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À Valkenswaard, le Selle Français appose sa marque sur trois des cinq trophées mis en jeu

Selle Français
mardi 1 octobre 2024 Mélina Massias (avec communiqué)

Et une, et deux, et trois victoires ! Le week-end passé, le stud-book Selle Français a conquis Valkenswaard, où était organisée la deuxième édition du championnat du monde des stud-books. Les montures de neuf, huit et six ans ont fait honneur à l’Hexagone et ont été les meilleurs de leur génération, tandis que l’Oldenbourg International (OS) et le Danish Warmblood (DWB) ont chacun remporté un titre, grâce à leurs représentants de sept et cinq ans. Retour sur cet événement fédérateur, qui s’est déroulé dans une bonne ambiance.

La génération des “G” donne le ton

La génération 2016 a été la première à ouvrir le palmarès de l’édition 2024 des championnats du monde des stud-books, rassemblement lancé en 2022 par la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport (WBFSH) et disputé par équipe. Lors de la finale, qui a suivi deux qualificatives, trois paires se sont élancés pour défendre les couleurs tricolores : sous les selles de Sara Brionne, Corentin Derouet et Arthur Le Vot, Grand Duc du Paradiso, Gwenndu de Kergane et Giulio du Ter ont fièrement fait valoir leurs qualités, terminant avec une seule faute au compteur, le tout sous les applaudissements et encouragements d’un public pleinement passionné par l’enjeu.

Grand Duc du Paradiso est né chez Jean Marie Lefevre, à Amiens, du croisement entre Vagabond de la Pomme, excellent compétiteur au plus haut niveau dont la production s’affirme de plus en plus dans le sport, et Valseuse du Paradiso, une descendante de Toulon. Valseuse du Paradiso a elle-même concouru jusqu’à 1,40m et évolue régulièrement jusqu’à 1,35m avec Fiona Tissier. En 2016, à deux jours d’écart, Jean Marie Lefevre a également accueilli Glycine du Paradiso, propre sœur de Grand Duc et seul autre produit de Valseuse du Paradiso, née, comme son frère, par transfert d’embryon. Créditée d’un ISO 124 en 2022, Glycine du Paradiso a donné trois produits en 2021, dont deux pouliches par Conthargos et Emerald van’t Ruytershof, qui devraient donner leur premiers produits l’an prochain ! 

Sara Brionne et Grand Duc du Paradiso. © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

De leur côté, Gwenndu de Kergane et Giulio du Ter sont tous deux nés en Bretagne, respectivement nés chez Louis Menier et Victor Jégu, et chez Claude Bichet. Etalon, le premier propose un pedigree des plus intéressants avec le mélange des sangs de Capoutchi de Kergane (Hornet Rose), Grand Chefs Bleu et Cor de Hus. Gwenndu de Kergane provient de la même lignée que le brillant Fancy de Kergane, partenaire au plus haut niveau de l’Irlandais Cian O’Connor. Giulio du Ter est, lui, le fruit du mariage entre Cornet Obolensky, né Windows vh Costersveld, et Haifa des Cresles, par Rosire. De cette famille Selle Français Originel assez ancienne provient notamment un certain Diamant de Semilly. Le grand sire partage avec Giulio du Ter la même troisième mère, Urlurette, tandis que leur grand-mères, Miss des Cresles et Kiva des Cresles, sont propres sœurs, toutes deux filles du Pur-Sang Amarpour. Bon sang ne saurait mentir !

Explosion de joie pour Corentin Derouet après le sans-faute de Gwenndu de Kergane. © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

Origines de prestiges pour Giulio du Ter, le complice d'Arthur Le Vot. © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

“Nous sommes fiers de tous nos chevaux”, a réagi Sara Brionne après la victoire de son collectif, départagé du KWPN et du Zangersheide à partir de son chronomètre cumulé. “C’était incroyable avec les supporters français qui nous encourageaient ! Les installations et cette piste en herbe sont simplement magnifiques. Nous sommes très fiers et très heureux.”

