succès de l’édition 2025, qui a vu le triomphe de Julien Epaillard et Donatello d’Auge en jumping, les finales de la Coupe du monde de saut d’obstacles et de dressage retrouveront Bâle et la halle Saint-Jacques en 2028 ! Une nouvelle qui a réjoui toutes les équipes organisatrices, après une grande première réussie cette année. L’enceinte belge accueillera donc cet événement planétaire pour la deuxième fois du 5 au 9 avril 2028. “Nous sommes très heureux de pouvoir organiser à nouveau cet événement sportif majeur après si peu de temps. Nous remercions la Fédération équestre internationale ainsi que notre fédération nationale pour la confiance qu’elles nous accordent. Nous sommes très motivés à l’idée de fixer, une nouvelle fois, des standards élevés en 2028 et de proposer un concours de classe mondiale”, s’est projeté le Docteur Thomas Straumann, président du comité d’organisation et du CHI de Bâle, dont la joie et l’enthousiasme sont partagés par Swiss Equestrian et Conradin Cramer, président du gouvernement de la ville hôte.
Photo à la Une : Après la fin de son aventure avec Kevin Staut, New Libero One d'Asschaut a effectué ses premières sorties en compétition avec son nouveau cavalier en décembre. © Sportfot