Un peu comme à Versailles, les Bataves n’ont pas pu rivaliser face à la France. Mais cette fois, les Néerlandais ont bien obtenu une place sur le podium, au nom de leur stud-book de référence : le KWPN. Avec deux petites secondes de retard - au total de leurs trois parcours -, les Oranje se sont classés deuxièmes. Ils étaient représentés par Lloyd (Namelus R x Cantos), sans-faute sous la selle de Julian de Boer, Luka-Cara (Akarad Hero x Casco), impeccable avec Michael Greeve et Lalique (Berlin x Palm S), qui a concédé une faute avec le double médaillé de bronze olympique Maikel van der Vleuten. Lalique, petite-fille de Parmala Douche, avec qui Maikel a évolué au plus haut niveau et participé à deux championnats d’Europe Jeune cavalier, a été co-élevée par les van der Vleuten, en partenariat avec l’élevage Duysel’s Hof. Luka-Cara, frère utérin d’Appy Cara, classé en Grand Prix 5* avec Erynn Ballard au milieu des années 2010, est né chez la famille Hekking et appartient en partie à Ashford Farm, tandis que Lloyd a vu le jour chez Henry Kip et Nancy Van Schijndel. 

Le charmant Lloyd. © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

La troisième place est revenue au stud-book Zangersheide. Preuve de l’intérêt que revêt ce championnat des stud-books, l’équipe a pu compter sur la présence de Harrie Smolders. Comme son camarade de grandes échéances Maikel van der Vleuten, le Néerlandais n’a pu éviter une faute avec Devino vd Weretherbach (De Flor 111 x Calvin). Ses coéquipiers du jour, Martin Dinesen Neergaard et Loewie Joppen ont quant à eux mené Disney (Dimitri x Numero Uno), élevé en Scandinavie par la structure Bækgaarden Youngster, et Champion Charles (Romeo 88 x Charthago) au sans-faute. Champion Charles est, comme son nom l’indique, un des rares fils de Champion of Picobello, le crack… d’Harry Charles, plus connu sous le nom de Romeo 88.  Le père de Champion Harry a également produit Couleur van Berkenbroek, vue jusqu’en CSIO 5* avec le Mexicain Daniel Rihan.

Harrie Smolders était de la partie pour ce championnat du monde des stud-books et avait sellé Devino vd Weretherbach dans la finale des huit ans. © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

En solo, Michael Pender, récemment primé dans le championnat du monde des chevaux de sept ans à Lanaken, ne s’est pas fait prier pour imposer HHS Cyprus, un fils de Cornet Obolensky et propre frère de HHS Cornetta, d’un an son aînée. La grise est née chez la famille Hughes-Bravo, fidèle soutien de Michael Pender, et provient d’une origine irlandaise intéressante. Sa mère, HHS Acorado (Acorado), a notamment évolué jusqu’à 1,50m.

Les résultats complets par stud-books.



Funky Mucic, Falko de Hus et Diego de Blondel suivent le rythme

À la façon du Grand Prix des Sires, organisé chaque année à Lanaken, le championnat du monde des stud-books offrait également une épreuve réservée aux étalons de neuf ans et plus. Une nouvelle fois basé sur la force du collectif, les résultats ont souri au Selle Français, samedi 28 septembre, quelques heures après sa victoire dans l’épreuve des huit ans. Pour cette compétition, la plus haute du week-end avec des obstacles hissés à 1,45m par Uliano Vezzani, les Tricolores avaient sorti l’artillerie lourde. Et pour venir à bout du parcours de la finale, cela été préférable ! Sur les neuf engagés, seul Diego de Blondel, né il y a onze ans chez le regretté Michel Ruel, est parvenu à trouver la voie du sans-faute. Sous la selle de Stéphane Dufour, l’attachant fils de Vigo Cécé et Mapierre de Blondel, une fille de Dollar dela Pierre et petite-fille de la grande Phedra Rateliere, a signé une nouvelle démonstration. Ses coéquipiers du jour, Funky Music Semilly et Falko de Hus*GFE, tous deux âgés de neuf ans, n’ont franchement pas démérité, avec deux parcours à quatre points. Le premier était monté par Dylan Levallois et est le fruit du croisement entre Diamant de Semilly et La Mare (Apache d’Adriers) imaginé par la famille Levallois. Plus que cela, Funky Music est le propre frère de Rock’n Roll Semilly, tout bon partenaire de Marlon Modolo Zanotelli à haut niveau. Le champion de France des sept ans 2022 Falko de Hus était évidemment monté par François-Xavier Boudant, avec lequel il poursuit sa progression. L’alezan, qui a notamment foulé la piste du CSIO 5* de Calgary un peu plus tôt cette année, est par Baloubet du Rouet et Venise de Hus, une fille de Vivaldi du Seigneur. Il est né au haras de Hus et provient de la même lignée maternelle que Banda de Hus, Cool Down 7 ou encore Eiffel de Hus.

Falko de Hus a contribué à la deuxième victoire du week-end pour le Selle Français. © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

Funky Music Semilly, propre frère de Rock'n Roll Semilly, confirme. © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

“Nous avions trois très bons chevaux et cavaliers. J’avais donc le sentiment que nous avions une chance de victoire”, a analysé Franck Schillewaert, une nouvelle fois choisi cette année comme chef d’équipe pour le stud-book Selle Français. “Pour moi, il est primordial d’avoir une bonne cohésion d’équipe. Nous restons soudés quoi qu’il arrive, dans les bons comme dans les mauvais moments. Après tout, ceci est un sport. L’équipe se soutient, et cela est très important.”

Nouvelle démonstration pour le plaisant Diego de Blondel, seul sans-faute de l'épreuve réservée aux étalons de neuf ans et plus à Valkenswaard ! © Stefano Stecchi / Longines International Tops Arena

Avec un total de seize points, le KWPN a occupé la deuxième marche du podium, devant l’AES.

Les résultats complets.



Jamais deux sans trois ! 

Remis de ses émotions de la veille, le Selle Français est reparti de plus belle dimanche 29 septembre, faisant honneur au dicton “jamais deux sans trois” ! Ce sont les chevaux de six ans, de la génération des “I”, qui ont offert un troisième titre au livre de race hexagonal. Si Igy de la Roque et Invincible de Riverland, les champions de France en titre de cette classe d’âge, n’étaient pas de la partie, Isis de B’Néville, Irréelle de Talma et Iliade de Beaufour les ont parfaitement suppléés. La première s’était d’ailleurs paré d’argent lors de la Grande Semaine de Fontainebleau, déjà sous les selles d’Arthur Le Vot. Isis de B’Neville est une fille de By Cera d’Ick et d’Aube de B’Neville (Idem de B’Neville), dont son cavalier pense le plus grand bien et aime sincèrement, a laissé échapper deux fautes. Cette grande sensible, pépite de l’élevage de Jean-Baptiste Thiébot, aura emmagasiné une expérience de plus sur l’immense piste en herbe de Valkenswaard. Et ses deux coéquipières ont pris le relais, produisant deux parcours parfaits. Elle aussi descendante de By Cera d’Ick, Irréelle de Talma, petite-fille de Quincy, alias Quaprice Bois Margot, était guidée par Valentin Pacaud, cavalier du haras de Talma de Michel Guiot, qui a fait naître la baie. En plus d’être une soeur utérine de Bonhomme Richard (Catoki), classé jusqu’à 1,60m avec Alise Oken, Irréelle de Talma est surtout une arrière-petite-fille de la prolifique Javotte D, grand-mère, entre autres, de l’incomparable Itot du Château. Également sans-faute, la plaisante Iliade de Beaufour, présentée par Reynald Angot, a mis en avant l’élevage d’Eric Levallois, ainsi que la production d’Untouchable 27. Petite-fille de Cassini I, la grise est une sœur utérine de l’étalon Farenheit de Beaufour (Diamant de Semilly), que monte depuis cet été le Belge Pieter Clemens. Si les trois mousquetaires ont été rapides, Iliade de Beaufour l’a été particulièrement et a ainsi scellé le sort du stud-book Selle Français, déclaré vainqueur grâce à son temps cumulé, devant, une nouvelle fois, le KWPN et le Z.

Arthur Le Vot et sa futur crack : Isis de B'Néville. © Stefano Grasso / Longines International Tops Arena

“Ce n’est pas une surprise ! Il faut une part de chance, de bons cavaliers, de bons chevaux, et quelques prières”, s’est amusé Franck Schillewaert, pour son troisième succès d'affilée du week-end aux commandes de la Team France. 

Hasard ou pas, le KWPN misait, comme le Selle Français, sur deux produits d’un même étalon pour cette finale des six ans. Exit cette fois By Cera d’Ick et place à Cape Coral RBF, un fils de Cornet Obolensky et une mère par Argentinus, assez prisé aux Pays-Bas. Ce gris, qui a évolué jusqu’à 1,50m en compétition, présente une lignée maternelle régulière, sans être spectaculaire, mais semble séduire les éleveurs grâce à sa production. Les familles Vrijvogel et Hendrix, chez qui Cape Coral RBF a notamment séjourné, ne peuvent, en tout cas, pas se plaindre de leurs produits : No Mercy (mère par Now Or Never R) et Nashville HX (mère par Entertainer, sur une famille maternelle ayant eu plusieurs représentants à 1,60m). Les deux KWPN ont respectivement signé un sans-faute et un parcours à quatre points lors de cette finale, avec Tom Martens et Rielke Roeland. Alors qu’il tenait la victoire du KWPN entre ses mains, Cedric Vanleerberghe n’a pu éviter une faute de Nabucho, le produit de Caroline De Munck, qui avait choisi de croiser Barones Den Haan, une fille du Selle Français Vancouver, né Isard du Rietz, à Chacoon Blue. 

Avec un point de plus au compteur que le Selle Français et le KWPN, soit un total de neuf unités, les Zangersheide Crosby ter Doorn, Sing et Vivace vd Kattevennen terminent troisièmes. Crosby Ter Doorn, né aux écuries Brits, est un fils de Comme Il Faut et de la jeune Perth Ter Doorn (Kentucky Ter Doorn), et était confié à Gianni Govoni. Le très efficace et véloce Sing, qui avait notamment réalisé une razzia en début d’année à Compiègne, défend, lui aussi, le sang de Comme Il Faut, via son père, Copycat, un fils de Comilfo Plus et petit-fils de l’ancienne star de Marcus Ehning. Sa mère, Isolde, est une fille de Contact vd Heffinck et est issue d’une lignée maternelle qui n’est à l’origine d’aucun compétiteur marquant. Sing était monté par Tabitha Kyle et a laissé toutes les barres sur leurs taquets, tandis que Wim Vinckx et Vivace vd Kattevennen, un fils de Vivaldi du Seigneur et frère utérin du formidable Uricas vd Kattevennen élevé par Otto Boje Schoof, en a renversé une. À n’en pas douter, le jeune mâle bai aux origines prestigieuses, saura faire honneur à ses collatéraux.

Les résultats complets par stud-books.

Si Reynald Angot et Iliade de Beaufour n’ont pas traîné en route, la victoire individuelle est finalement revenue à Peaky Plotti, une jument par Plot Blue avec une mère par Comme Il Faut. Un croisement qui devrait faire saliver Marcus Ehning, qui doit toutefois se contenter d’observer cette jeune pépite Westphalienne sous la selle de sa compatriote Greta Reinacher ! Peaky Plotti est née chez le regretté Hubert Vornholt, décédé voilà un peu plus de deux ans. Pour rappel, l’étalonnier germanique a notamment contribué à la formation d’un certain Checker 47, qu’il avait acquis à six mois. Deuxième, Iliade de Beaufour a devancé Sing face à la montre, ainsi qu’Irréelle de Talma, quatrième.

Les résultats complets individuels.



Une arrière-petite-fille de Fanny du Mûrier deuxième sous couleurs espagnoles chez les cinq ans

La folle série du Selle Français ne pouvait être éternelle. Dans la finale des cinq ans, le drapeau tricolore a laissé place à celui du Danemark, parfaitement représenté par le Danish Warmblood, DWB. Avec un total de quatre points, Unik V (Unforgetable S x Cavall Ask), né chez Ole Christensen, Harmilly D (Harley VDL, né Ursel x Diamant de Semilly), né chez Liselotte Frederiksen, et Clarima (Clarimo x Camargue), perle de l’élevage de Henrik Hansen et sanctionné de quatre points sur ce parcours, ont remporté le championnat. Ces trois jeunes pousses étaient montées par Daniel Hald Cassoe, Maria Hjorth Frederiksen et Christian Jansen.

“Une victoire est toujours difficile à obtenir, mais nous étions sûrs d’avoir nos chances, parce que nos chevaux ont très bien performé toute la semaine. Notre quatrième couple a remporté la consolante, donc nous étions certains d’avoir des couples solides”, a expliqué Bo Moeller, en charge du collectif DWB. “Les cavaliers travaillent très dur entre eux. Nous avons des cavaliers très expérimentés qui peuvent aider ceux qui le sont un peu moins. Cela fonctionne bien. Le plus important pour nous est d’aguerrir nos chevaux. Ici, cela rend les choses fantastiques, parce que tout est formidable. Les chevaux ont sauté de mieux en mieux chaque jour. C’est ce que nous retenons et nous allons désormais nous préparer pour l’année prochaine.”

Le stud-book espagnol CDE / Ancades, représenté par Valenza de Capellan (Valentino de Hus x For Fashion, né chez Yeguada Casa L Capellan) et Santiago Nuñez Riva, Amira de Casavieja (Amant du Château x Sirioso M, né chez Yeguada Casavieja) et Lorenzo Pradas Freire, ainsi que Valquiria de Capellan (Vidar x Coriano, née chez Valquiria de Capellan), une fille de la Selle Français Quarela de Toscane et arrière-petite-fille de Fanny du Mûrier, et José Fumero Hernandez, a terminé deuxième, avec deux fautes au compteur. À égalité de points avec l’OS et le Zangersheide sur cette finale, le KWPN s’est finalement détaché pour s’octroyer le troisième rang. Le livre de race néerlandais misait sur Van Schijndel's Officer (Diarado x Cardento, né chez W. Ter Maat), On and On MB (Baltic VDL, né Bears x Harley VDL, né chez Mirjam Bierings) et Oberon (Kallmar x Arezzo VDL, né Amant M, né chez H. Schut and T.B Oldenburger), montures de Piet Raijmakers Jr, Rob Heijligers et Jules Bruijn De.

Les résultats complets par stud-books.

En plus de sa victoire collective, Maria Hjorth Frederiksen a imposé Harmilly D à la première place du classement individuel. La paire devance la Belge Astrid Rooms et son BWP Trinidad PA (Lector vd Bisschop x Presley Boy, né chez Paolo Andreolli), un arrière-petit-fils de Darcotique v’t Meulenhof, sur la souche de Qerly Chin, ainsi que ce diable de Michael Pender, troisième aux rênes de HHS Kildare (né ABC Jaytee Flamenco, Je t’Aime Flamenco x Mermus R, né chez Patrick Kehoe), un neveu d’ABC Quantum Cruise.

Les résultats individuels complets.



L’Oldenbourg International pour conclure

Le dernier trophée mis en jeu à Valkenswaard dans ces mondiaux est revenu à l’Oldenbourg International (OS), dimanche 29 septembre, grâce à son cru de chevaux de sept ans. Le stud-book allemand a devancé de quatre points les Irlandais de l’ISH et de six le DWB. Roy van Beek et Ruben Arroyave ont chacun signé un parcours parfait sur Charleston - H, un autre représentant du bondissant Comme Il Faut avec une mère par Zandor ayant elle-même concouru jusqu’à 1,55m, et Diarona PS, par Diaron et une mère par Charity. Les deux mâles de sept ans ont respectivement été élevés par Karel Cox et Paul Schockemöhle. Avec une faute au compteur, Naomi Himmelreich et Flying Kiss ont également contribué au succès du stud-book OS. Flying Kiss est une fille de Kannan et une petite-fille de Cassini II, qui a vu le jour chez Henning Kranz.

“J’avais le sentiment que nous avions une bonne chance de gagner, mais je le sentais déjà avant cette finale. Je savais que dans ce format là, avec trois couples par épreuve et tous les résultats comptabilisés, quelque chose était possible. Aujourd’hui, nous avons eu de la chance”, a déclaré Peer Eitenmüller après la victoire du Oldenbourg International. “Nous étions en forme à l’abord de cette compétition. Nous avions de bon cavaliers et chevaux sélectionnés pour cet événement et nous en voyons aujourd’hui le résultat. C’est un championnat très plaisant. La compétition par équipe est quelque chose de très spécial.”

Dunboye (Elvis Ter Putte x Sibon W), née chez Stacey Babes sous le nom de Wrenwood Micky Pearce, HHS Ice Flo (Iceman de Muze x Cyrano), née chez Kevin Meagher, et Dougie Drea (Douglas x Bolivar), né chez Victoria Foster, ont représenté l’ISH, monté sur la deuxième marche du podium de cette ultime épreuve. Les trois chevaux irlandais étaient respectivement présentés par Michaeli Ann Byrne, qui a commis une faute, Molly Hughes Bravo, impeccable et récompensée par la première place en individuel, et Emma O'Dwyer, également sanctionnée de quatre points. 

Côté DWB, Maskedals One Man Show (Comme Il Faut Plus x Favorit Ask), produit de l’élevage de Lene Larsen, a produit un clear round salvateur pour son équipe, sous la selle de Kamilla Grauff Albrektsen, permettant à son stud-book de naissance de se hisser en troisième position. Aux rênes d’Ida Mundberg et Sarah Wheler, Aura Ravnes-Have (Cantolar x Favorit Ask) et Syvhoejegaards Next Level (Cyrano Ask x Casir Ask), nés chez Kirsten & Kjeld Christensen et Niels Osterland, ont complété la prestation de leur trio danois avec des parcours conclus avec six et quatre points.

Les résultats complets par stud-books.

Dominé par HHS Ice Flo, le classement individuel a également mis en avant Diarona PS, deuxième, et Charleston-H, troisième, seuls cinq chevaux étant parvenus à conclure ce parcours avec un score vierge.

Les résultats individuels complets.

Photo à la Une : Le Selle Français a brillé aux Mondiaux des stud-books. © Longines Tops International Arena